Comme quoi les tueurs sont prêts à toutes les contorsions pour légitimer leur vice...
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Mais pour comprendre la situation actuelle, il est nécessaire de rappeler quelques faits embarrassants que les chasseurs se gardent bien de crier sur tous les toits :
- Entre les années 70 et 90, les chasseurs ont financé de grands élevages de sangliers pour en faire de futurs trophées
- Des croisements ont été opérés entre des sangliers pure race et des porcs domestiques, afin d’obtenir des animaux moins agressifs et plus faciles à tirer
- Des lâchers massifs de ces « cochongliers » ont eu lieu un peu partout en France. Or ces « cochongliers » se reproduisent plus vite et plus souvent que leurs cousins sauvages…
Les chasseurs épargnent souvent les laies reproductrices pour s’assurer d’avoir toujours « du sanglier » à tirer
- Aujourd’hui, il y a davantage de cochons hybrides que de sangliers pure race en France
Les chasseurs nourrissent les sangliers artificiellement (abreuvoirs, agrainage…) pour entretenir les populations
- Aujourd’hui encore, des sangliers sont élevés pour être relâchés dans des parcs et enclos de chasse privés. Des animaux s’échappent régulièrement de ces lieux, en raison d’un mauvais entretien des clôtures…
- L’importation de sangliers de l’étranger en France pour les parcs et enclos est toujours légale en France (> lire notre enquête). Ces importations peuvent poser de graves problèmes sanitaires (ex : la découverte de sangliers atteints de tuberculose à Mycobacterium bovis, dans un parc marnais en 2012). En Sologne, la chasse aux sangliers se pratique toute l’année dans les grandes propriétés privées en-grillagées (> lire notre article)
- Les élevages et lâchers de sangliers clandestins existent toujours (exemple ici)
- La crise de la peste porcine, qui affecte les régions frontalières avec la Belgique, a été déclenchée par une importation illégale de sangliers infectés, par des chasseurs belges en septembre 2018 (> lire notre article)