Privatisation d'EDF

Rappel du dernier message de la page précédente :
Ced777
  • Ced777
  • Vintage Méga utilisateur
nowhere. a écrit :
Je ne connais pas vraiment le dossier EDF , et le pourquoi du comment de cette participation au capital par des fonds privés ( et non pas privatisation, il y a une nuance tout de même), mais d'aprés ce que j'ai compris cela ressemble plus à une levée de fond necessaire à des investissement à priori indispensable pour l'avenir de l'entreprise au sein de l'Europe et des defis mondiaux. L'argent récoltés n'ira pas dans les poches de l'Etat à se que je sache.


Oui c'est cela ... pour le moment. Pour le moment ;-)

La situation actuelle d'EDF est idéale pour 2 catégories de personnes AMHA:
- les futurs actionnaires car EDF va rapporter
- les salariés qui ont un Statut et des avantages inchangés (on les as même "arrosés" pour faire passer la pilule, avec 8% d'augmentation de salaire), et qui vont même pouvoir acquérir une partie du capital.

Pour qui ca va être dur?
Ben le particulier, au moins dans un 1er temps. Car les prix de l'élec vont bondir, tout le monde le sait. EDF s'y est préparé et a négocié avec l'Etat pour qu'il lui lâche la grappe.
EDF va être obligé de faire monter la facture des petits clients de manière à pouvoir garder ses "gros comptes" (entrreprises) en leur proposant des prix alléchants.

L'ouverture du capital d'EDF une bonne chose? Ah oui, et surtout pour EDF, qui a plus de liberté sur ses prix, augmente son capital et se prépare à l'offensive. Pour les salariés? Oui aussi sur un plan strictement financier (idéologiquement, c'est une autre histoire). Mais pour le particulier...
L'arrivée de Suez, de GDF sur le marché de l'élec auront un impact bien sûr. Dans un 2ème temps. Mais ils ont tous intérêt à ce que le prix de l'élec ne tombe pas trop. Ce sont tous des grosses boîtes
scanlan75018
Ced777 a écrit :

Oui c'est cela ... pour le moment. Pour le moment ;-)

La situation actuelle d'EDF est idéale pour 2 catégories de personnes AMHA:
- les futurs actionnaires car EDF va rapporter
- les salariés qui ont un Statut et des avantages inchangés (on les as même "arrosés" pour faire passer la pilule, avec 8% d'augmentation de salaire), et qui vont même pouvoir acquérir une partie du capital.

Pour qui ca va être dur?
Ben le particulier, au moins dans un 1er temps. Car les prix de l'élec vont bondir, tout le monde le sait. EDF s'y est préparé et a négocié avec l'Etat pour qu'il lui lâche la grappe.
EDF va être obligé de faire monter la facture des petits clients de manière à pouvoir garder ses "gros comptes" (entrreprises) en leur proposant des prix alléchants.

L'ouverture du capital d'EDF une bonne chose? Ah oui, et surtout pour EDF, qui a plus de liberté sur ses prix, augmente son capital et se prépare à l'offensive. Pour les salariés? Oui aussi sur un plan strictement financier (idéologiquement, c'est une autre histoire). Mais pour le particulier...
L'arrivée de Suez, de GDF sur le marché de l'élec auront un impact bien sûr. Dans un 2ème temps. Mais ils ont tous intérêt à ce que le prix de l'élec ne tombe pas trop. Ce sont tous des grosses boîtes


Voilà c'est exactement çà...

Tout ceux qui espèrent que les prix vont baisser peuvent se mordre les doigts à l'avance : un bon paquet de boites qui ont abandonné leurs contrat EDF pour passer à la concurrence s'en mordent les doigts...

Concernant le tarif, on peut un peu jouer sur les prix de gros quand tout se passe bien... Mais quand il y a un aléa et qu'il faut mobiliser des moyens de productions dans un contexte de marché tendu, le prix du MW peut atteindre des sommets (jusqu'à 300 ou 400 fois le prix d'un MW nucléaire en bande)
Donc si ca ca permet de gagner du pognon faut m'expliquer...

Sinon en tant que salarié, mon plus secret espoir est que ca fasse le ménage dans le CE...
Mais c'est une contrepartie qu'à dû obtenir la CGT : vous nous fouttez la paix sur l'ouverture du capital, on vous fout la paix sur le CE
Retraité de G.com. Le bon coin suffira pour les PA.

Les dinosaures sont partis, les discussions sont impossibles et les mouches ont mal au derrière.
Ced777
  • Vintage Méga utilisateur
scanlan75018 a écrit :

Mais c'est une contrepartie qu'à dû obtenir la CGT : vous nous fouttez la paix sur l'ouverture du capital, on vous fout la paix sur le CE


Bien sûr, c'est comme cela que ça marche.
Ca s'appelle le dialogue social (j'en fais tous les jours! ;-) )
scanlan75018
Bah c'est pas tellement sur les centrales qu'on risque quelque chose (même si c'est ce qui est le plus marquant)

C'est sur l'équilibre entre l'offre et la demande...

Pour faire simple, on prend des petites marges sur la production de chaque centrale en les mettant pas à fond, pour que la perte d'un site nucléaire ne soit pas préjudiciable, les autres remontant automatiquement pour compenser...

La tentation risque d'être grande de vendre un bout de cette réserve si on rentre dans une logique de proit à tout prix...

Il y a plein d'autres exemples comme çà.

Bref s'il y aun grand incident type black out dans 10 ans, faudra pas trop s'étonner... même si on fait biensûr tout pour que ca n'arrive pas, mais la complexification du marché et l'augmentation du nombre d'acteurs oblige à faire un peu d'équilibrisme
Retraité de G.com. Le bon coin suffira pour les PA.

Les dinosaures sont partis, les discussions sont impossibles et les mouches ont mal au derrière.
Ced777
  • Vintage Méga utilisateur
Oui c'est ce que tu expliquais parfaitement bien au dessus scanlan: ce sont les derniers KW qui valent très chers. Il est très tentant de spéculer dessus! Surtout si on a la pression des actionnaires.
D'ailleurs il y a quelques mois, il courait le bruit à EDF qu'à terme, EDF pourrait ne faire que du "trading" d'électricité, et pourrait abandonner la production (la partie chiante et qui coûte cher). La trading, c'est ce qui rapporte. Produire l'élec, aller changer le compteur de la mémé au fond de l'Ardèche, ca coûte cher et ca rapporte peu.
Invité
aller changer le compteur de la mémé au fond de l'Ardèche, ca coûte cher et ca rapporte peu.


Ca coute c'est sur mais ca rapporte , t'inquietes pas.

De toutes facons cette histoire de péréquation c'est là aussi l'eternelle tarte à la créme du fameux discours des services publics comme quoi ils sont indispensable et que personne ne fait mieux qu'eux. Mais pour revenir sur l'histoire de l'Ardéche c'est sur que ca coute plus cher que de depanner un mec en centre villle à coté du depot d'EDF, mais lje crois qu'il faut arriver à admettre que tout service se paye à sa juste valeur, et que vivre au fond de l'ardeche c'est surement moins cher et plus sympa que de vivre en banlieu parisenne par exemple. Tu sais combien ca coute un M2 de terrain ici? ou combien coute une magnifique ferme avec 3 ou 4 hectares de terrain autour? Et pourtant on paye le même prix le KW. Je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire, mais au delà des polemiques dans lequelle voulait m'entrainez l'autre mec plus haut, il y a quand même matiere à se poser des questions.

Je suis convaincu que la privatisation ne veut pas dire forcement prix moins cher dans le secteur de l'Energie et pour des raisons evidentes , de toute facon, que ca soit privatiser ( et on est loin d'y etre malgré vos affirmations) ou pas le cout de l'energie quelqu'elle soit augmentera, donc dire comme je l'ai lu plus haut que le KW coutera 10 à 15 % plus cher ne m'etonnes pas du tout et ca me semble même trés raisonnable.

Par contre qu'on ait un meilleur service privatisé ou pas là je suis quasiment convaincu que du privé ou du public le service rendu sera à quelquechose prés le même avec un petit avantage au public quand même, parce que nous avopns comme exemple des telecoms ou le service privé n'est pas meilleur que France telecom, avant ou aprés je n'y vois aucne difference.
Ced777
  • Vintage Méga utilisateur
Je crois que lors de l'ouverture du marché au Canada, les prix avaient rapidement pris près de 40%. Les Canadiens du forum pourront peut être nous confirmer (c'était un pays du nord de l'europe ou le canada, je ne me souviens plus de l'étude).
Ca fait réfléchir.

Question service, je suis d'accord: ca ne changera pas. La notion de service public peut être réalisé par une entreprise publique ou privée (poubelles, eau etc... c'est déjà du privé). D'ailleurs on retrouve les mêmes problèmes dans les grandes entreprises privées (y compris grève etc...)

Côté péréquation, ce qui changera c'est qu'elle n'existera probablement plus à terme (comme pour l'eau que chacun paie différemment selon l'endroit où il vit).

Côté prix, au lieu de suivre l'inflation, il est probable qu'EDF devra dégager des marges, pour son investissement, et aussi pour rémunérer ses "actionnaires", au sens large du terme.

Tant que le Statut du personnel reste inchangé, il n'y aura pas grand monde à se plaindre... sauf peut être à terme les clients particuliers quand ils verront la facture enfler.
scanlan75018
EDF se fait pas de fric sur le mec au fin fond de l'ardèche quand tu vois ce que ca coute de mettre une ligne...

Encore une fois, le problème est assez simple : moins on est capable de produire, moins on investit dans les infrastructures, plus l'électricité est chère (loi de l'offre et de la demande) et plus le système est fragile (ca c'est la loi d'ohm et ses petites soeurs...).

Bon que le prix augmente tout le monde semble d'accord là dessus (moi pas trop mais bon...), par contre ce qu'il faut bien voir, c'est qu'à tout disséminer, tu ne peux plus contraindre qqn à construire des moyens de production nouveaux... et pourtant la conso augmente un peu plus vite que la croissance)
Bref, en 2012 (donc demain), on aura probablement des problèmes d'approvisonnement à la pointe.
D'où problèmes énergétiques au niveau du pays...

Bref tout ça c'est un grand problème de politique énergétique et de politique européenne, et c'est pas tout simple...

Les questions sont les suivantes :

-> faut il remettre en cause la péréquation tarifaire ?
-> comment garantir l'approvisionnement de tout le monde en électricité en permanence
-> comment gérer le démentellement et le remplacement des centrales nucléaires
-> comment financer tout ça...

Une des solutions simplistes pourrait etre de garder une production "nationalisée" où l'état investit et où toute la production est mise sur la bourse...

Ca marcherait bien si l'electricité était un bien stockable et facilement transportable...
mais dans la vraie vie c'est pas simple de concilier optimum économique et sécurité de l'approvisionnement de tous les clients
Retraité de G.com. Le bon coin suffira pour les PA.

Les dinosaures sont partis, les discussions sont impossibles et les mouches ont mal au derrière.
duss80
  • Custom Cool utilisateur
Un excellent article du Monde sur les risques d'une privatisation d'EDF

analyse
EDF : une privatisation à risques nucléaires, par Laurent Mauduit
LE MONDE | 26.10.05 | 13h39 • Mis à jour le 26.10.05 | 13h39


Qui osera, en France, prendre position contre une privatisation ? Voilà belle lurette que le débat est clos ! Depuis que la droite, au milieu des années 1980, a fait de la cession des actifs publics l'une des priorités de sa politique économique et que la gauche, notamment avec Lionel Jospin, lui a emboîté le pas, sortant du "ni-ni" (ni nationalisation ni privatisation) édicté pendant un temps par François Mitterrand, la controverse s'est presque éteinte.

Dans le cas d'EDF, le Parti socialiste vient cependant de faire un pas en arrière. Alors qu'en 2002 Laurent Fabius avait pris position, en prévision de l'élection présidentielle, pour une privatisation partielle et Dominique Strauss-Kahn pour une privatisation totale, tous les hiérarques socialistes sont maintenant d'accord pour critiquer l'ouverture du capital.

Mais, pour beaucoup, la nouvelle doctrine est plus affaire de tactique que de conviction. Car, pour l'essentiel, l'affaire est entendue : dans le grand débat économique sur les rôles respectifs de l'Etat et du marché, les promoteurs des privatisations ont définitivement gagné. Et les détracteurs de ces mêmes privatisations ont perdu. Ne se souvient-on pas, par exemple, que, se livrant exactement à la même valse-hésitation en 1997, Lionel Jospin avait exclu avant les législatives toute ouverture du capital de France-Télécom, au motif qu'il s'agissait d'une entreprise de service public ? Ce qui ne l'avait pas empêché, sitôt les élections passées, de mettre en chantier cette même ouverture du capital.

Dans le cas d'EDF, on pourrait donc penser que les socialistes mènent un combat d'arrière-garde. Pour la forme, ils protestent contre la privatisation partielle, mais, sur le fond, ils ne sont guère assurés de leur position.

Question de simple bon sens : pourquoi, après avoir organisé la privatisation partielle de l'entreprise publique France-Télécom, refuser, dans un sursaut d'archaïsme ou de démagogie, celle de l'entreprise publique EDF ?

Si l'on met de côté les positionnements de circonstance, il faut pourtant s'attarder un moment sur cette question beaucoup plus lourde de conséquences qu'il n'y paraît : est-on vraiment sûr que la privatisation partielle d'EDF est exactement de même nature que celle, réalisée, de France-Télécom ? Eh bien, non ! Entre les deux opérations, il y a une différence de taille. Une différence qui peut s'énoncer simplement : le secteur du nucléaire, qui est au cœur de l'activité d'EDF, n'a en vérité rien à voir avec celui des télécommunications. Et cette différence-là pourrait s'avérer explosive pour les finances publiques.

Que sait-on en effet de ce que pourrait être le coût du démantèlement de ces centrales nucléaires et du traitement de ces déchets, dont la durée de vie, pour ceux de haute activité, pourra s'étaler sur des milliers, voire des centaines de milliers d'années ? En vérité, pas grand-chose. Les rapports se sont multipliés ces dernières années, et les évaluations ont fortement changé, selon les hypothèses retenues.

Ce que l'on sait, c'est que cela se chiffrera en dizaines de milliards d'euros : près de 63 milliards d'euros, avait estimé la Cour des comptes dans un rapport publié en début d'année. Et pour l'enfouissement profond des déchets les plus dangereux, des sommes tout aussi fantastiques sont évoquées : de 15 à 30 milliards d'euros de plus.

Pourquoi une telle imprécision dans les chiffrages ? La réponse coule de source : les coûts seront fonction des choix technologiques ­ – choix que l'on ne connaît pas encore. Et qui assumera la charge financière afférente ? On ne le sait pas plus. Tout juste peut-on craindre que la décision soit prise en catimini par décret, sans débat au Parlement. Sur le papier, de nombreuses solutions sont possibles : d'un pays à l'autre, il existe des schémas où les producteurs d'électricité sont responsables de leurs déchets sans limite de temps, ou alors seulement responsables jusqu'à l'entreposage ou jusqu'au stockage de ces déchets, l'Etat ou un gestionnaire ad hoc prenant ensuite le relais.

En se prononçant pour une ouverture précipitée du capital d'EDF avant même d'avoir arrêté et dévoilé les choix technologiques qui engagent la vie des Français, et surtout celle de leurs enfants et petits-enfants ­ – et puis aussi avant même d'avoir annoncé qui assumera la lourde charge financière de ces choix ­–, on devine dans quel sens, implicitement, le gouvernement veut avancer. Comme il est inconcevable qu'un investisseur privé entre au capital d'EDF en sachant qu'il devra assumer à l'avenir un risque financier qui pourrait se révéler majeur, la tentation sera grande de soumettre l'entreprise à un prélèvement pour solde de tout compte, le financement sur le très long terme des déchets reposant ensuite sur les finances publiques.

Le bilan étant ainsi nettoyé, EDF ­ – qui s'est toujours refusé à "sanctuariser" dans des fonds dédiés des provisions pour financer les charges futures ­ – pourra ainsi devenir une entreprise attrayante pour la Bourse.

SCÉNARIO RÉVÉLATEUR

L'opportunité pour les investisseurs pourrait d'ailleurs ne pas s'arrêter là. Quelle sera en effet la durée de vie des centrales nucléaires ? Restera-t-elle fixée à quarante ans, comme cela a été décidé en 2004 ­ – unilatéralement par EDF, au seul motif d'enjoliver ses comptes, contre trente ans auparavant ? Ou la tendance sera-t-elle, suivant les options prises aux Etats-Unis, de relever la barre vers les soixante ans ?

On comprend l'intérêt pour des capitaux privés que la privatisation partielle intervienne vite : un possible allongement complémentaire de la durée de vie des centrales générera en leur faveur de fantastiques effets d'aubaine. A titre d'indication, l'allongement à quarante ans avait gonflé les résultats semestriels d'EDF de 1,8 milliard d'euros dans ses comptes 2003.

Les enjeux de cette privatisation sont donc considérables. Dans son rapport, la Cour des comptes les avait bien cernés : "Le risque existe, dans le cadre d'une ouverture du capital d'Areva et d'EDF dans des marchés devenus fortement concurrentiels, que les conséquences financières de leurs obligations (...) soient mal assurées et que la charge en rejaillisse in fine sur l'Etat."

C'est le scénario qui prend forme. Un scénario révélateur du libéralisme à la française : on privatise les profits, et on socialise les pertes. Sauf que, dans le cas présent, l'adage risque de prendre un relief sans précédent. Tant les profits pourraient s'avérer considérables. Et les risques financiers pour l'Etat explosifs.

Le gouvernement joue donc d'un mauvais argument en faisant valoir que les besoins d'investissement d'EDF nécessitent une ouverture urgente du capital de l'entreprise. D'abord, d'autres sources de financement que celles du privé existent. Et puis, surtout, les enjeux en cause ­ – sociétaux, environnementaux... ­ – dépassent, et de très loin, la seule question de la politique d'investissement d'EDF.

C'est l'histoire du pompier pyromane. Le ministre des finances, Thierry Breton, bat les estrades, s'inquiétant que la France vive "au-dessus de ses moyens" et que la dette publique devienne exorbitante. Mais, par ses décisions – ­ comme hier celle de la soulte d'EDF ou de La Poste ou à présent celle de la privatisation partielle de cette même entreprise EDF ­–, il accélère la dérive qu'il fait mine de combattre. Dit méchamment, c'est de la petite politique. Car on devine par avance l'invraisemblable principe qui va guider cette privatisation : le pollueur, ce sera EDF ; les payeurs, ce seront les générations futures ; et les "profiteurs", ce seront les actionnaires.

Laurent Mauduit
Article paru dans l'édition du 27.10.05


Et l'adresse
http://www.lemonde.fr/web/arti(...).html
Always look on the bright side of life...
http://www.soundclick.com/band(...)89144
Ced777
  • Vintage Méga utilisateur
Le prolongement de la durée de vie des centrales (60 ans) est pour ma part, une chose pour ainsi dire acquise... Est-ce un risque pour autant? Pas forcément quand on sait ce qu'est réellement une centrale et comment elle est fabriquée et maintenue.
Maintenant je comprends que ca inquiète et pose des interrogations.
scanlan75018
bah y a quand même des incidents de temps en temps dans les centrales..

Et puis c'est comme les voitures, même ca tourne encore à 300 000 km, ca tombe souvent en panne...

Espérons que l'EPR fonctionnera correctement et rapidement... parce que sinon...

Bon sinon, pour une fois assez d'accord avec le Monde (qui n'écrit donc pas toujours des conneries).

On revend les bijoux de famille (qui rapportaient assez à l'état puisqu'on se faisait régulièrement ponctionner nos comptes)...

Enfin plutot on s'empêche d'en profiter pleinement.
l'état restera actionnaire (pour le moment) et ne revend rien ici, il écite juste de mettre la main à la poche pour financer l'entretien des ses bijoux...
Seulement il ne sera plus seul à décider pour les dividendes
Retraité de G.com. Le bon coin suffira pour les PA.

Les dinosaures sont partis, les discussions sont impossibles et les mouches ont mal au derrière.
Ced777
  • Vintage Méga utilisateur
Ced777 a écrit :

Tant que le Statut du personnel reste inchangé, il n'y aura pas grand monde à se plaindre... sauf peut être à terme les clients particuliers quand ils verront la facture enfler.


Tiens ils en parlaient aux infos ce matin....
Les assoc de consommateurs commencent à s'affoler, les prix des particuliers vont augmenter avec l'ouverture du marche à la concurrence et la disparition de la péréquation tarifaire.... déjà 500 000 foyers vont voir leur facture augmenter (ceux en tout électrique, les logements neufs et ceux qui se fournissent déjà hors EDF).

Je vous l'avais bien dit... il y a plus d'un an déjà...

Ya plus qu'à laisser Sarko tout privatiser, ça fera des économies pour l'Etat (mais pas dans les budgets des citoyens...)

En ce moment sur backstage...