Bobo Parisien a écrit :
el slïder a écrit :
mais puisqu'on vous dit que si vous n'avez pas un Master d'histoire de l'art et un Qi de 180, vous n'y comprenez rien!
Je n'ai même pas le bac, tu dois donc être bien plus diplômé que moi... Mais au regard du niveau médiocre des étudiants en deuxième ou même troisième cycle universitaire en France (je pense a des thésard barbichus comme angèle) , particulièrement en ce qui concerne la culture générale et les sensibilités artistiques... ça ne m'étonne pas vraiment.
C'est un fait : dans mon métier, la sensibilité artistique et la culture générale, tout le monde s'en branle. Je te parle même pas de la cohérence esthétique (surtout en Afrique). Mais j'ai jamais prétendu vivre pour l'art et la culture, c'est une passion avec tout ce que cela comprend de légèreté et je vis très bien comme ça: mon taf me permet de me payer des belles grattes et des concerts de Dany Brillant sans me poser de questions. Et j'ai même la prétention d'être plus culturé que la moyenne.
Bobo Parisien a écrit :
Non ! S'intéresser et essayer de faire corps avec les problématiques esthétiques de son époque... ça demande bien plus qu'un pauvre investissement universitaire... C'est un engagement total, marginal et réellement désintéressé... Heureusement, que certaines personnes intègres continuent a l'incarner, face au rouleau compresseur de la niaiserie de la subjectivité de masse...
Ben non... "s'intéresser et essayer de faire corps avec les problématiques esthétiques de son époque" c'est pas un du... Et ça n'a aucun rapport avec le formatage universitaire, ça serait extrêmement réducteur. SI comme tu le dis c'est un engagement marginal, c'est qu'il y a des sujet peut-être un peu plus importants que de savoir si les chemises à carreaux c'est esthétiquement cohérent avec les poils sous les bras.
En somme, pendant que certains concentrent leur intelligence sur des conneries, d'autres concentrent leur connerie sur des choses intelligentes. Toi, tu as réussi l'exploit de concentrer ta connerie sur des conneries et rien que pour ça tu me fascines.