Je ne vais pas me lancer dans un exposé sur l'évolution du pouvoir monarchique en France, je n'en ai pas l'envie ni même les moyens. Il faut simplement éviter de tomber dans la caricature que les Révolutionnaires ont fait de l'Ancien Régime notament par le biais du mythe de la "lettre de cachet" -et qui s'opère à chaque changement fondamental de système politique et/ou de pensé- comme l'ont fait les humanistes de la Renaissance avec le Moyen-Age (d'ailleurs, rien que le terme "moyen-âge", on devrait plutôt parler "d'époque Médiévale"), ou en France les soixante-huitards avec l'avant Mai 68.
Bref cette réputation de droit de vie et de mort sur ses sujets et en grande partie infondées. Le système judiciaire de l'Ancien Régime était certes violent (la fameuse question préparatoire) et le Roi avait certainement des "services spéciaux", mais il n'était sûrement pas tout puissant. D'abord puisque depuis Louis XIV, ses successeurs ont été faibles dans leurs règnes (opposition systématique du Parlement de Paris aux réformes du royaume, manque de mises en scène du pouvoir, timidité, lâcheté) et que l'organisation même de l'Etat liait les mains du Roi (Officiers possesseurs de leurs fonctions dans la finance, la magistrature...).
Bref quand on sait que environ 1000 parlementaires , dont seulement 200 à Paris ont bloqués toute réforme du pays pendant 20 ans en vient à la conclusion que si le pouvoir monarchique avait vraiment droit de vie et de mort sur ses sujets, il ne se serait pas déranger pour l'exercer sur ces géneurs. Le droit de vie et de mort sur les citoyens (puisque c'est de cela qu'il s'agit maintenant, c'était plutôt l'apanage des révolutionnaires.
N'empêche, si l'aristocratie était vraiment applicable, ce serait cool
Désolé pour l'orthographe, j'ai la flemme de me relire.
"Un disque de Minnie Riperton et on baise comme des otaries".