numero27 a écrit :
passer une soirée dans une boite de nuit moche rempli de gens que l'on connait pas avec de la mauvaise musique trop forte, des alcools hors de prix, une interdiction de fumer, faire en plus la queue sans avoir l'assurance de pouvoir rentrer même en payant, tout ça avec derrière la tête l'idée d'y aller pour effectuer une parade nuptiale débile devant des pétasses avinées est un concept absurde qui me dépasse totalement.
mais de là à empêcher les gens de le faire, je trouve ça excessif.
par contre je comprend tout à fait la nécessité de se droguer pour endurer un tel calvaire.
À l'automne 88 je suis sorti pour la quasiment seule fois en boîte de toute ma vie. La seule raison que j'avais d'accepter de m'y faire traîner était que j'étais noir comme un four : anniversaire abondamment arrosé au J & B. Une fois sur place il n'était plus question de drague : j'y ai pratiqué la seule danse que je connaisse, le pogo. Il y a eu un cercle de vide autour de moi, parfait. Là dessus je me suis attaqué à la téquila sunrise, la deuxième m'a descendu en flammes. J'ai fondu par terre comme un Miko tiède et un videur m'a éjecté. J'ai eu un éclair de lucidité et je me suis dit "tous les autres seront dehors dans un quart d'heure" et c'est ce qui s'est produit. Ils m'ont ramené alors que je continuais à téter du whisky coca ; rétrospectivement je me demande comment j'ai seulement pu mettre la clef pour ouvrir. Je me suis crashé sur le lit comme un bombardier abattu par la Flak et voilà, c'était ma soirée en boîte. Donc sur le sujet je te suis, numéro 27.