Petit Lutin a écrit :
ratm blues a écrit :
Petit Lutin a écrit :
Ce qu'il faut assimiler en fait c'est que les mouvements de caméra, ben c'est vous !
(De ce fait je ne pense pas avoir besoin de vous expliquer le sens du travelling arrière quand on voit michael pitt jouer de l'autre côté de la fenêtre)
en fait c'est comme si on se tenait a la place de la caméra et qu'on fesait partit de la scene, on vie l'histoire.
oué c'est un beau type de mis en scene mais c'est dur a adopter quand même... mais n'empêche que je vais tout de même le regarder
En réalité, c'est ce que chaque plan de chaque film représente.
La philosophie du cinéma est d'impliquer le spectateur, ainsi un panoramique (rotation de la caméra sur son axe) représente un suivi cérébral (en gros tu ne bouges, pas tu est statique, tu es en position de voyeur) alors qu'un travelling tu deviens acteur, tu bouges et tu participes à la scène. Et puis le zoom, c'est encore autre chose ...
Mais bon ensuite ça varie souvent dans chaque film, chacun a son usage, mais normalement le but principal c'est cela.
Ensuite il y a les navets qui mettent des travelling seulement parceque c'est joli ...
Je suis tout a fait d'accord, les montages dans les films sont souvent là pour facilité une narration. Et de fait, les scene en un seul plan sont relativement compliquée à mettre en place et représentent une "performance" du réalisateur. (un peu comme enregistrer un album live
)
La haine, le Fabuleux Destin D'Amelie Poulain ou Irreversible par exemple ont des scenes entières filmée sans coupures. Ca place vraiment le spectateur dans le film, meme si l'action est relativement restreinte.
Par contre je trouve ce genre de plan abusif et exagéré dans ce film. Il y'a d'autre moyen de filmé le temps qui s'ecoule longtement, de façon plus technique certe, mais qui permet de gagner du temps de pellicule pour autre chose.
"En fait on peut se demander si le mot 'télévision' est celui qui correspond à cette circulation extraordinaire, nouvelle, libre des images et des sons que l'on peut imaginer pour l'avenir. Tout ce que vous voyez arriver par le canal de ce câble, implique une participation active de chacun. Au fond, on ne trouve pas de mot. J'attend que des professionnels de la langue trouvent un mot nouveau qui définira très bien cette possibilité extraordinaire de circulation des informations."
Jean D'Arcy, 1969