Si les souffrances imposées chaque années à des centaines de milliards d'êtres sensibles t'indiffèrent, tu n'es peut-être pas quelqu'un d'aussi fréquentable que tu aimes à le penser (
)
El Phaco a écrit :
C'est bien là qu'est le coeur du problème qui agite tout le monde a longueur de page ici : la vocation universaliste du veganisme. Puisqu'il est (en tout cas me semble) intrinsèquement universaliste, ce courant fera nécessairement face à une opposition farouche de la part de gens qui refusent qu'on leur impose d'être vegan. Je parle du point de vue, disons, philosophique, j'ai bien conscience des puissants lobbies industriels qui tirent de l'autre côté.
Bien sûr que le mouvement est universaliste. Mais s'il doit y avoir évolution globale en ce sens, elle ne se fera pas sous la contrainte : de plus en plus de gens se rendent compte qu'il est immoral d'ôter la vie à un être sensible pour des raisons à la con
On doit pouvoir comparer ça à l'évolution de nos sociétés sur la cigarette, par exemple.
manulonch a écrit :
Redstein a écrit :
tuer un être sensible pour le plaisir est foncièrement avilissant
Je ne le tue pas pour le plaisir de le faire souffrir, la souffrance animale est inutile on est d'accord.
Je le tue pour le manger... y'a un belle nuance.
Tu le tues
pour le plaisir, futile et immoral, de le manger : là est la juste nuance
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'
http://fermons-les-abattoirs.org
- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)