Manu, suffit de te relire, en commençant par exemple par ton troll d'hier re. dentifrice au bacon.
Blow Up a écrit :
Redstein a écrit :
Blow Up, j'ai lu Animal Liberation il y aura bientôt un an, et je t'ai même conseillé de le relire il y a quelque temps - ça ne serait vraiment pas du luxe vu ce que tu sembles en avoir retenu ( et « dérives utilitaristes », ça n'a strictement aucun sens)
Bah, il y a quelques mois sur ce même forum, dans le topic antispeciste, tu m'avais dit que tu ne l'avais pas lu, juste des extraits, maintenant tu l'as lu depuis un an
Et il n'y a rien qui t'a dérangé dans ce bouquin ?
Ça fait bien plus de temps que ça... Il passe vite, ce con...
Et non, absolument rien ne m'a dérangé, sinon dans les faits incontestables et atroces qu'il présente, évidemment. Mais la démarche de l'auteur, sûrement pas, d'autant qu'elle est simplissime et tout à fait pragmatique (contrairement à celle des Français, qui ne peuvent généralement s'empêcher de foutre de l'idéologie partout) : on regarde le monde et on constate qu'il marche sur la tête... C'est même une démarche qui devrait t'être pas mal familière
Blow Up a écrit :
Redstein a écrit :
Pour le reste :
évidemment que seuls les humains se préoccupent d'antispécisme. Il n'y a pas de paradoxe, sauf à s'obstiner à exiger de la part des non-humains une réciproque qui n'a pas lieu d'être, sinon aux yeux du carniste mal dans sa peau
C'est pas la question de demander une réciprocité, c'est la question du "de quoi je me mêle" , il faut vraiment être tout en haut de la chaine alimentaire pour se poser ce genre de question,
la nature n'est pas antispéciste, c'est une
construction artificielle l'antispécisme avec
une morale et des postulats qui peuvent vite déraper.
Tu aurais recours à l'argument de nature dans un autre domaine ?
TOUT ce que nous autres humains concevons/réalisons est par définition artificiel : ce n'est pas en soi un problème - c'est ce que nous sommes.
Le bouquin ne définit aucune morale, mais en appelle précisément à nos conceptions morales les plus fondamentales.
De même, il n'y a pas de postulat, mais le constat que la capacité de souffrance et la conscience de soi des non-humains doivent être prises en compte, comme nous le faisons pour l'humain - qu'il faut intégrer « les êtres sensibles dans notre sphère de considération morale ».
Enfin : tout peut déraper... mais ce n'est pas une raison pour ne pas tenter de prendre le virage
Masha a écrit :
Que devient l'Insolente Veggie ?
...et Rastacouair ?
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'
http://fermons-les-abattoirs.org
- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)