manulonch a écrit :
Tu sais bien que c'est inutile de discuter entre personnes qui n'acceptent pas les arguments des autres.
Je trouve ça bien que tu ne veuille plus profiter d'animaux qu'on tue pour diverses utilisations. Bravo, c'est bien, et je suis très content que ça te fasse plaisir.
Mais un jour passé tu t'es rendu compte que c'est mal, tu en a été persuadé, tout seul ou pas, ma phrase était donc correcte.
Mais moi, j'assume bien de bouffer des trucs morts ou issus d'une potentielle utilisation abusive ou pas d'une bestiole.
Que ce soit bien ou pas, dissonance cognitive ou pas, je m'en tape tu le sais bien. Ça me fait plus de mal de savoir que des gamins crèvent dans des mines de minerais rares ou dans des usines au Bangladesh, donc encore une fois, si tu veux donner un sens à ta vie, vas aider des gamins au lieu de te soucier des poules hors sol.
Je souhaiterais rebondir là dessus, de par mon expérience personnelle.
Mon point de vue est bien entendu influencé par le fait que je sois un européen occidental, vivant de manière que j'estime correcte, ayant accès à l'information et à la culture de manière libre (je n'ai pas dit facile...).
Pour utiliser des termes appréciés ici, je suis passé d'un extrême à l'autre, car j'ai toujours adoré la viande, d'autant plus à partir du moment où j'ai pu me permettre de m'en offrir de qualité.
J'avais beau voir les vidéos diverses et variées, je ne faisais clairement aucun lien entre toutes ces choses, et je le savais et l'assumais car j'étais informé.
A un moment, j'ai passé les 30 ans, mon père a eu un cancer, lié selon les médecins en grande partie à l'ensemble de sa carrière de "bon vivant", et je me suis aperçu que j'étais sur cette voie (115 kg à l'époque).
Attention cela ne m'a pas fais devenir vegan, par contre j'ai décidé de me prendre en main comme on dit, et de varier mon alimentation et l'améliorer, pour ma santé tout simplement.
Ce n'est qu'après que ma réflexion a évolué, en voyant que je parvenais à me passer de tous ces produits, à force de voir les images, d'entendre les arguments, ce fut au final assez court une fois la graine semée dans mon esprit, mais a été l'aboutissement d'une bien plus longue réflexion et prise de conscience.
Enfin à l'époque je voyais cela comme un aboutissement, mais je me suis aperçu que ce n'était qu'un commencement, car le veganisme m'a amené ensuite à m'intéresser à l'ensemble des sujets de consommation: l'écologie, la santé, et l'humain car il ne faut jamais oublié que tout vegan est, contrairement à un argument fallacieux souvent cité, très impliqué dans l'humain, de par simplement le fait qu'il parvient à s'inquiéter du sort des non humains, et agit en général en ce sens, rien que dans ses achats.
Si je me revois avant, l'humain ne m'intéressait guère; aujourd'hui, je suis loin d'être parfait sur tous ces points, mais j'agis et fait de mon mieux.
Par cela, je pense à présent pouvoir dire que devenir vegan a fait de moi une personne meilleure globalement que celle que j'étais.
Ce pavé a juste pour vocation de montrer que le cheminement est loin d'être une évidence, se rappeler d'où on vient est important.
Si je sais être virulent, c'est envers les personnes comme beaucoup de forumeurs ici, que j'estime aptes à recevoir l'information, à la comprendre.
Je ne vous dirais pas que vous avez le temps, qu'il faut le faire à votre rythme toussa, il y a suffisamment de bisounours qui le feront, j'estime que si j'ai réussi à le faire, pour ce que je pense être mon bien, et j'irai même jusqu'à dire pour le bien de tous, humains et non humains, vous en êtes tous capables.
En quelques mois, j'ai un couple d'amis et une collègue qui s'engagent dans la démarche, et je ne les ai pas saoulés spécialement, j'ai juste été moi, toujours constant dans mes propos et mes actes.
C'est pour moi bien plus important que d'essayer de convaincre qui que ce soit ici ou ailleurs sur le net.
Donc n'oubliez pas que le veganisme prône le bien de tous.
Il n'y a qu'une chose que je ne tolère pas, les trolls comme celui présent fréquemment ici même, dispensant sans filtres de fausses vérités et qui, sous couvert d'anonymat, se délectent à générer le conflit et à noyer l'information.
Ceux là n'auront toujours que mon mépris, mais je ne laisserais jamais passer pour autant, car ils sont selon moi nocifs pour tous.