C'est trop de boulot de répondre à tout le monde dans un seul post - ça sera au coup par coup aujourd'hui.
TimeBomb a écrit :
Redstein a écrit :
Eh bien réjouis-toi : seule ta conscience pourrait actuellement te faire modifier tes habitudes.
Oui m'enfin quand on te lit on sent bien en filigrane une volonté de nous imposer ta propre éthique. Et ça ce n'est guère réjouissant. Il me semble que ce que chacun veut bien mettre dans son assiette est affaire individuelle
Je l'ai longtemps pensé, mais comme indiqué hier, je m'abstenais soigneusement de penser la question
Donc non, ça n'est pas affaire individuelle quand on y met des êtres sensibles qui n'ont rien à y faire...
...sachant que la viande est pour ainsi dire une friandise, et certes pas un aliment nécessaire.
En d'autres termes, il y a une évolution des consciences qui se fait peu à peu, et qui, idéalement, débouchera sur une interdiction de l'exploitation animale, un peu à la façon de ce qui s'est fait pour le tabac, mais pour d'autres raisons, bien sûr.
Ce qui me rappelle la déclaration de la ministre de l'agriculture du Shadow Cabinet de Jeremy Corbyn :
Treat meat eaters like smokers
Elle s'en est pris plein la tronche pour sa peine, mais cette affaire montre que les choses bougent
TimeBomb a écrit :
Personnellement je me fous totalement du fait qu'un animal passe de vie à trépas pour finir dans mon assiette et, malgré tous tes efforts, je n'en tire aucune culpabilité.
Vi, je le comprends parfaitement. Il m'a fallu un paquet d'années pour évoluer sur cette question.
Tu as vu la conférence de Melanie Joy ?
TimeBomb a écrit :
Et mon corps aussi c'est mon affaire, et en l'occurrence pour ce qui me concerne je ne le vois pas comme un sanctuaire à préserver. Je bois, je fume, j'aime la bonne bouffe, y compris la viande et le gras et, pire de tout je me reproduis. C'est ma façon personnelle d'être en "accord avec moi même" pour reprendre ton expression, et ce que les hygiénistes de tout bords cherchent à me retirer.
Pas d'hygiénisme en ce qui me concerne : j'ai décrit le résultat de mon passage au véganisme parce qu'on m'avait posé la question, mais mes motivations ne sont au premier chef liées ni à la santé, ni à l'écologie - ce qui ne m'empêche pas d'accueillir avec plaisir ces effets secondaires bénéfiques...
...et ne me pousse pas à cracher sur un bon single malt le week-end.