TimeBomb a écrit :
Redstein a écrit :
jjloco a écrit :
La morale c'est une construction sociale
Et ?
Tu n'as aucune morale personnelle ?
C’est toujours délicat de parler pour les autres mais j’imagine qu’en évoquant la morale comme construction sociale jjloco a voulu, précisément, mettre en avant son caractère intrinsequement personnel (qu’il rectifie le tir si je suis à côté de la plaque).
Personnel mais pas nécessairement déconnecté des réalités...
TimeBomb a écrit :
De ton côté tu semble tirer du caractère prétendument éthique de ta démarche qu’elle constitue en soi une universalité.
C'est le contraire : le système carniste est universel et parfaitement concret, et en tant que tel, il ne peut (ne devrait) susciter qu'une belle unanimité sur le plan éthique chez les
honnêtes gens - position éthique suivie d'effets dans le monde réel : le véganisme.
jjloco a écrit :
Je suis complice de tellement de choses rien qu'en existant..
Évidemment. Et comme tout le monde, tu agis à ton échelle
jjloco a écrit :
JJe suis déjà passé par une phase où je me réfreinais de faire pas mal de choses pour des raison morales. Je ne m'en sentais pas mieux, entre autres parce qu'il y avait toujours une nouvelle raison de compatir à la souffrance ou aux dégâts générés..
Oui, le danger est de ne plus s'accorder le droit d'exister... Et d'autant plus quand on croule sous les images d'atrocités 24/7.
Mais autant on ne peut pas grand chose contre la malfaisance humaine qui s'exerce à coup de bombes et de crédits toxiques, autant on a des moyens d'agir à sa propre échelle...
Un(e) vegan(e), c'est un témoin, un poil à gratter qui empêche les carnistes de se rendormir complètement
jjloco a écrit :
Pour répondre à Timebomb: oui, la morale c'est subjectif...
et donc j'ai bien la mienne à moi, je ne tente pas de l'imposer aux autres. D'autant que sur certaines questions je me sens incapable de trancher.
Tu ne vas pas me dire qu'argumenter, c'est chercher à IMPOSER un point de vue ? Pas toi ?
Sur la question du zoocide mondial, c'est pas si difficile de trancher, nan ?
D'ailleurs :
jjloco a écrit :
En attendant j'estime que manger 2 filets de poulets élevés en liberté par semaine me paraît un bon compromis entre mon envie de respecter ma condition d'omnivore, la réduction d'un impact écologique et la limitation de la souffrance animale.
...tu es sur la bonne voie, il me semble.
Il te reste à prendre conscience du fait que ta « condition d’omnivore » te donne une grande latitude côté alimentation...
...et que les animaux ont un droit intrinsèque à la vie, vie que nous ne sommes plus autorisés à prendre dès lors que nous avons suffisamment évolué pour pouvoir nous en passer sur le plan alimentaire.
quantat a écrit :
Redstein a écrit :
De nazis, non, mais (à te lire) de pantins déculturés, on le dirait bien...
Nous y voilà : stratégie guerrière : déshumaniser ton ennemi de sorte que sa mise à mort ne soit pas un homicide ....
T'es plus très loin du passage à l'acte finalement
Tu n'es pas mon ennemi, juste un drogué de la mauvaise foi qui a grand besoin d'un coup de latte dans son cyber-c*l de temps à autre.
jjloco a écrit :
Redstein a écrit :
Thrillseeker a écrit :
Prévenez audioprint, Redstein va débarquer !
C'est malin
Le tabou sur les images d'abattoir est un outil précieux ici : il met en évidence l'hypocrisie des Jasumpô, il interdit aux panurgo-papillesques de nier l'immoralité du système meurtrier dont ils sont complices.
Ces images sont pourtant diffusés sur des chaînes nationales à heure de grande écoute. Généralement il y a un petit mot pour prévenir le public et un peu de floutage quand c'est trop trash. Le résultat demeure assez choquant et cette stratégie arrive à faire changer les choses, côté consommateur comme fabriquant. Reste à voir dans quelle mesure on a l'équivalent du greenwashing avec la cause animale...
Oui, ces images ont un impact... mais dans notre landernau backstagien, il suffit désormais d'appuyer là où ça fait mal : l'interdiction de les poster
(Ou de poster des BD de l'Insolente Veggie, dont l'un de ses ennemis déclarés veille en toute bonne foi au respect du droit d'auteur
)