Lao a écrit :
On ne travaille pas pour le plaisir gustatif mais pour avoir un salaire.
De mon point de vue y'a pas pire que boucher comme karma; à part assassin (sous toute forme) peut être. Je suis plus porté à les plaindre qu'à les insulter.
C'est pourquoi dans beaucoup de sociétés orientales, les métiers touchants aux corps (animaux ou humains) sont les plus "bas" dans la hiérarchie sociale tels que les Burakamin au Japon ou les Dalits indiens. Même en Europe on peut pas dire que ce sont des métiers "considérés".
Redstein a déjà posté des trucs sur la dissociation mentale, j'y reviendrais pas. Mais globalement, les gens qui arrivent à ce genre de métiers n'en ressortent que rarement indemnes, sans compter qu'ils étaient déjà un peu à part du monde du travail.
Deadproz a écrit :
Je vois pas en quoi tuer une poule ou pêcher un poisson est de la torture, sachant que dans les deux cas on les assomment...
Ils n'ont même pas le temps de comprendre ce qu'il se passe.
Je veux bien être contre l’abatage industriel et l'élevage de masse, mais ça s'arrête là.
Sauf que j'ai rarement vu un poisson se faire assommer à la pêche, et je doute que toutes les poules soient des "privilégiées".
Si tu veux de la torture, regarde les cours d'école, tu vois bien que quand 4 gamins s'extasient devant un ver de terre en train de clamser (si le ver de terre souffre), ou avec un lapin à moitié mort (véridique) à taper dedans et rigole c'est pas juste des actes isolés : la torture est "ancré" dans la culture à autant d'échelles qu'elles soient individuelles, ou collectives dans le cas d'abattoirs. Qu'on me fasse pas croire que l'éleveur local prend des pincettes pour assommer ses animaux, pour avoir eu un grand-père qui faisait dans la cochon, il a jamais pris la peine pour limiter sa souffrance, après les temps changent peut-être....