Redstein a écrit :
2pattesnon a écrit :
3 mois ! Tu y vas fort, commence par proposer une semaine ce sera déjà un début ...
La durée de l'expérience est laissé à l'appréciation de chacun.e, bien sûr.. mais une semaine, c'est ptêt un peu court ?
2pattesnon a écrit :
C'est fou je pensais à ce topic l'autre jour, quand chez des amis (éleveurs, producteurs) nous mangions un sauté d'veau ... je sais c'est mal, mais qu'est ce que c'est bon !!!
Question de point de vue...
« Reste le veau. Il a été privé de l’affection dont tous les enfants mammifères ont besoin. Ce peut être soit un mâle, soit une femelle.
Dans le premier cas, il va être conduit dans un centre d’engraissement où il passera sa très courte vie enfermé, dans une stalle individuelle ou collective, où il aura très peu de place pour se déplacer et où il n’aura rien à faire de ses journées. Son alimentation sera calculée pour qu’il soit anémique, afin que sa viande soit blanche. Enfin, au bout de six mois, il sera conduit à l’abattoir.
Si le veau est une femelle, elle risque de vivre le même cauchemar que sa mère. Mais si sa croissance n’est pas assez rapide, ou simplement s’il y a déjà trop de femelles, elle subira le même sort que les veaux mâles. Bref, de nos jours, la vache qui rit, cela n’existe pas, sauf dans les spots publicitaires. »
Thomas Lepeltier, « La révolution végétarienne »
« Les veaux sont écornés à une semaine/quinze jours. On leur applique un fer chauffé à 400 °C sur la tête à l’endroit présumé où les cornes pousseront plus tard. On brûle le cartilage et la peau avec. Certains éleveurs font ça avec de l’acide, d’autres laissent pousser les cornes et les coupent à la scie plus tard. Ils sont très rarement endormis car « on va pas endormir tous les veaux juste pour ça ! », « ils sont jeunes, dans deux jours ils ne s’en souviendront plus », « ça leur fait pas si mal »… Les éleveurs ont bonne conscience. Ils se disent que les animaux sont jeunes, et oublieront très vite cette souffrance. La douleur animale n’est donc jamais prise en compte. »
Une étudiante en BTS Productions Animales, dans Michelle Julien, « La vache à lait, Notre consommation, leur martyre »
« Sur une exploitation laitière, une vache avait mis bas pour la cinquième fois de sa vie. Son veau lui fut comme d’habitude retiré, mais au lieu de continuer à produire des dizaines de litres de lait par jour, cette fois son pis restait presque vide. On découvrit finalement que la vache avait donné naissance à des jumeaux et que, par un « choix de Sophie », elle avait livré un de ses veaux à l’éleveur et caché l’autre dans un bois en bordure de prairie. Chaque jour et chaque nuit, elle retrouvait et nourrissait son petit, le seul qu’elle ait jamais pu garder auprès d’elle – et qui lui fut ensuite retiré sans pitié. »
D’après le témoignage de Holly Cheever, vétérinaire, dans « Désobéir pour les animaux »
Pour le coup non, cet animal sacrifié, aura dans sa courte vie, vu et vécu dans un des paysages les plus grandioses que malheureusement beaucoup de Parisiens ne verront jamais ...
Ce n'est pas parce que c'est mes potes, mais dans ce coin (tu sais la fete des brasseurs dont je t'avais parlé) les producteurs ont une conscience, le sacrifice d'un animal, n'est pas chose aisé pour eux.