Pirate a écrit :
C'est clair que un grand motard vient de nous quitter...
Mais bon, dire la moto c'est dangereux, le scooter etc.... moaui
la cigarette c'est dangereux, l'alcool, le travail, les femmes, la cervelle de boeuf, la voiture, la vie aussi tient, il parait qu'on peut en mourir !
Chacun doit assumer ces choix....
Je fais de la bécanne depuis plusiuers années et je pratique la grimpe depuis 15 ans avec beaucoup de solo (non assuré) parcque j'aime ça et j'assume... je me prends par pour un super crac donc je suis conscient des risques....
Après y'a l'inconscience (prendre la route pour un circuit), le fric et la société de consommation (vendre des scoot et des 125 à tout le monde, surtout aux jeunes pleins d'hormones), l'hypocrisie du code la route (80 % des français estiment bien savoir conduire) et les drames (perdre son môme ou le retrouver dans un chariot parcqu'il faisait le con en scooter ou qu'un mec l'a shooté)....
Dans le cas présent, le débat est ailleurs...
un super champion de la bécanne est mort en course...ok ! pas d'assimilation avec 'la moto c'est dangereux....' paix à son âme et chapeau bas Monsieur !
A mon sens, la vie de quelqu'un ne se mesure pas aux nombres d'années passées sur terre mais a l'intensité des moments partagés et des expériences vécues....
Ce mec a vécu son trip jusqu'au bout et mort avec sa passion, peut on être triste pour lui ? Oui il est surement parti trop tôt, laisse peut être une famille épleurée, c'est peut-être de l'inconscience....j'crois pas ça fait partie du jeu et il le savait.
La question qu'il faut se poser sur son lit de mort, c'est : est-ce que ça valait le coup ?
100 % d'accord avec toi. C'est un peu facile de dire que la moto ou le scoot sont dangereux alors que dans les 3/4 des accidents mettant en cause un deux-roues, celui-ci n'est pas en tord.
Et quand bien même, ce n'est pas un véhicule qui est dangereux mais son conducteur. A ce titre, un ordinateur est dangereux (pédophiles sur le Net), de même qu'un bateau (noyades) ou un bon repas (indigestion).
Je pratique la moto depuis plus de 30 ans, la plongée sous-marine depuis aussi plusieurs années, deux activités dites à risques. Mais vivre, c'est aussi cela.
J'ai eu la chance de rencontrer Richard Sainct en janvier 2001 et de parler avec lui, juste après sa 2e victoire au Paris-Dakar sur BMW. C'était loin d'être une tête brûlée, un casse cou, il était plutôt quelqu'un de réfléchi mais aussi de passionné.
Enfin, n'oubliez pas que la vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible ; profitez-en à fond mais ne la gâchez pas.
Va en paix Richard.
J'ai connu l'époque des motos dangereuses et du sexe sans risque…