Votre travail vous passionne, venez nous en parler ici....

Rappel du dernier message de la page précédente :
voiceless
Kezaco08 a écrit :
Je suis infirmier, c'est une passion, j'aime ce métier, j'aide mes semblables, ça m'epanoui et mes collègues sont toutes des bombasses sexy dans leur blouse !
...
Non il n'y a rien a faire je n'arrive pas a faire semblant, ce taff est affreux, horaires nazes, patients qui majoritairement me prennent pour leur chien, sous pression toute la journée, et en plus toutes mes collègues sont laides et vieilles...


Comment ça ? tu n'as pas la vocation ? bon, contrairement a toi j'ai la chance d'avoir quelques aides soignantes jeunes et plutôt mignonnes. Mais sinon je peux pas blairer mon métier. Je peux pas supporter d'être traité comme une merde a longueur de journée par des blaireaux qui s'enrichissent sur mon dos ou des familles qui me prennent pour le larbin de service.

Je peux pas supporter d'avoir un salaire indécent malgré les responsabilités humaines que j'ai et je gerbe sur les gens qui pensent qu'on peux se contenter d'un salaire de merde parce-qu’on a la satisfaction de l'aide aux autres.

Et je trouve juste scandaleux de ne pas pouvoir justement "prendre soin" correctement des patients par manque de personnel et d'avoir pour seule réponse " pas de budget".

Et sinon, vous ça va ?
Invité
Mon métier passionne ... les autres !
50 à 60% de mes clients disent 'c'est le métier que j'aurai voulu faire' et quand c'est pas eux, c'est leur enfants
à une soirée, dès que l'on connaît mon métier, hop, je suis bon pour répondre à un tas de questions les concernant (ma femme aussi, on est associés) - ils oublient que je suis là pour m'amuser, pas résoudre leurs problèmes quand ils reçoivent un médecin à dîner, ils ouvrent leur chemise et lui demande de prendre leur tension ?

je suis ... je suis ... architecte

j'aime ça, ça fait 20 ans, et même si j'ai commencé ces études par pur hasard (je voulais faire de la BD) j'y ai pris goût et suis plutôt doué (dans le sens : ça ne me pose pas de difficultés et suis à l'aise, pas 'je suis un génie' ) et puis je travaille depuis 20 ans avec mon épouse, chez moi, c'est chouette aussi

pour en savoir plus : www.monoarch.be
numero27
Punaise mais qui veut faire architecte ???

"L'équitation n'est pas végane. Il ne s'agit pas seulement de ne pas faire souffrir les animaux, mais de ne pas les utiliser, ce qui est le cas. Une vraie interaction serait qu'un cheval sauvage vienne te voir de lui même, avec éventuellement un petit travail d'approche préalable, sans le brusquer, comme le renard et le petit prince."
Invité

quand on travaille dans un bureau (ce que j'ai dû faire pour mes stages), c'est en effet souvent ça
mais heureusement, j'en suis loin
BiZ
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    BiZ
    le 10 Sep 12, 13:29
joe_hb a écrit :
Ingénieur, c'est des Mathématiques, de la physique, de la théorie, encore de la théorie et peu de pratique...

Ca dépend ce qu'on appelle pratique. Surtout, pour faire des amplis à lampe, ça n'apportera pas grand chose de plus qu'un bts électronique.
If you think life's a vending machine, where you put in virtue
And you get out happiness, then you're probably gonna be disappointed.

marseillet: ben,oui.j'assume complètement mon status de parasite de la société.
et comme les français ont choisi de faire dans le social,c'est pas demain que je vais prendre le chemin de la boite!!!!!
Lao
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  • Publié par
    Lao
    le 10 Sep 12, 21:00
Ingénieur est un métier multiforme.
Personnellement j'essaie justement d'avoir un bon équilibre entre la théorie et la pratique. Dans tous les cas il faut ajouter (ce que les gens ont tendance à oublier) de la lecture / rédaction de documents et des présentations de ce que tu fais.
En tant qu'ingénieur tu peux faire aussi de la gestion d'équipe (j'oublie dans l"environnement où je suis).
Syraks
numero27 a écrit :
Punaise mais qui veut faire architecte ???


Marrant, ça peut s'appliquer à mon boulot d'informaticien analyste/pisseur de code.

J'ai un boss qui considère qu'Outlook est la rolls de l'ergonomie et de l'intuitivité. Notre "produit" phare est bien entendu en phase avec sa pensée!

A l'heure du ouaibe 2.0, c'en est affligeant de ringardise. Bizarre qu'on n'ait plus beaucoup de projets...

Mon Travail c'est ma vie!
jules_albert

rodolphe christin, le travail, et après ?

Dans notre monde productiviste, la croissance serait nécessaire pour que chacun puisse travailler. Étrange paradoxe selon lequel tout le monde cherche à être un rouage de la société du travail alors qu'il n'y a pas si longtemps, les promesses de la société des loisirs nous invitaient à nous en libérer. Face aux platitudes conceptuelles qui font du « travail » un absolu tombé du ciel, ce livre entend semer le dissensus et activer la réflexion. Les quatre auteurs s'attaquent ici à la centralité du travail dans nos vies, dans une perspective de décroissance. Leurs critiques rejoignent plusieurs sphères du travail : le mythe du plein emploi, le salariat, le management et ses ravages, la servitude volontaire des cadres et des classes moyennes ou encore le rôle de l'éducation arrimée au monde du travail. Leur but commun : « penser contre le travail » plutôt que chercher à l'aménager pour le faire perdurer.

Ne se limitant pas à la critique, ils veulent imaginer des voies de sortie plutôt que chercher à sauver un système qui nous broie. Sans chercher à proposer un programme commun de sortie de l'univers productiviste, c'est plutôt dans un ici et maintenant, sur nos lieux de travail ou dans nos agences pour l'emploi qu'ils nous invitent à prendre le parti de limiter, contrer ou refuser ce qui nous nie et nous détruit. Aucune orthodoxie n'émane de ce texte, si ce n'est le désir partagé de remettre en cause le dogme du travail pour tous, du travail comme élément structurant de la vie individuelle et collective... Les propos des auteurs s'inscrivent dans le cadre d'une opposition à un ordre économique planétaire qui nous dresse les uns contre les autres dans un formidable combat des humains au travail contre d'autres humains travailleurs ou sans emploi. Penser la transition au-delà de la société du travail plutôt que la subir, voilà également leur objectif.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
jules_albert

Contre le travail: Essai sur l'activité la plus honnie de l'homme

Dans le contexte de la tradition libertaire de la première moitié du XXe siècle, la pensée profondément sceptique de Giuseppe Rensi a tracé son chemin singulier (malgré l’ostracisme dont il fut victime de la part des gardiens de la philosophie italienne de l’époque tels que Benedetto Croce et Giovanni Gentile, aujourd’hui presque oubliés) grâce à son originalité et à la passion critique qui nourrit une grande partie de ses écrits, marqués à la fois par son engagement politique pendant sa jeunesse puis par sa ferme opposition contre le régime fasciste. Dans Contre le travail, celui qui fut surnommé «le poète maudit de la philosophie» aborde les paradoxes et les contradictions d’une norme élevée par le système capitaliste au rang de loi morale, en anticipant avec son style éloquent ce qui serait plus tard l’une des aspirations principales du mouvement situationniste : l’abolition du travail aliénant.

Pour cela, l’auteur recourt, avec un regard sans complaisance, aux apports de Friedrich Schiller ou Georg Simmel, ainsi qu’au Manifeste communiste de Marx et Engels, nous laissant un texte à contre-courant qui invite à se méfier de l’exaltation du travail et de ce qu’on appelle aujourd’hui la «culture d’entreprise», convaincu que toute pensée politique doit considérer cette obligation productive comme une malédiction de l’individu. En revanche, Rensi revendique le jeu, l’art, la passion pour la science et pour toute activité qui l’aide à se soustraire aux contraintes liées à la tyrannie de l’argent. Se joignant à une longue et féconde tradition de livres apologétiques autour des loisirs et de la vie contemplative, Contre le travail finit par se révéler, aujourd’hui plus que jamais, comme un texte indispensable pour comprendre notre place dans le monde et démanteler certaines des fondations apparemment les plus solides de la civilisation moderne.





Avec la mondialisation du capitalisme, l'histoire semble achevée. "Marx est mort", dit-on. Et il n'y a pas à le regretter si, par Marx, on entend le marxisme traditionnel (et son apologie de la société de travail) ou le socialisme d'État (en fait, le capitalisme bureaucratique). En revanche, on peut le regretter si, avec l'universitaire canadien Moishe Postone, on a une autre lecture de Marx. Car, que le capitalisme soit mondialisé ne signifie pas qu'il soit devenu plus humain ! La critique du capitalisme faite par Marx reste pertinente, à condition de la lire autrement que ne le fait le marxisme traditionnel.

C'est à cette lecture que l'auteur nous invite en s'appuyant sur la proposition de Marx pour qui le capital est un "sujet automate" fondé sur le travail. Ici, le travail ne répond qu'en apparence aux besoins des hommes. L'enjeu fondamental n'est donc pas de libérer le travail du chômage et de l'exploitation, mais de se libérer du travail. Par une critique radicale de la société actuelle et de certains penseurs "pseudo-anticapitalistes", l'auteur nous met en garde contre toutes les sous-critiques du capitalisme qui, sans jamais le détruire, ne font qu'en favoriser la mutation."

Du même auteur, vient de paraître :
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf

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