Bonjour, bande de "benders".
le probléme du bend est surtout le probléme de son utilisation à mauvais escient : trop/partout , faux et au mauvais endroit dans la phrase.
ce qui prouve que cet effet de jeu est à porter immédiate dans sa pratique technique mais plus difficile à placer avec gout et parcimonie dans la phrase musicale.
le bend mal utilisé/placé à pour effet de casser la dynamique d' une phrase, un peu comme si une personne idiote s' exclaffait à tous moment et pour n' importe quoi; trés vite l' envie de lui dire de la boucler vous effleure.
Cela me fait penser aussi aux gens qui disent trois fois par phrase; "tu'vois ..." ou "que j'dis" avant de lacher le morceau ...
Il est bon de diminuer la quantité de "bend" dans son jeu afin d' éviter les automatisme et les clichés, dans ce sens, cette idée d' éradication est bonne dans la mesure où l' on la prend comme ça : moins de bends mais juste et au moment adéquate.
Enfin, le bend est l' arbre qui cache la forêt : la forêt étant le jeu formaté, plein de clichés, que peuvent les musiciens amateurs ( et je fais partie du lot), donc j' irai plus loin : le but est de tordre le cou aux clichés de jeu et ça c' est difficile, la meilleure recette; se forcer à étudier d' autres styles que le blues rock stricto senso.
Enfin, quand même, l' émotion d' un albert King au "taquet", est quand même encore ce que j' apprécie le plus dans le jeu solo "blues".
Quant au "bend" les plus beau de la guitare rock : Mick ronson à la fin de "moonedge daydream", ritchie blackmore dans le solo de "smoke ...", Gilmour dans "the wall", jerry Rafferty dans le solo de "bakerstreet".