Le Café du Groin était en grande forme vendredi dernier ! Je connaissais l'album (que j'ai dans les oreilles en ce moment - au casque, c'est le pied), mais c'était la première fois que j'assistais à un concert.
Les chansons sont au point et le groupe les connaît bien. Ça tourne sans accroc, comme sur le CD, en plus percutant - c'est normal, Germaine, c'est du live. Les chansons défilent et l'attention de l'assistance (malheureusement clairsemée - on doit être une vingtaine) ne se dément pas. Doumé plaisante entre les chansons, qu'il introduit avec verve et humour. En voilà un qui sait tenir un public. Le son global est équilibré, on distingue bien tous les instruments et les voix - pardon, LA voix (héhéhé), puisque seul notre Dues wielder chante. Sa Carl Carton sonne du feu de dieuxxxxxxx dans son Peavey, et derrière ça assure. Ces quatre-là jouent pour le plaisir, ça se voit et ça s'entend.
Rod à la guitare solo fait de la broderie pentatonique, Marckus à la basse cinq cordes et Frédéric à la batterie portent l'ensemble avec autant d'énergie que de finesse - et devant, Doumé chante des chansons qu'il n'a pas écrites pour passer chez Druckèreuh, c'est indubitable. Elles racontent dans une langue directe et pas bégueule des tranches de vie tragicomiques que n'aurait pas reniées un Margerin ou un Jano. Et la musique ? Du blues, du boogie, du rock, voire du rockabilly, le tout balancé avec conviction et compétence.
Deux trop courts sets plus tard, on se donne rendez-vous pour le prochain concert (le 31 à Loyette, si je me souviens bien - la réponse doit être trois ou quatre posts plus haut).
Du bluesrock en français qui sonne, c'est pas si courant - les amateurs du genre auraient grand tort de rater les prochaines sorties de ce groupe qui sait se mettre au service de sa musique sans pour autant se prendre une seconde au sérieux.
Konseuleudiseuh !!!
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'
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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)