Il faut savoir que le pere Syd a ete "lache" par le groupe, la situation devenant intenable sur scene (a cette epoque, Barrett etait meme persuade de pouvoir jouer de la guitare sans toucher son instrument).
Lors d'un concert, le groupe (Gilmour etait deja arrive pour suppleer Syd lors de ses crises de demence) decide de ne pas passer chercher Barrett chez lui, le concert se fera sans lui.
Tout l'album "Wish You Were Here" traite de l'absence, et l'ombre de Barrett plane. Comme une sorte de crise de culpabilite a posteriori de la part de Waters (auteur de la plupart des textes de l'album), certainement remue aussi par les cris de certains fans en concert qui reclament la presence de Syd.
"Shine on you..." lui est carrement dedie (oui, le crazy diamond c'est lui).
On y parle du vide cree lorsqu'une personne n'est pas la ("Wish You Were Here"), mais aussi de la perte de l'innocence face au business musical deshumanise ("Welcome to the Machine", on compare ca a une machine) et qui ne comprends rien aux aspirations de l'artiste ("Have a Cigar" ou le business man s'ecrit "The band is just fantastic, that is really what I think. Oh by the way, which one is Pink ?"). Un milieu qui broie les artistes sans aucune consideration, une charge trop lourde pour Syd Barrett en son temps. Il faut savoir que le Floyd sort d'une "affaire Gini" rocambolesque qui a bien gonfle le groupe, donc ils sont bien places pour en parler.
Ces themes de l'absence, cet hommage a celui qui n'est pas la (Syd Barrett donc) doivent trouver une certaine resonnance dans les pochettes de Storm Thorgeson.