The Psychedelic Section

Buzzy Linhart - buzzy - 1969


William Charles "Buzzy" Linhart était un compositeur, performeur, musicien multi instrumentiste et acteur américain.
Linhart est né a Pittsburgh, Pennsylvanie, et a grandi a Cleveland, Ohio.

Il commença par jouer des percussions à l'age de 7 ans puis passât au vibraphone a 10.
A 18 ans, il entrât à l'armée, l'U.S. Navy School of Music, comme percussionniste.

Après avoir déménagé a N.Y. en 1963, il jouât beaucoup sur la scène folk-rock du Greenwich Village
au Cafe Au Go Go et au Café Wha?.
https://fr.wikipedia.org/wiki/(...)ha%3F

Buzzy Linhart début 70'


Son habileté au Vibraphone le conduit a travailler comme musicien de session pour travailler sur les enregistrements de Buffy Sainte-Marie, Richie Havens, Carly Simon, Cat Mother & the All Night Newsboys, et Jimi Hendrix (sur "Drifting," - Cry of Love et First Rays of the New Rising Sun)

En même temps que jouer de la folk, le super talentueux Linhart était aussi intéressé par la musique Indienne et les ragas, avant que cela ne devienne connue en occident.

Son premier album fut enregistré en octobre 1968 a Londres avec les gallois de Eyes of Blue. (page 66)

Avec sa voix profondément émotionnelle, l'album présente des ragas, du sitar, du Mellotron...

Comme l'album s'est mal vendu, Buzzy Linhart retourna aux états unis et réalisât plusieurs autres albums et contributions aux enregistrements de Jimi Hendrix, Carly Simon, Barry Manilow, Bette Midler et d'autres...





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Robert Savage - The Adventures Of Robert Savage Vol.1 - 1971




D'une époque plus tardive, cet album aborde un style radicalement différent du psychédélisme.

L'album The Adventures Of Robert Savage Vol.1 et sa pochette médiévaliste sont plus annonciateurs du hard rock que de mélodies finement ciselées.

Accompagné par deux joyeux drilles, Robert Savage fait admirer ses talents de guitariste comparable a un Randy California ou d'un Franck Marino, s'engouffrant dans la brèche ouverte par Jimi Hendrix.

Ce disque de hard rock psychédélic est injustement oublié, autant par les collectionneurs, les encyclopédies ou les guitaristes.

Bien que présenté comme le volume 1, il semble malheureusement qu'il n'ait pas eu de suite.







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L'album entier :

The Bob Seger System - Ramblin' Gamblin' Man - 1969


Oui je sais, vous allez me dire "Qu'est ce qu'il fait Sly ? Bob Seger c'est du bon gros rock/hard rock/blues/blues rock américain qui tache, mais c'est pas du psychédélic..."

Sauf que Bob Seger a commencé sa carrière musicale dans les années soixante à Ann Arbor, puis aux alentours de Detroit (comme Iggy Pop), ...et Detroit - le rock hi energy : M.C.5, SRC, The Amboy Dukes et Ted Nugent... c'est pas des tendres qui font de la musique délicate...
Mais en fait, ce n'est qu'en 1974, après avoir formé le groupe Silver Bullet Band qu'il connaîtra enfin le succès.
Ses chansons alternent ballade, commentaire social ou rock endiablé, avec une voix puissante et éraillée.
Il sortira l'album Live Bullet en 1976 qui lui assurera la reconnaissance internationale.

Avant cette reconnaissance donc, il se cherche encore et son premier album reflète le son de l'époque, oscillant entre heavy psychédélic et hard rock.

Je vais pas vous mentir, tout n'est pas bon dans cet album (loin de là) mais il y a quelques titres intéressants marquant les débuts de Bob Seger, avec le son de 1969, des traces d'effets psychédélics sur des chansons courtes et sur des morceaux plus longs, plus travaillés.

Black Eyed Girl par exemple, est un titre assez impressionnant, entre Led Zeppelin, C.C.R , avec un zeste de Jimi Hendrix Expérience.
La pochette est magnifique aussi.







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The Seventh Sons - 4 AM at Frank's... aka Raga - 1964


Je reviens sur Buzzy Linhart cité plus haut...


Bien avant son premier album, il y a cet enregistrement qui présente un intérêt historique pour le psychédélique et la musique improvisée...

Alors que le phénomène folk-rock devenait important au début des sixties, Buzzy Linhard et d'autres faisaient des expérimentations sur des longues "jams sessions" improvisées.
Buzzy Linhard disait qu'il s'agissait d'atteindre le point "ou la télépathie s'arrête et que le fait de faire de la musique commence"

Ravi Shankar était une grosse influence pour les musiciens américains (mais aussi en Angleterre puisqu'il a appris plus tard a George Harrison le jeu au sitar), Buzzy était naturellement et très tôt (bien avant la "mode" psychédélic) porté par la forme "libre" du raga et la virtuosité d'improvisation de musiciens indiens comme Shankar.

Buzzy Linhart habitait a Greenwich Village avec son colocataire John Sebastian (futur leader du groupe The Lovin' Spoonful).

Au travers de "podiums libres" au Café Wha?, il croise différents ménestrels folks comme Bob Dylan et devient le protégé d'un 'folkeux' plus âgé Fred Neil.

Alors que nous ne sommes encore qu'en 1964, Linhart et 2 acolytes enregistrent une longue jam qui va occuper les deux faces d'un vinyle.
C'est un extrait de 30 minutes que Frank Eventoff va enregistrer en testant son tout nouveau magnétophone portable analogique Ampex 601, dans son loft, en plus de jouer de la flûte.



Cette improvisation va servir de base de nombreuses fois pour Linhart, notamment pour les différentes version de son morceau "Sing Joy" sur son premier album en 1969.

Simplement, en 1964, cet enregistrement est vraiment en avance sur son temps (d'au moins trois-quatre ans) inaugurant les longues improvisations hippies psychédéliques a venir, des jams qui allaient transformer la musique...

Franchement, c'est long, parfois quelque peu ennuyeux si on n'est pas stone, l'enregistrement date de 1964, et la flûte donne un côté désuet, très hippie a la chose, mais c'est un document historique proto psychédélic.

Buzzy Linhart - acoustic guitar (Gibson harp guitar)
Serge Katzen - two-side hand drum
James Rock - acoustic guitar
Frank Eventoff - flute (& live sound engineer)

https://buzzylinhartmusic.band(...)-2001
https://www.furious.com/perfec(...).html

Face A


Face B


L'enregistrement complet :



Oh... et tant que j'y suis... le genre de The Gibson harpe de 1910 - 20 cordes utilisée par Buzzy Linhart sur 4 AM at Frank's :

The Youngbloods - Elephant Mountain - 1969


The Youngbloods n'ont jamais été très connus de ce côté-ci de l'Atlantique.
A l'époque leurs disques sont passés quasiment inaperçus et leur succès américain pratiquement ignoré.

The Youngbloods en 1967 (de gauche a droite) : Jesse Colin Young, Jerry Corbitt, Joe Bauer, Lowell “Banana” Levinger.


Même la carrière solo, pourtant dorée dans les années 70, de Jesse Colin Young, n'attire qu'une attention discrète de la part de quelques rares aficionados.

Un oubli tout a fait regrettable car The Youngbloods est vraiment l'archétype du groupe folk-rock tourné psychédélic hippie, typique de la baie de San Francisco.

The Youngbloods sont connus pour le titre Get Together, sorti en single lors de l'été 1967, reprise d'un titre de Dino Valente (Let's Get Together).

Jesse Colin Young l'a d'abord entendu joué et chanté par Buzzy Linhart au Cafe Au Go Go (N.Y.C.) et a insisté auprès de lui pour qu'il lui note les paroles.
La chanson est devenue une sorte d'hymne hippie, ...les paroles du refrain ont été reprises des années plus tard avec une certaine dérision par Nirvana au début de la chanson Territorial Pissings. (Come on people now. ... Try to love another right now.).

L'album Elephant Mountain est leur troisième album, il est généralement considéré comme leur meilleur.
La voix de Jesse Colin Young, expressive et envoutante, est particulièrement remarquable sur le premier titre de l'album Darkness, Darkness.

Jesse Colin Young est décédé le 16 mars 2025.
https://bestclassicbands.com/j(...)7-25/









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H.Y. Sledge - Bootleg Music - 1971



Ce groupe basé a Tampla en Floride s'est formé à l'aube des seventies.

Le guitariste jouait auparavant dans le groupe superbe mais obscur Wilkinson Tri-Cycle (voir page 143)

Leur seul album Bootleg Music comprend du hard rock, du psychédélic pop et des ballades plutôt douces.







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The National Gallery - Peforming Musical Interpretations of the Paintings of Paul Klee - 1968


Une œuvre étrange, inattendue et surprenante.

Le groupe National Gallery, sans doute créé pour la circonstance, sert en fait uniquement d'instrument à la réalisation de cet hommage au peintre allemand Paul Klee en 1968.

Ce disque n'a connu qu'une audience confidentielle, mais il serait pourtant dommage de passer a côté et de ne pas redécouvrir tout son charme mystérieux.









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The Red Krayola - God Bless The Red Krayola and All Who Sail With It - 1968



Mayo Thompson (left) - Tommy Smith (right)


The Red Crayola était l'un des groupes les plus psychédélic, avant-gardiste et expérimental des sixties et certainement de tous les temps.

Le groupe jouait des expérimentations improvisées particulièrement sauvages (free form), d'abord avec The Familiar Ugly un groupe de freaks qui pouvait aller jusqu'à une centaine.

Il débute dans les années 1960, formé autour de la personnalité de Mayo Thompson ; ce dernier a continué à utiliser le nom pour ses projets musicaux ultérieurs, centrés autour d'un rock d'avant-garde, très singulier, proche des travaux de Pere Ubu et source d'inspiration pour les groupes de post-punk et de post-rock.

The Red Krayola pré-date le rock expressionniste allemand comme Faust, la new wave (ou la no wave) américaine.
Leurs "freak outs" étaient proches du freejazz de John Coltrane et relevait plus de la peinture abstraite de Jackson Pollock que du rock'n'roll.

Ils signent chez International Artists et en 1967 sort leur premier album, The Red Crayola and the Familiar Ugly : The Parable of Arable Land. (voir page 27).

C'est un disque de rock psychédélic, où les chansons « acides » rencontrent free form et freak out sur des improvisations bruitistes.
Le groupe se fait accompagner par de nombreux amis (parmi lesquels Roky Erickson des 13th Floor Elevators) qui tapent sur des casseroles, crient, etc...

God Bless the Red Krayola and All Who Sail with It, est aussi un disque de rock minimaliste.
Cette fois, le style musical est plus calme, nettement moins bruyant, mais tout aussi étrange.
Les chansons sont bizarres et jouées et chantées comme dans une semi-somnolence.

On pense à la lo-fi et il préfigure le post-punk, la musique industrielle aussi...
Le disque est mal reçu par les amateurs du premier disque et le groupe se sépare.

Mayo Thompson, au travers d'années de collaborations variées avec des artistes visuels et des musiciens de la scène indépendante anglaise et américaine, rejoint le collectif d' Art and Language, il ressuscitera The Red Crayola pour différentes performances et il participe a l'exposition d'œuvres plastiques, jusqu'à dernièrement.









Playlist Complète :

Celui ci il arrivera avec les R dans la Supa List

Et dans la Nurse With Wound List, en R, on parlera aussi de Red Noise, les anars soixante-huitard français plutôt scato, inspirés par Zappa, avec le fils de Boris Vian

https://www.guitariste.com/for(...)36385

Tiens, c'est cadeau :



Et puis The Mother of Inventions, Velvet Underground, Yoko Ono, Magma, Gong, Soft Machine, The Stooges...

Du beau monde à venir...

Pas Magma pour ma part......

Erik - Look Where I Am - 1968


Un album plutôt hippie, le seul album d'Erik Heller en 1968 Look Where I Am avec ses 11 titres, couvre a peu prés tout le spectre du psyché/acid folk avec des flutes, des cuivres, de la harpe, des clochettes, tambourins... mais aussi de la fuzz comme sur You Said / But I've Got My Way.

Plutôt éthéré, rêveur et planant.
Hippie.









Playlist Complète :

RIP Brian Wilson 11-06-2025

Psychédélic Section - une playlist

J'ai créé une playlist (forcément sélective) en compilant des titres d'artiste ou de groupes psychédéliques sixties figurant sur ce topic.

Il doit être possible de diffuser cette playlist de manière aléatoire, ceci dit, elle me paraît déjà assez variée et hétéroclite telle quelle .
Je compte l'étoffer et faire des rajouts au fur et a mesure....

Voilà le lien direct :

https://www.youtube.com/playli(...)-013e

Et le stream complet :

Dans les ouvrages de référence qui m'ont fait découvrir tant de groupes psychédélics incroyables, j'avais découvert dans mes jeunes années
The Acid Trip: A Complete Guide to Psychedelic Music - Vernon Joynson

mais en français, la référence pour moi c'est
Le Rock Psychédélique Américain 1966-1973 de Philippe Thieyre


Malheureusement le livre n'est plus réédité et ne se trouve plus (a prix décent...)

Sinon, c'est une mine d'or d'informations ou vous retrouverez de nombreux groupes figurant dans le topic, plus ou moins inconnus/méconnus et d'autres encore...

https://www.mediafire.com/file(...)/file