j0k3335 a écrit :
rhum66 a écrit :
Bon les gars vous lisez en travers et vous êtes tatillon!
Coryell n’a pas jouer sur les disques de Miles of course...
Je le citais comme l’égal de Mc Laughlin dans la créativité de cette époque.
Quand à la date de “on the corner” que ce soit 71 ou 72 franchement...
C’est du pareil au même.
En tout cas, je préfère largement leur approche à celle de Carlton et Ritenour que je trouve un peu lisse et commercial.
C’est juste un avis personnel...
Pour Steely Dan, c’est pareil, en dépit de tout cette rogueur et toute la technique engagée il m’est difficile de l’écouter tant je trouve ça chiant...😀(à part peut-être leur hit avec dans le refrain “do it again”)
Et pour Benson, je dois avoir tout ces disques sauf ceux de sa période guimauve californienne.
Car lui aussi est tombé dans ce jazz rock pop bien propre sur lui
Bon si on peut plus débattre je sors.
Je n'ai cité Steely Dan QUE parce que l'on parle constamment du solo de Carlton dans "kid Charlemagne" , sinon ...
Par contre, tu n'apprécies pas la musique Californienne PARCE QUE tu ne te mets pas dans le contexte :
bras sur la porte de ta corvette rose décapotable en train de descendre Hollywood Boulevard, tu fais un coucou nonchalant à Robben Ford qui sort de chez Guitar Center. Puis tu continues ta route : va falloir traverser Beverly Hill et tu ne veux pas être en retard pour le repas de poisson sur la plage de Malibu ... ..
et tu mets ta radio plus fort : c'est un solo de Carlton dans Fourplay : Fourplay , chiant mais tellement virtuose ... et nonchalant. Du coup tu reléches ton Ice-Cream ...
Ca c’est la californie des clichés.
Pour avoir vécu une année à L.A en 94, ce que tu racontes est juste de la fiction pour touriste européen.
On ne roule plus en décapotable rose mais en Toyota Prius si tu es un bobo friqué ou en Hond japonaise de merde bon marché.
C’est du gros rap gangsta (sans guitares ) qui gicle des pickups tunés le long d’hollywood Boulevard..,
Snoop dog et Dr Dree si tu as de la chance...
Et les gamins “homeless” sous methamphetamine s’y prostituent vers minuit.
Du côté de Long Beach, les helicos patrouillent dans le ciel noir de la nuit et braquent leur phares sur des lotissements douteux.
Personne de blanc ne voudra t’emmener à Watts ou Compton.
A Beverly Hills, Brentwood et Bel air, les grilles, débordant de Bougainvilliers façon Versailles et les caméras de surveillance te donne une impression bizarre de paranoiä.
Dans la valley, la middle class lave sa voiture au jet quand le débit d’eau (venant de la californie du nord) le permet.
Quand tu te savonnes sous la douche; tu dois couper le débit; tout cela est un grand dessert glouton avide de flotte importée.
Pendant ce temps là tu dînes chez Mr et Mme qui au dessert te montrent leur gun.
S (véridique);
Un petit brillant pour madame un gros noir pour monsieur.
Toi, l’européen largué, tu te demandes juste ce que tu fous là.
La californie dont tu parles existe encore à Santa Cruz..,,(et encore)
Une sorte de St Tropez surfait mais qui reste néanmoins cool.
Tout ça pue l’ennui au bout d’un moment.
En dehors du gangsta rap et du G-funk de Dr Dree, la californie n’a plus produit grand chose de valable, musicalement je trouve.
Je préfère New-York et de loin.