Le son de BB King

http://www.arte.tv/guide/fr/05(...)lay=1

One note.

Et surtout,

« Hey, gentlemen, I don't do chords...»

Par contre qu'est-ce qu'il est flippant, Bonamossa.

Ça use l'être à fond, le Gangsta Rap.

J'ai regardé hier soir, c'était sympa... Marrant quand il raconte qu'il prend Winter pour un gars du fisc parce qu'il était blanc

J'ai eu la chance et l'honneur de le rencontrer en 1993.
Il avait assuré une petite interview improvisée pour la presse locale, backstage, avant son concert.
Nous étions une poignée de jeunes autour de lui, ce qui le rendait certainement un peu paternaliste dans son discours, mais avec une gentillesse et une humilité incroyable.

Il nous avait bien sûr raconté l'histoire de Lucille.
Je me souviens lui avoir demandé notamment quel était son ampli favori et il m'avait répondu Twin reverb ou Lab system, dont j'entendais alors parler pour la première fois.

L'anecdote amusante dont je me souviens encore, c'est son sentiment que nous avions de la chance de débuter dans la musique aujourd'hui et pour preuve, il avait sorti de sa poche un enregistreur miniature à cassette avec une certaine fierté, nous disant qu'il aurait beaucoup aimé avoir un truc comme ça quand il avait commencé.

Il s'était excusé auprès de nous à l'avance en disant qu'il était pas mal fatigué ce soir là par une grippe et qu'il allait jouer assis, ce qui à cette époque, même s'il approchait les 70 ans, n'était pas encore habituel pour lui.
Ce qui ne l'avait pas empêché d'assurer comme le roi du blues qu'il a toujours été.

Un grand souvenir pour moi !

J'adore l'anecdote du mini enregistreur . Dans le film hier sur Arte (que je revoyais pour la deuxième ou troisième fois), j'adore entre autre quand il évoque ses premiers concerts devant un public blanc à la fin des sixties, sa surprise et son émotion devant l'accueil incroyable reçu. Impossible à comprendre si on ne sait pas avec précision d'où il vient et l'histoire de la ségrégation aux states (je suis en pleine lecture sur le sujet actuellement, ça m'y rend sans doute plus sensible). Pour lui, découvrir une jeune génération blanche prête à l'aimer pour ce qu'il était tout simplement, ça a du être un choc énorme.

C'est hallucinant quand on y pense tout ce qu'il aura vécu dans sa vie.

Dans l'excellent hors série spécial Blues du magazine BEST (oula, ça ne nous rajeunit pas, c'était il y a bien 20 ans !), je me souviens une interview dans laquelle il racontait que lorsqu'il a commencé, le blues était encore largement acoustique. Aussi comment il a couru dans un club en flammes pour aller sauver sa première Lucille.
Faut que je ressorte mon carton de BEST...

Je l'ai regardé aussi, et je dois dire que par moment, c'est très émouvant. Ce qui me touche le plus la dedans, au delà de l'énormité du talent de B.B. King, c'est son humilité, sa simplicité, son humanité, et la gentillesse qui transparaît dans chacune des images, dans chacun des témoignages le concernant. Son enfance, c'est Cosette dans les champs de coton, et je pense qu'il comprenait la chance qu'il avait de pouvoir jouer , après une enfance particulièrement difficile. Et le pire, c'est qu'il ne s'en plaint pas, il n'y a pas de haine dans son discours, pas de rancœur. Une vraie leçon de vie. C'est probablement pourquoi il n'a jamais arrêté.

Et cette humilité, à une époque où on est cerné par des gens bouffés par leur ego....

C'est un Lab Series J'en ai un, le L3, et d'après ce que j'ai compris, c'était construit par Moog pour Gibson (ou l'inverse? Chais plus ). On les trouve sur la baie pour un bouchée de pain, selon le wattage (L3=60 watts, L5=100 watts, etc...), et ça sonne super C'est du transo "à l'ancienne", que tu peux pousser bien fort et qui prend bien les pédales (BB lui envoyait une Tube Screamer de mémoire).

Oui, L5 j'ai un peu joué ça il y'a longtemps (celui d'un copain qui ne jurait que par ça) et ça sonnait ... mais au prix d'un poids monstrueux pour un transo (pire qu'un lampe équivalent dans mon souvenir). Probablement une des raisons du peu de succès en plus du prix qui dans mon souvenir était élevé.

Souvenir d'un concert mémorable du début des 90, des la première note, chair de poule. Énorme. Et d'un autre un peu plus tard a Juan les pins dans une atmosphère plus cool, magique.
Je n'ai ni le son ni le vibrato du maitre mais j'avais fait un essai avec ma 345... modeste hommage.
So long Mr King...

C'est propre .

Juan les Pins , sur le trottoir devant la pinede , ily a les empreintes des mains de grands guitaristes , C.Berry , BB King etc.
C'est kitch mais quand tu mets tes mains dans ces empreintes , t'es quand meme emu !