Jouer bien et puis hop plus rien le lendemain...

Rappel du dernier message de la page précédente :
Albinonix
deadlus a écrit :
je pense qu'on peut pas mal réduire les jours "sans" en s'éfforçant justement de ne pas en avoir,c'est à dire que ça se travaille!
j'ai entendu des musiciens professionels dire qu'il fallait toujours essayer de s'inspirer du moment présent, capter quelque chose ...

autres trucs qui aident bien : essayer de trouver ce qui fait qu'on aimé ce qu'on a joué , trouver une personalité à un morceau: en gros se mettre dans un "trip" spécifique au morceau que l'on va jouer , limite exagerer ou se forcer!
c'est ce que font beaucoup de musiciens;certains tirent des têtes pas possibles en jouant ou font des trucs qui paraissent ridicules mais en fait c'est grace à ça qu'ils jouent bien.

je pensait que les interpretations/improvisations "géniales" ne venaient pas sur commande mais en fait c'est comme tout ça se travaille , en m'inspirant des quelques trucs que j'ai cité plus haut je trouve que mes jours sans se font de plus en plus rares..

voila en espérant que cela aide


concernant le jeu en public il y a le stress qui s'ajoute
au probleme mais ça encore ça se travaille.
en tout cas ce qui est sûr c'est que la technique ne doit poser aucun problème pour bien jouer en public, bien sûr se liberer du stress est aussi fondamental !

C'est sure, les jours sans peuvent ce réduire, mais je suis aussi musicien pro, et si tu te force sur scène, à exagéré pour etre dans le morceau, çà sentend et tu vas paraitre "faux et froid", je contourne donc le problème en concerts avec des jeux comme tu le citais "d'interprétation/improvistation" quand je sent que certains plans ne vont pas passer très proprements, je m'éclate à contourné le problème, je me met au moment ou je joue ces improvisation (de secours) des images et des sons dans la tete, çà peut etre n'importe quoi (par exemple un film de pierre richard, ou une fille plutot mignone dans la salle ), çà me fait déliré et j'oublie après "le jour sans".
mais biensure, mon petit truc pour contourné dépend de la musique qu'on fait (je vois mal ce truc utilisé pour du classique ect...) et çà se travail.
C'est pour ma part très psychologique les jours sans (et heuresement assez rares, 1 à 2 fois dans le trimestre).
j'ai la chance de ne pas éprouver de stress devant du publics, plus y a de monde, plus je suis motivé. Je trouve plus stressant de joué en soliste pour la famille ou devant 5,6poilus (car timide). (j'ai l'impression que tout le monde fixe mes doigt, à vouloir détecter une fausse note, ou que j'emmerde le monde avec mon instrument... breffff çà vas mieu quand je joue en duo, je me dit,"pi etre il regarde et écoute plus l'autre, et là je suis décontracte). mais le publique nombreux, non c'est très très motivants, c'est énorme, çà me file des poussé d'adrénaline (mais pas le stress) et une envie de foutre une put... de patate, bref je sais pas comment décrire mais c'est que du bonheur (je suis dans ces moments là complètement déconnecté, dans un autre monde difficile à décrire).
Cà dépend de chaques musiciens...
Mais le plus emmerdans pour "les jours sans", c'est quand tu doit écrire une partoche et que rien ne vient en tete, là c'est ma pire galère de jours sans, y a pas moyen de contourner ce problème ni de le travailler... hélas.
deadlus
je suis pas du tout musicien pro mais je suis pas tout à fait d'accord avec ça(je me suis peut etre mal exprimé):

Citation:
si tu te force sur scène, à exagéré pour etre dans le morceau, çà sentend et tu vas paraitre "faux et froid"


en fait je trouve qu'on devient meilleur en exagérant un tout petit peu au début au moins ça évite la platitude après on oublie tout et on se laisse prendre par le morceau et je pense que le public trouvera l'interpretation réussie. souvent je pense exagerer mais en fait non
bon prenons un exemple: malmsteen (lol) en géneral sur scène il s'y croît vraiment, je suis sûr qu'il ne se force pas mais disons qu'il jouera probablement differement s'il joue tranquillement chez lui. il y a une part de theatre dans tout ça et c'est ce qui le public demande..

Citation:
je vois mal ce truc utilisé pour du classique ect


en fait certains musiciens classiques sont eux aussi des tarés finis ! par exemple j'avais vu un documentaire sur une école de musique française au japon ; un prof de flûte disait à une élève : "ce passage là tu l'as bien joué mais c'est encore plus que ça il faut que tu te dise que tu rentre le matin affamé dans une boulangerie et tu sens l'odeur des gateaux et là quand tu souffle c'est comme si t'avais envie de manger tous les gateaux" !!
n'oublions pas le pianiste qui l'accompagnait qui exagérait ses gestes et bougeait la tête dans tous les sens.
je ne pense pas que ça soit des cas isolés suffit de regarder les chefs d'orchestres!
Albinonix
albinonix a écrit :
si tu te force sur scène, à exagéré pour etre dans le morceau, çà sentend et tu vas paraitre "faux et froid"

Réponse de deadlus a écrit :
en fait je trouve qu'on devient meilleur en exagérant un tout petit peu au début au moins ça évite la platitude après on oublie tout et on se laisse prendre par le morceau et je pense que le public trouvera l'interpretation réussie. souvent je pense exagerer mais en fait non
bon prenons un exemple: malmsteen (lol) en géneral sur scène il s'y croît vraiment, je suis sûr qu'il ne se force pas mais disons qu'il jouera probablement differement s'il joue tranquillement chez lui. il y a une part de theatre dans tout ça et c'est ce qui le public demande..


Bon çà dépend du style musicale, je sais que dans mon milieu le mecs qui se la joue sur scène dure si il à de la chance jusqu'à la fin du concert .
Mais je peux comprendre pour les style rock, heavy, comique ect.. que le visuel est une grande importance, c'est un tout. Mais pas persuadé que tu joue mieu quand tu fait du théatre, çà c'est plus dans la tete...
Je fait un grosse diférence entre les mimique naturel (comme stéphane grapelli) qui me dérange pas du tout, au contraire et le coté théatral qui se repère à 3kilomètre (comme romane, pourtant dieu sais comment j'adorre son jeu...).
Mais c'est vrai que pour le style théatral, je suis obliger de l'utilisée parfois!!! exemple quand y a une grosse daube en sono, que y a que des blèmes sur l'instrument, pour pas que le publique non averti ne s'aperçoive que t'as envie de tout fritter sur ton passage, bein je souri l'air de rien... , mais je pense pas que çà soit du théatre, c'est juste un respect envers le public.
Et c'est vrai que tu joue mieu quand t'es devant du publique que chez toi, mais çà rien à voir avec le théatre... C'est juste la motivation que te procure le publique.


albinonix a écrit :
je vois mal ce truc utilisé pour du classique ect

Réponse de deadlus a écrit :
en fait certains musiciens classiques sont eux aussi des tarés finis ! par exemple j'avais vu un documentaire sur une école de musique française au japon ; un prof de flûte disait à une élève : "ce passage là tu l'as bien joué mais c'est encore plus que ça il faut que tu te dise que tu rentre le matin affamé dans une boulangerie et tu sens l'odeur des gateaux et là quand tu souffle c'est comme si t'avais envie de manger tous les gateaux" !!
n'oublions pas le pianiste qui l'accompagnait qui exagérait ses gestes et bougeait la tête dans tous les sens.
je ne pense pas que ça soit des cas isolés suffit de regarder les chefs d'orchestres!

Là, mon propos est sortie de mon contexte originale, je
Parlais de l'improvisation sur scène, je vois mal le gars en classique sortir de la partoche pour faire une impro totale
Je connais assez bien le milieu classique pour savoir combien y à de félé et de gros déconneurs (c'est assez surprenant). Et je suis le premier à dire qu'en classique il y a une énorme part de théatre...(heuresement d'ailleur )...
deadlus
je comprends que si tu fait tu jazz l'aspect theatrale n'as pas vraiment sa place encore que...mais je crois que quand tu fait aussi du théatre "dans ta tête" lol tu joue mieux , tu pense pas qu'on joue mieux "far beyond the sun" quand on s'imagine être en train de voler dans l'espace à la vistesse de la lumière?

nous sommes d'accord pour les classiques , d'ailleurs il me semble que l'improvisation n'existe pas sauf pour les organistes je crois. en fait j'avais compris ta phrase mais c'etait juste pour dire que les classiques avaient aussi des idées tordues parfois pour s'aider.
Albinonix
deadlus a écrit :
je comprends que si tu fait tu jazz l'aspect theatrale n'as pas vraiment sa place encore que...mais je crois que quand tu fait aussi du théatre "dans ta tête" lol tu joue mieux , tu pense pas qu'on joue mieux "far beyond the sun" quand on s'imagine être en train de voler dans l'espace à la vistesse de la lumière?

nous sommes d'accord pour les classiques , d'ailleurs il me semble que l'improvisation n'existe pas sauf pour les organistes je crois. en fait j'avais compris ta phrase mais c'etait juste pour dire que les classiques avaient aussi des idées tordues parfois pour s'aider.

Yes, voilà on s'est enfin compris
En faites en classique il existe aussi une petite place à l'improvisation, c'est en faites en musique barroque pour les claveciniste (pour certaines partoches d'Antonio Vivaldi et autres...) qui notais juste la base, après à chaques clavecinistes de mettre sa patte, de broder dessus (pour sa que j'aime beaucoup le barroque, d'ou en partie mon pseudo ).
Bon voilà ont est oki ,
kenavo

En ce moment sur technique...