R2D2 a écrit :
Peut etre que pour y voir plus clair, on peut etudier un exemple:
Apologie de Matmatah
voila comment je vois les choses et dites moi ce que vous en pensez:
le morceau est constrit sur une gamme majeure de G#
quand on ecoute le refain ( c est a dire quand la flute joue 4 fois un riff de deux mesures en doubles croches), la flute semble jouer en D# mixolydien.
En effet, pour mon oreille tres peu exercée , le riff semble "prendre appui" sur le D#, comme dirait macalpine.
Ce qui est un peu etrange pour un non initié comme moi, c est que le D#
n est pas joué en accompagnement.
Au fait, je crois qu en celtique on utilise plutot le myxolidien
voila
En fait, ma petite dispute avec Macalpine portait sur ça :
Macalpine dis que jouer mixolydien quand on est en G#, c'est s'appuyer sur le D# (5te). Moi je dis que cela s'appelle juste s'appuyer sur la quinte. Jouer Mixolydien en G# Majeur ce n'est pas jouer D# Mixolydien mais bien jouer G# Mixolydien (a savoir G# Majeur avec une 7eme mineure). De plus l'écoute à l'instant des disques les plus traditionnels d'Alan Stivell (Multi-instrumentiste breton) me le confirme : les deux modes utilisées dans les musiques trad (que j'ai entendues) sont le Mixolydien et le Dorien (bien que la sixte soit rarement présente. on va dire penta + 1 note (seconde)). Le Mixolydien sur basse La par exemple étant bien La-Si-Do#-Ré-Mi-Fa#-Sol-La. Et le Dorien sur basse de La = La-Si-Do-Ré-mi-fa#-Sol-La.
La vision des modes de Macalpine est, sinon incorrecte, au moins pas conventionnelle du tout. Ou alors j'ai eu le malheur dans ma courte vie de ne connaitre que des musiciens et des livres qui n'avaient pas cette approche là. Pour être clair : pour moi, ce que t'as dis Macalpine sur les modes dans les premiers posts était faux. C'est mon avis. Lis le post "la guerre des modes" pour comprendre les modes.
Sinon en celtique le phrasé est important aussi : beaucoup plus "sur les temps" qu'en rock par ex. Pense à la danse bretonne, tu sais avec les ptis doigts...
Voila mes 2-3 avis et conseils, t'en fais ce que tu veux !