Ces 2 accords sont ils les mêmes ??

Rappel du dernier message de la page précédente :
JGmicmac
skynet a écrit :


Pour cette histoire d’octave: je crois que particulièrement en classique, si les gens disent 13e, ils font référence à l’octave au dessus. En Jazz, on pense 7+6, donc sixte associée à une septième.

Mi est la 13 de G7 donc avec un fa en plus.

G6, c’est juste sol si ré mi. G13, c’est sol si ré fa mi. (On peut supprimer la quinte pour alléger)

Quelque soit l’octave du Mi.

Merci à lui. Parce qu’ici, c’est bien mort.


Attention à l'utilisation du +6 qui peut prêter à confusion...

Pas tout à fait d'accord avec toi. Par convention, dans certains styles de jazz, on considère que la quarte est à éviter et la quinte est superflue. C'est la raison pour laquelle les voicings seront souvent plutôt des G7 (add13) ou des G7 (add9). De nombreux accompagnateur vont par exemple jouer des voicings qui enrichissent davantage comme le Fa Maj7 (b5) dont le résultat sonore sera un G7 (9 13). Mais on pourrait également rencontrer un CMaj7 sus4 qui souligne la 11ème, la 13ème, la tièrce et la 7ème du G13... Une sonorité plus "moderne certes mais pas si rare que ça.

Au final, à moins de jouer une pièce en solo dans laquelle on sera totalement maitre des choix harmoniques, des altérations... Dès qu'on est deux il faut un minimum se parler et se mettre "d'accord" sur l'analyse que l'on fait de la grille.
skynet
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JGmicmac a écrit :
skynet a écrit :


Pour cette histoire d’octave: je crois que particulièrement en classique, si les gens disent 13e, ils font référence à l’octave au dessus. En Jazz, on pense 7+6, donc sixte associée à une septième.

Mi est la 13 de G7 donc avec un fa en plus.

G6, c’est juste sol si ré mi. G13, c’est sol si ré fa mi. (On peut supprimer la quinte pour alléger)

Quelque soit l’octave du Mi.

Merci à lui. Parce qu’ici, c’est bien mort.


Attention à l'utilisation du +6 qui peut prêter à confusion...

Pas tout à fait d'accord avec toi. Par convention, dans certains styles de jazz, on considère que la quarte est à éviter et la quinte est superflue. C'est la raison pour laquelle les voicings seront souvent plutôt des G7 (add13) ou des G7 (add9). De nombreux accompagnateur vont par exemple jouer des voicings qui enrichissent davantage comme le Fa Maj7 (b5) dont le résultat sonore sera un G7 (9 13). Mais on pourrait également rencontrer un CMaj7 sus4 qui souligne la 11ème, la 13ème, la tièrce et la 7ème du G13... Une sonorité plus "moderne certes mais pas si rare que ça.

Au final, à moins de jouer une pièce en solo dans laquelle on sera totalement maitre des choix harmoniques, des altérations... Dès qu'on est deux il faut un minimum se parler et se mettre "d'accord" sur l'analyse que l'on fait de la grille.



Pas grand chose à confronter: puisque je suis assez d'accord.

Certes, on arrive à placer un intervalle de 4rte de temps en temps.

Pour renchérir quand même un peu, entendre (son Jazz inside) sur notamment encore le II V I, que la basse peut effectuer le trajet D G C (4rte/4rte*) comme D Db C est une grande clé du Jazz.

* je ne dis pas d'inclure la 4rte en enrichissement, mais d'intervalle d'un accord à l'autre.

au sujet de ce manque d'animation de cette section: je ne sais pas.
Ces questions ne suscitent plus la curiosité? Trop ennuyeux? moins d'engouement pour le jazz?

Les réponses trop alambiquées et finalement inaccessibles? Qui tournent lamentablement à la chamaillerie de cour de récré perdant toute crédibilité?
Bonjour les trolls
JGmicmac
Depuis une cinquantaine d'années, la tendance générale est a l'affaiblissement du niveau intellectuel. Une accélération notable est observée depuis l'avènement de la digitalisation de nos sociétés (internet, réseaux sociaux, IA..). On pourrait disserter des heures sur le sujet, pour essayer de comprendre en quoi notre abrutissement et notre passivité sont une aubaine pour le monde libéral, l'économie de marché, mais ce n'est pas le lieu.
Les forums, ont connu leur âge d'or, euphorique, mais un peu artificiel tout de même car, alors que les premiers internautes avait l'impression des vivre un bouleversement fertile de la communication, de la culture, du partage... le mal était déjà fait.
Lao
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  • #49
  • Publié par
    Lao
    le 02 Oct 23, 18:18
skynet a écrit :
....
au sujet de ce manque d'animation de cette section: je ne sais pas.
Ces questions ne suscitent plus la curiosité? Trop ennuyeux? moins d'engouement pour le jazz?
...
ça vole haut là quand même
Brdbelgium
C’est intéressant et de haut niveau. Je reste sur la simplicité, G#5 et G7b13, c’est pas les mêmes notes.

La manière de la noté est typiquement jazz. Vouloir comparer avec la notation classique n’a pas de sens. Celle-ci est complètement différente.

En jazz on indique l’accord et l’interprète peux utiliser toutes les possibilité, inversion ….

En classique, les indication numériques sont suffisamment précises que pour indiquer comment les jouer d’une manière unique.

Mais bon, je joue du jazz en botte de caoutchouc, quand j’analyse un grille, c’est pour survivre à l’improvisation, le reste, c’est des piste d’enrichissement pour celle ci.

Bruno
Lao
  • Lao
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  • #51
  • Publié par
    Lao
    le 02 Oct 23, 21:01
Henri Texier a aussi joué du jazz dans les champs mais j'aime bien ce qu'il fait.
Sérieusement je n'ai pas le niveau pour improviser de manière "fluente" sur une grille.

Par contre je ne sais pas si on en a déjà parlé mais dans harmonisation de la gamme il y a au moins 3 6èmes mineures si je ne trompe. Par exemple en tonalité de Do le Mim a une 6 qui est mineure (Do), pareil pour le Lam (Fa) et pour 7ème degré Sim7/5- (Sol). Donc au moins pour Mi et La, c'est la 6ème qui se confond avec la #5.
Antinios37
La #5 , ce nom a du sens sur un accord majeur (do mi sol : do mi sol#)
Sur une triade mineure, on retombe sur un renversement d'une triade majeure et ce n'est pas du tout le même effet produit.(la do mi : la do fa, que certains voudront chiffrer la min #5 mais qui sonne comme un Fa sur sa tierce)
On est d'ailleurs sur des notes de la gamme, pas sur des altérations.
Si on pinaille, un violoniste ne penserait et ne jouerait pas une sixte mineure comme une #5 d'ailleurs.
Brdbelgium
Lao a écrit :
Henri Texier a aussi joué du jazz dans les champs mais j'aime bien ce qu'il fait.
Sérieusement je n'ai pas le niveau pour improviser de manière "fluente" sur une grille.

Par contre je ne sais pas si on en a déjà parlé mais dans harmonisation de la gamme il y a au moins 3 6èmes mineures si je ne trompe. Par exemple en tonalité de Do le Mim a une 6 qui est mineure (Do), pareil pour le Lam (Fa) et pour 7ème degré Sim7/5- (Sol). Donc au moins pour Mi et La, c'est la 6ème qui se confond avec la #5.


Les notes d’un accords sont les notes qui sont joué. Si tu joue un E-7, c’est avec une quinte juste, la sixième dépendra de la gamme, que tu peux altérer de toutes manière.
skynet
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Antinios37 a écrit :
La #5 , ce nom a du sens sur un accord majeur (do mi sol : do mi sol#)
Sur une triade mineure, on retombe sur un renversement d'une triade majeure et ce n'est pas du tout le même effet produit.(la do mi : la do fa, que certains voudront chiffrer la min #5 mais qui sonne comme un Fa sur sa tierce)
On est d'ailleurs sur des notes de la gamme, pas sur des altérations.
Si on pinaille, un violoniste ne penserait et ne jouerait pas une sixte mineure comme une #5 d'ailleurs.


Évidemment.

L’ambiguïté vient d’un accord de dominante. Quand c’est le V d’un accord majeur, on devrait avoir une quinte juste puis une sixte ou treizième. Or, il est fréquent de rencontrer cette 5# ou 13m pour créer une tension sympa et jazzy à l’oreille.

Il est difficile de choisir 5# ou 13m, puisque comme je le disais précédemment : suivant l’harmonisation pensée par l’improvisateur, ça change.
Bonjour les trolls
JGmicmac
Brdbelgium a écrit :

La manière de la noté est typiquement jazz. Vouloir comparer avec la notation classique n’a pas de sens. Celle-ci est complètement différente.


Ta réflexion est extravagante! Le système métrique et le système impérial sont différents. Pourtant ils servent à décrire une même réalité. Moi je compare souvent. J'aime comparer. Et crois moi, j'apprends beaucoup en comparant.

Brdbelgium a écrit :
En jazz on indique l’accord et l’interprète peux utiliser toutes les possibilité, inversion ….
En classique, les indication numériques sont suffisamment précises que pour indiquer comment les jouer d’une manière unique.


C'est faux Ce n'est pas un principe intangible. J'ai évoqué le continuo dans un post précédent. Avec ce procédé les musiciens baroques pouvaient produire
un accompagnement non-écrit, quasi improvisé.
Brdbelgium
JGmicmac a écrit :
Brdbelgium a écrit :

La manière de la noté est typiquement jazz. Vouloir comparer avec la notation classique n’a pas de sens. Celle-ci est complètement différente.


Ta réflexion est extravagante! Le système métrique et le système impérial sont différents. Pourtant ils servent à décrire une même réalité. Moi je compare souvent. J'aime comparer. Et crois moi, j'apprends beaucoup en comparant.


C'est pas vraiment une reflexion, c'est ce que je lit dans les 25 pages consacrer au chiffrages dans le guide de la théorie de la musique par Claude Abromont.

on parle la representation de la musique, pas de la musique elle même, un renversement executer de la même maniere va sonner de la même manière quelle que soit la source ecrite.

ex :
Le chiffrage de l'état fondamental d'un accord de trois sons est 5 (ou rien)
le chiffrage du premier renversement est 6
le chiffrage du deuxièmme renversement est 6/4

(page 159)

j'amais vu de 6/4 dans aucun real book (mais bon j'ai pas tout vu non plus) et si je le voyais un 6/4 je ne saurais pas quoi en faire en directe.


JGmicmac a écrit :

Brdbelgium a écrit :
En jazz on indique l’accord et l’interprète peux utiliser toutes les possibilité, inversion ….
En classique, les indication numériques sont suffisamment précises que pour indiquer comment les jouer d’une manière unique.


C'est faux Ce n'est pas un principe intangible. J'ai évoqué le continuo dans un post précédent. Avec ce procédé les musiciens baroques pouvaient produire
un accompagnement non-écrit, quasi improvisé.


La basse continue en baroque était basée sur un chiffrages ou le minimum était representé pour laissé la liberté à l'accompagnateur d'improviser une ligne de basse. mais bon, c'est vraiment pas la même numérotation non plus.
JGmicmac
Brdbelgium a écrit :


C'est pas vraiment une réflexion, c'est ce que je lit dans les 25 pages consacrer au chiffrages dans le guide de la théorie de la musique par Claude Abromont.



Quand je parle de ta réflexion, je ne fait pas référence au fruit de ta pensée mais à ta remarque désobligeante qui postule que la comparaison des deux concepts n'a aucun sens.

Évidemment, utiliser aujourd’hui le chiffrage classique pour annoter une partition de jazz serait un pur anachronisme. Cependant il n'est pas vain de tenter d'éclairer les codes contemporains avec les outils du passé. Cela est valable dans toutes les disciplines artistiques. Nous sommes les héritiers d'une histoire et d'une tradition qui a été un moment donné, LA modernité.

Citation:
on parle la representation de la musique, pas de la musique elle même, un renversement executer de la même maniere va sonner de la même manière quelle que soit la source ecrite.


C'est justement ce que j'expliquais plus haut quand je parlais de l'usage. La conception des instruments de musique, l'esthétique musicale, les codes culturels d'une époque sont indissociables de la manière d'écrire et représenter la musique.

Citation:
La basse continue en baroque était basée sur un chiffrages ou le minimum était representé pour laissé la liberté à l'accompagnateur d'improviser une ligne de basse. mais bon, c'est vraiment pas la même numérotation non plus.

Je n'ai pas cherché à changer de sujet en évoquant la basse continue ou basse chiffrée. J'ai simplement voulu démontrer que l’initiative de l’interprète en matière d'accompagnement ne date pas d'hier. C'est tout.
Brdbelgium
JGmicmac a écrit :


Quand je parle de ta réflexion, je ne fait pas référence au fruit de ta pensée mais à ta remarque désobligeante qui postule que la comparaison des deux concepts n'a aucun sens.


? Je ne me rapelle pas avoir écris que la comparaison n’avait aucun sens. Si tu peux préciser, cela m’aiderais, j’aime pas ecrire des trucs qui dépasse ma pensée.
JGmicmac
Brdbelgium a écrit :
JGmicmac a écrit :


Quand je parle de ta réflexion, je ne fait pas référence au fruit de ta pensée mais à ta remarque désobligeante qui postule que la comparaison des deux concepts n'a aucun sens.


? Je ne me rapelle pas avoir écris que la comparaison n’avait aucun sens. Si tu peux préciser, cela m’aiderais, j’aime pas ecrire des trucs qui dépasse ma pensée.

Brdbelgium
JGmicmac a écrit :
Brdbelgium a écrit :
JGmicmac a écrit :


Quand je parle de ta réflexion, je ne fait pas référence au fruit de ta pensée mais à ta remarque désobligeante qui postule que la comparaison des deux concepts n'a aucun sens.


? Je ne me rapelle pas avoir écris que la comparaison n’avait aucun sens. Si tu peux préciser, cela m’aiderais, j’aime pas ecrire des trucs qui dépasse ma pensée.



Ici je ne suis pas vraiment impressionné. Me faire dire des chose pour ensuite jouer les étonnés.

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