Actualité politique / Règles en page 1

C'est en effet une ville charmante ... j'y ai vécu presque 20 ans ...l'horreur
Cette ville a été la ville la plus riche de France (industrie textile) pour finir la plus pauvre (comme l'annonce la Bible )
Dans le dernier quartier où j'ai habité je passais pour un nanti : j'étais pion dans le privé

Pas de chance pour Skelter, j'ai aussi travaillé à Londres

J'ai eu la chance de ne pas avoir de problèmes de santé, parce que j'ai abandonné pour l'enregistrement au centre médical pour pouvoir bénéficier du NHS, ça doit être comme pour avoir un rendez vous avec un spécialiste, il faut camper devant pour être reçu.
Je peux donc pas parler du NHS, j'ai pas vu de médecin sur place, mais de l'avis des français que je voyais à Londres, ça dépend ou tu tombes (à Londres le système est saturé, il n'y a pas assez de médecins, dans certains coins, c'est l'usine médicale avec des consultations en 5 minutes chrono) et certains hôpitaux britanniques font peur visiblement (je ne sais pas si c'est vrai, mais on m'a parlé de chambres collectives digne du 19e siècle dans la description). Je crois que c'est le pays de l'Union Européenne (plus pour longtemps) ou l'espérance de vie à le plus baissée chez les plus pauvres, il faudrait que je retrouve ces chiffres.
Bref, c'est gratuit, mais si tu as un problème sérieux ou un accident, il vaut mieux avoir de l'argent si tu veux être soigné rapidement et dans de bonnes conditions.
Vu que les prix du privé sont élevés, que les mutuelles et les complémentaires sont chères, que les structures type caisse des français à l'étranger ne remboursent pas assez. L'avis des français sur place est plutôt unanime : si j'ai une galère de santé, je prends l'eurostar.
Mais bon, je dois encore être entrain de fantasmer.

Tu me connais?

Le prends pas mal ... t'as plus que le bac (t'as même un doctorat !!!! non ?) et ton taf c'est pas le boulot à la chaîne ... t'es un bourge (pour un roubaisien ... et par extension pour tous les prolos de la métropole lilloise)

Et si tu couches pas avec ta soeur ou ta mère tu es un snob ?

Non, t'es juste étranger aux Haut de France et de la Savoie

Bon écoute c'est pas grave, on ne se comprend pas...
A l'occasion on refera le monde autour d'un café

Que je sois un bourge, cela se discute. Je ne suis certainement pas un ouvrier prolétaire. Mais je n'ai pas une position très enviable au sein de l'académique et je ne courre pas après les postes et les promotions (par réalisme ou par idéalisme j'en sais honnêtement rien). Mais il se trouve que même tout en bas de l'échelle académique, je suis un privilégié qui se fait payer plusieurs voyages par année, qui a les mains toute roses et qui espère vivre (si mon cœur tient bon) assez longtemps au-delà de la retraite. Bref, je ne sais pas trop ce que je suis: un membre dominé de la petite-bourgeoisie, un membre du prolétariat intellectuel, un marginal à même titre que les artistes et gens de culture...??

Quant à l'idée que je ne saurais pas ce qu'est un prolétaire, il se peut que j'aie une origine sociale qui n'est pas reflétée par ma position actuelle. Il se peut aussi que j'ai travaillé dans certains milieux sociaux. J'ai commencé à travailler, sur le terrain, sur les toxicomanies, puis sur l'éducation et enfin sur la famille, avant de bifurquer dans le quantitatif. Ce sont trois sujets qui m'ont amené à fréquenter toute sorte de milieux sociaux guère enviables.

Non : c'est juste que t'as pas encore pris l'apéro ..

Bourgeois ?
C’est comme le con, le cocu ; on est tous celui d’un autre et on a tous les nôtres.

https://www.marianne.net/polit(...)euros

T'es post doc biobio ?

Le destin m'a offert un contrat fixe de chercheur (dans les faits 50% administration/50% recherche). C'est une voie de garage ou un cadeau empoisonné. Je n'arrive pas à publier assez pour me réinsérer dans l'académique pur (prof). Mais on me laisse tranquille. Des matins, je me demande si je ne vais pas faire péter toute cette stabilité et postuler pour un postdoc (bon il doit me rester une année pour le faire, sauf erreur.) D'autres matins, je me demande si je ne vais pas m'associer à un fabriquant de vaseline et bosser dans le privé.

Bizarrement je n'ai pas voulu rester dans le monde académique car j'ai trouvé que le système pousse les gens à avoir une mentalité trop carriériste.
J'en ai discuté plusieurs fois avec mes collègues, et ceux qui connaissent les 2 sont en général d'accord avec moi.
Dans le privé tu peux être carriériste mais ce n'est pas un obligation. Après il faut, par contre, arriver à un peu naviguer pour avoir une hiérarchie décente car ceux qui ont un esprit carriériste sont en général des bouffons à éviter.

Je connais mal le privé mais ça ne me surprend pas. En plus, je ne supporte pas l'administration étatique. Alors j'ai vaguement connu d'autres universités, et j'ai l'impression que celle qui m'emploie est particulièrement occupée par des cons, avec une culture de la verticalité, du formalisme administratif à se taper la tête contre les murs (une image que je peux divulguer: quand je donnais des cours, il y avait chaque année des étudiants qui échouaient le semestre pour des raisons administratives: retard d'inscription, non conformité de je ne sais quoi... une rigidité kafkaïenne à pleurer)