Ceci dit, je ne dirais absolument pas qu'un "chef" ne sert à rien. Pour au moins deux raisons:
- maintenir à flot une boîte de trente personnes sans "chef", c'est autrement fatigant que de faire son p'tit boulot pépère en obéissant à un "supérieur hiérarchique"; ça demande l'implication et la coopération de tous, ça complique énormément les chaînes décisionnelles, c'est courir le risque permanent de la décision qui sied au plus grand nombre plutôt que la décision la plus judicieuse pour l'entreprise; c'est donc possible, mais pas dans tous les cas de figure, et pas avec tout le monde - dans de nombreux cas, je pense qu'un chef est un moindre mal (tout dépendant évidemment de quel chef)
- le "chef" , ce n'est pas qu'une personne, c'est une fonction, un poste de décision; tu peux supprimer la personne, mais pas l'obligation de prendre des décisions! Et donc, l'organe décisionnel, même en l'absence d'hiérarchie, sera toujours vu comme "le chef", même si par exemple il est élu démocratiquement parmi les travailleurs pour des mandats limités
In rod we truss.
"Quelle opulence" - themidnighter
"It's sink or swim - shut up!"