Actualité politique / Règles en page 1

Rappel du dernier message de la page précédente :
Invité
Bertrand69 a écrit :
G.Pernoud a écrit :
C'est pas le choix qui manque

https://rebellyon.info/Cartogr(...)pid=1
instructif tout ça, il doit manquer des adresses dans le vieux lyon.


à ma connaissance il manque le "bastion social" (squat destiné à venir en aide aux SdF de souche)
Invité
MIA WALLACE a écrit :
jjloco a écrit :
MIA WALLACE a écrit :
...mouais....plutôt centre droit tout ça......


j'avoue que c'est du fafmou. Tu pourras me donner le contact pour intégrer la milice dont tu fais partie ?


celle ci ?



si tu confirmes que vous avez des cookies je vous rejoins
MIA WALLACE
je pensais plus à celle ci de milice.....

tu sais ce qu'il te reste à faire.....

Salut G.COM, ça roule ?

SUPERBUS , STRAY CATS , BRMC

"regarde-le moi ce communiste, je t'enverrais tout ça à Moscou"
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    le 23 Avr 2018, 21:15
firouzeh a écrit :
ls ont raison de casser les facs, elles servent à rien.
ou à si peu.
En même temps, légitimer la violence, c'est à double tranchant, donner le coup de poing c'est accepter d'en recevoir, mais cette règle personne l'accepte.

C'est pour ça, finalement, je suis contre les casses, et les occupations, je suis contre toutes sortes d'occupations, à part le sexe.v

Ceci dit, nous sommes au printemps, la france processionnaire a repris du service à Lourdes derrière des crucifix, ça c'est pour les vieux.

Les plus jeunes vont processionner entre Bastille et République derrière des drapeaux rouges, c'est un peu pareil, certains commémorent la mort du Jésus sur sa divine croix, il faut bien que les petits commémorent les exploits de mai 68, c'est un rituel, ça fait partie du patrimoine national qu'il faut faire vivre.

Ce qu'on appelle les vocations, le français à le sens de la vocation, du devoir impérieux, et là au printemps, c'est comme une envie irrépressible, il faut crier, Christ est roi, Christ est vivant, non merde, je me suis trompé, il faut crier .. bah, des slogans, la liberté, le peuple, ah ce peuple, ce peuple opprimé, qui n'en peut plus.

Après, le top, là aussi, comme Jésus, pour que ce soit chouette, il faudrait un martyr, les anciens ont oublié St Piere Overney, à croire que les rouges ont moins le sens du devoir de mémoire, il y a eut Malik, lui aussi on commence à l'oublier. Ou c'est qu'il est passé ou c'est qui ne ?

Ah ce putain de devoir de mémoire, mais oui bordel, peuple d'opprimés, vous avez la mémoire courte, vous oubliez vos martyrs ! Seriez vous des enfants de salauds aux idées et à la mémoire courte ?

Ah non de dieu ! Vite, merde, ressortez Ste Thérèse de L'enfant Jésus, Pierre Overney, Allende, Bernadette Soubiroux, Castro, le Che, ah oui, ah le Che, il est grand le che, qu'il fut grand dans sa mort héroïque !

on a un besoin d'un martyr,

qui se dévoue ? Quel est le papa fierot de son petit gavroche à le porter en sacrifice sur les barricades ?

Promis, on l'oubliera pas ! le futur Che, le Che Français !

Je vous le dis non de dieu ! Christ est vivant et un nouveau messie du peuple va naître entre ZAD et Tolbiac,

Amen ! Alleluia ! Camarade !




C’est ce qu’on appelle finir en apothéose...
Invité
MIA WALLACE a écrit :
je pensais plus à celle ci de milice.....

tu sais ce qu'il te reste à faire.....



ça te manque pas l'auriculaire pour les solos de Superbus?
Invité
Y'a des solos dans Superbus ?
Skelter
  • Skelter
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Dommage l'article n'est pas gratuit mais c'est intéressant:

http://www.lemonde.fr/idees/ar(...)ebook
"Sans une faciale de temps en temps, peut-on réellement parler d'amour?", Ben.oît

#Free the nipple!
#FreeMissDaisy
MIA WALLACE
Bertrand69 a écrit :
Y'a des solos dans Superbus ?


faut bien ses dix doigts pour jouer les solos de superbus , surtout sur une strat malmsteen !!!
Salut G.COM, ça roule ?

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"regarde-le moi ce communiste, je t'enverrais tout ça à Moscou"
Invité
Skelter a écrit :
Dommage l'article n'est pas gratuit mais c'est intéressant:

http://www.lemonde.fr/idees/ar(...)ebook


ça fait 25 siècles que Platon a prédit que la démocratie déboucherait sur une tyrannie ... c'est peut-être la "première trompette"
manulonch
Article complet :

Karl Marx aurait eu 200 ans en mai. A l’heure de ce bicentenaire, toute une actualité éditoriale et événementielle revient sur la vie et l’œuvre du philosophe, aujourd’hui unanimement reconnu comme un auteur majeur, et sans doute le meilleur penseur du capitalisme. Mais qu’en est-il du Marx militant qui inspira les révolutions socialistes du XXe siècle, celui qu’évoque Raoul Peck dans son film Le Jeune Karl Marx (2017) ? A-t-il encore des disciples, trente ans après la chute du rideau de fer ? La réponse est oui. Mais contre toute attente, ils ont 20 ans et ils sont… américains ! Critique du capitalisme

L’organisation Democratic Socialists of America (DSA), issue de la scission du Parti socialiste d’Amérique en 1973, a vu ses effectifs multipliés par quatre ces deux dernières années, dépassant les 32 000 adhérents. Considéré jusque-là comme représentant l’aile gauche du Parti démocrate, mais en réalité dans une situation de dépendance à son égard et donc peu radical dans ses prises de position, le mouvement a récemment été investi par de jeunes militants désireux d’écrire une nouvelle page de l’histoire de la gauche américaine, sur un ton beaucoup plus critique du capitalisme que celui de leurs prédécesseurs.

Conséquence de cet afflux, l’âge médian de ses membres est passé de 68 ans en 2013 à 33 actuellement. Alors que le qualificatif de « socialiste » effrayait leurs aînés, qui le jugeaient indissociable des régimes totalitaires du XXe siècle, une nouvelle génération n’hésite plus à se définir comme tel, et à revendiquer une lecture « marxiste » des événements. Seth Ackerman, rédacteur en chef de la revue de gauche radicale Jacobin, confirme : « Quand j’avais 20 ans [il en a 35], se déclarer socialiste relevait de l’excentricité. Aujourd’hui, c’est un qualificatif que de nombreux jeunes assument. »

Dans un pays où l’anticommunisme et l’antimarxisme ont souvent paru aller de soi, comment expliquer un tel engouement ? Pour ­Jeffrey Isaac, professeur de sciences politiques à l’université de l’Indiana, « cet intérêt s’inscrit évidemment dans le sillage de la grande crise qu’a connu le néolibéralisme en 2008 ». La crise financière de 2008 qui, rappelons-le, fit perdre leur maison à plusieurs millions d’Américains, a ouvert une brèche dans les consciences. S’en est suivi le mouvement Occupy Wall Street et son slogan « Nous sommes les 99 % », dénonçant la concentration des richesses dans les mains d’une infime minorité. « Un moment de césure historique »

Cet élan n’a pas eu d’effet politique direct, mais beaucoup considèrent qu’il a préparé le terrain à la campagne de Bernie Sanders lors des primaires pour l’élection présidentielle de 2016, dont le ton tranchait au regard du discours traditionnel du Parti démocrate. La victoire de Donald Trump face à Hillary Clinton acheva douloureusement la séquence.

Non seulement il avait manqué à cette dernière les voix d’une partie de la gauche, qui voyait en elle la candidate de Wall Street, mais, plus perturbant encore, 8,5 millions de personnes qui, en 2012, avaient voté pour Obama apportaient quatre ans plus tard leur soutien à ­Donald Trump, séduits par les mesures protectionnistes de son programme et sa promesse de recréer des emplois américains. Pour toute une partie de la gauche américaine, en particulier les plus jeunes dont la conscience politique s’était formée pendant ces années de crise, preuve était faite qu’il fallait penser l’avenir autrement.

Cette mise en échec de la pensée de gauche, soupçonnée de s’être accommodée du néolibéralisme et d’avoir renoncé à en combattre les effets, nourrit le renouveau de la pensée progressiste.

La philosophe Nancy Fraser remarque que la critique de l’économie politique classique y a pris une place inédite : « Depuis les années 1970, aux Etats-Unis, la pensée radicale et militante s’était développée en silo, portée par des groupes aux objectifs spécifiques – le féminisme, l’écologie, le genre… Aujourd’hui, il y a une tentative de convergence de ces mobilisations dans un cadre plus large. Et la critique du néolibéralisme apparaît comme un dénominateur commun à ces groupes. » Avec en ligne de mire la possibilité de définir de nouvelles stratégies politiques : « Il existe des convergences entre une partie de l’électorat de Trump – si on exclut le cœur très à droite et raciste, à mon avis minoritaire – et celui de Sanders. Ce sont des gens qui rejettent le statu quo néolibéral. Je pense que l’on est à un moment de césure historique », ajoute-t-elle.

Lire aussi : Marx respire encore

N’en concluons pas pour autant que les Etats-Unis découvrent l’auteur du Capital. L’historien Michael Kazin, rédacteur en chef de la revue Dissent, rappelle que « l’essentiel de l’œuvre de Marx était traduit en anglais vers 1920 » et que « le marxisme a eu une influence majeure sur la vie intellectuelle américaine entre les années 1890 et 1940, aux grandes heures du Parti socialiste puis du Parti communiste, lorsque le nombre de leurs adhérents et leur influence culturelle étaient au plus haut ». Mais la seconde guerre mondiale puis le maccarthysme ont mis un coup d’arrêt à ce rayonnement. Du reste, la plupart des jeunes qui se déclarent aujourd’hui socialistes ignorent l’histoire du socialisme américain, dont ils connaissent à peine les grandes figures.

Nancy Fraser voit dans la faiblesse de ce regard historique un phénomène récurrent : « Pendant longtemps, je n’ai rien su de l’histoire, pourtant riche, des mobilisations de la gauche aux Etats-Unis. » C’est aussi vers Marx que se tourna sa génération, celle de la « nouvelle gauche » des années 1960-1970, ainsi que vers des figures marxistes telles que l’italien Antonio Gramsci et le français Louis Althusser. Mais dans une perspective très différente de celle qui anime aujourd’hui les jeunes socialistes américains.

Le philosophe Dick Howard, membre du comité de rédaction de la revue Esprit, se souvient des raisons qui ont poussé sa génération à lire Marx : « Nous étions les premiers représentants du baby-boom. Le monde changeait sous nos yeux. Et nous rejetions cette consommation de masse. Les écrits de jeunesse de Marx, et notamment les Manuscrits de 1844, qui explorent la notion d’aliénation, étaient très importants pour nous dans ce contexte. » Dénoncer les inégalités

Les Etats-Unis sont alors en guerre contre le Vietnam, le mouvement pour les droits civiques des Afro-Américains bat son plein. « Le contexte était très différent de ce qu’il est actuellement. L’anti-impérialisme, le mouvement antiguerre étaient au cœur de nos préoccupations, souligne Nancy Fraser. Surtout, la question des classes sociales n’était pas brûlante. Les travailleurs se considéraient comme faisant partie de la classe moyenne en ascension. »

En revanche, « les générations d’aujourd’hui se tournent vers le marxisme pour de tout autres raisons. Elles font l’expérience de la précarité, de la dette. Le marxisme et le socialisme leur permettent de penser ces inégalités ». De fait, le rêve américain s’est dangereusement fissuré pour les millennials, nés entre 1980 et 2000. Ils gagnent en moyenne 20 % de moins que leurs parents au même âge et sont significativement endettés pour plus de la moitié d’entre eux.

L’œuvre de Marx a donc retrouvé sa fonction majeure de critique du capitalisme : elle permet à la jeunesse américaine de dénoncer des inégalités économiques et sociales perçues comme insoutenables. Mais n’est-ce pas édulcorer la pensée de Marx que de voir en lui un humaniste épris de justice sociale ? L’apport majeur de Marx à la critique du capitalisme ne fut pas de pointer les inégalités, mais de décrire les conflits de classe qui les produisent, et d’en tirer les conséquences pratiques pour transformer l’économie et la société. Comme le rappelle Dick Howard, « pour Marx, le prolétariat n’est pas seulement une force de refus et d’indignation. Il est porteur d’un projet de société ».

Or il n’est pas certain que les jeunes socialistes américains mobilisent le marxisme comme fondement d’un projet politique nouveau. Le mouvement Occupy n’était pas sous-tendu par une approche fondée sur le conflit de classes, mais reposait sur une dénonciation de la concentration des richesses, d’une part, et sur l’exigence de renouvellement des pratiques démocratiques, d’autre part. Des thèmes qui n’appartiennent pas en propre au marxisme.

Quant à Bernie Sanders, comme le rappelle Jeffrey Isaac, « il ne préconise pas l’abolition de la propriété privée dans les moyens de production, ni l’expropriation des grandes fortunes. Il préconise le démantèlement des grandes banques, la mise en place d’impôts sur le revenu plus progressifs et le subventionnement public des soins de santé et de l’éducation – des choses pour la plupart assez courantes en Europe ».

La jeunesse américaine n’est donc probablement pas en train de préparer la révolution, même si Seth Ackerman, de Jacobin, observe malicieusement : « Nos lecteurs et ceux qui se tournent vers le socialisme sont des jeunes gens éduqués, souvent très endettés, qui perdent toutes leurs illusions en arrivant sur le marché du travail. Or Lénine a bien insisté sur l’importance d’une avant-garde éclairée – et précarisée – dans le processus révolutionnaire. »

Qui sait néanmoins si cette remobilisation de la grille de lecture marxiste ne pourrait, un jour, retraverser l’Atlantique et nourrir de nouvelles radicalités européennes, à la recherche d’une idéologie mobilisatrice ? L’avenir nous le dira.
manulonch
quantat a écrit :
ça fait 25 siècles que Platon a prédit que la démocratie déboucherait sur une tyrannie ... c'est peut-être la "première trompette"


Quand tu vois comment à tourné le capitalisme c'est compréhensible,
de de plus en plus de pauvres et de plus en plus de riches, entre les deux plus grand chose.
Ça finira mal, c'est certain.
Invité
manulonch a écrit :
quantat a écrit :
ça fait 25 siècles que Platon a prédit que la démocratie déboucherait sur une tyrannie ... c'est peut-être la "première trompette"


Quand tu vois comment à tourné le capitalisme c'est compréhensible,
de de plus en plus de pauvres et de plus en plus de riches, entre les deux plus grand chose.
Ça finira mal, c'est certain.


Tout finit toujours mal ... c'est la première leçon de l'Histoire
N'importe quel système politique s'édifie sur des contradictions internes (c'est inévitable : nos désirs sont contradictoires)... y'a forcément un moment où ça craque
Ce que l'Histoire montre aussi , c'est qu'à chaque fois que quelqu'un débarque en prétendant avoir LA solution, c'est encore pire
Ce sont les punks qui ont toujours eu raison NO FUTURE... mais avec le sourire
Skelter
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Bolloré en garde à vue
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Invité
Il s'en sortira. Les crapules ça ne va que rarement en prison.
Skelter
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Macron avait vraiment besoin de faire la bise à Trump? Sérieusement ?
"Sans une faciale de temps en temps, peut-on réellement parler d'amour?", Ben.oît

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