Since1979 a écrit :
Skelter a écrit :
Et surtout jour après jour les commentateurs de la presse abandonnent la prudence liée à sa présomption d'innocence au motif que vu son passé de pervers sexuel il est forcement coupable.
Ce n'est pas l'impression que j'ai eut. Sur BFM entre autres, le parti pris journalistique est clairement "le pauvre, cela ne doit pas être facile".
La théorie du complot est sous-entendue, la "victime" (notez la présence des guillemets) est soit ignorée, soit dépersonnalisée.
L'autre matin, l'un des journalistes vedettes de la chaine d'info a lu la lettre de démission de DSK comme s'il s'agissait de la lettre de Guy Moquet.
De là à ce que Valls et Lang demandent à ce que la lettre de DSK soit étudiée en classe par nos gosses, il n'y a qu'un pas.
Je ne sais pas si DSK est coupable et n'est pas d'à priori, mais je pense que si cela avait concerné un politique autre que "le nouvel espoir de la gauche" ou monsieur tout le monde, les journalistes auraient fait ce qu'ils font d'habitude : lancer le procès médiatique et salir le présumé innocent (comme dans l'affaire de l'ophtalmo raciste d'Aix en Provence).
Ce deux poids deux mesures à la tête du client est vomitif.
Je ne suis pas d'accord: ce "deux poids/deux mesures" est inévitable dans la mesure où
la seule personne qui nous a actuellement été présentée est DSK livré en patûre. L'accusatrice est un parfait fantôme, on est même pas sûr de son nom (voire de sa nationalité, oscillant entre Guinée et Sénégal, beaucoup de flou), de son apparence, ne parlons même pas de sa famille (frère bidon etc ...): comment s'apitoyer sur quelqu'un qui médiatiquement "n'existe pas" ???
Par ailleurs, je répète ce que j'ai déjà dit: quand il aura été démontré que l'accusatrice est une victime, elle aura droit à toute ma compassion. Quand DSK aura été prouvé coupable, je lui cracherai dessus. Mais pas avant, dans aucun des deux cas.
In rod we truss.
"Quelle opulence" - themidnighter
"It's sink or swim - shut up!"