Actualité politique / Règles en page 1

Le pire que je vis à chaque déplacement, c'est l'attente aux caisses

Mais au final j'ai tendance à dire que ce sont eux qui ont raison, on est dans une région trop speed pour tout.

Mais en effet, attendons l'avis éclairé, documenté et prouvé de Bio, l'expérience perso c'est de la merde (je l'oublie parfois).

Ah ben c sûr que si on commence à faire des stats et des analyses sociologique sur son entourage et des "Je connais des gens"...tout est possible!

Sinon, vu qu'apparemment ça suffit comme argument, j'ai fais mes études dans le sud ouest et donc tous mes potes de promo bossent là bas. Moi je suis en IDF et je finis avant le taff...Je peux donc en déduire qu'on bosse plus dans le sud ouest...😁

J'avoue c pratique comme schéma de pensée! Pas la peine de trop se fouler!

On bosse comme des dingues dans le SO vous avez même pas idée, surtout aux beaux jours

Ou alors qu'ils bossent moins vite, prennent plus de pauses, et donc ça va dans le sens de ce que disait quantat

C'est très bien d'entreprendre, mais on ne peux pas faire une france d'auto-entrepreneurs. Pour que ton chauffeur ait du taff il faut bien qu'il y ait aussi des ouvriers qui triment à l'usine.
Ce n'est pas parce-que ces gens ne sont pas dans une démarche d'évolution qu'ils n'ont pas le droit à de meilleurs salaires ou de meilleurs conditions de travail.

De mon expérience d'une vingtaine d'années dans le BTP gros-oeuvre pour le fleuron national dont le fils s'appelle Martin, j'en retiens effectivement pas mal de disparités nord/sud.

Elles sont souvent liées à la logistique et aux moyens mis en oeuvre, l'outillage un peu plus spartiates dans le sud. Au niveau des équipes, j'ai remarqué des fractionnements plus fréquents dans le sud alors que les syndicats y sont beaucoup moins actifs que dans le nord.

Les salaires sont également plus bas, liés aux coûts de la vie bien qu'un appartement à Montpellier ne me semble pas moins cher qu'à Paris. Ça dépend des zones. Mais il est vrai que c'est plus simple de loger en périphérie.

Le climat modifie quelque peu les techniques des ouvriers mais il reste assez difficile de finir la semaine qu'il fasse -5 degrés ou plus de 40 degrés.

Toutefois, il est un peu plus aisé de se réchauffer que de se rafraîchir. (Il fait près de 45 degrés entre 2 panneaux de banche en plein été).

Niveau intempéries, généralement accordées lorsqu'il pleut ou vente par mesure de sécurité, cela dépend plus du rapport entre les ouvriers, le chef de chantier et les impératifs. Selon les régions où il pleut fréquemment on n'en tiendra pas compte tout comme pour les alentours de Narbonne par exemple où il vente beaucoup.

Chose intéressante liée donc à la logistique, les méthodes des ouvriers changent radicalement selon l'outillage à disposition. Il faut savoir que dans le sud, selon les filiales, on est souvent les derniers à bénéficier des dernières technologies notamment en matière de banches. Il y a également un décalage entre les moyens modernes mis à disposition pour la sécurité (des escabaux devenus obligatoires à la place des échelles par exemple, trop larges par rapport à une banche d'ancienne génération) en décalage avec les outils de construction.

On voit donc des ouvriers qui développent des aptitudes en fonction du matériel.

Comme il y a beaucoup de déplacements et de mutations dans ce secteur d'activité, on remarque le temps d'adaptation nécessaires. Un collègue qui viendrait de Paris, donnera l'impression de brasser beaucoup d'air en gesticulant dans tous les sens, non par zèle mais parce que sa méthode correspond à une technologie qui permet une plus grande fluidité de mouvement, des automatismes mais malheureusement et surtout moins de polyvalence. Un ouvrier expérimenté moins équipé aura développé, par préservation, toute une méthodologie qui nécessitera le moins d'efforts possible.

A la déconnade, le "Parisien" entendra souvent:

"Quand on n'a pas la tête, on a les jambes" .

Plus sérieusement, peu importe la région, en terme de rendement un binôme coulera en moyenne ses 15/20 mètres de banches par jour selon la difficulté.

*Dernier point, il y a (mais ça change apparemment) moins de moyens mis en oeuvre sur le plan de la formation mais là encore il y a un décalage entre l'apprentissage sur du matériel moderne justement et la réalité sur le chantier.

Chose étonnante, j'ai trouvé les corses d'une redoutable efficacité !

Oui, c'est le fusil qui fait ça

Plutôt que de faire des cagnottes pour les flics, pour la démocratie c'est plus important de soutenir le vrai journalisme d'investigation.



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Le gentil commandant Andrieux .....

J'aime beaucoup la contribution à 1million!

Non non, je m'incline devant une telle finesse de description sociologique. Mais j'ai préféré le passage où le prof de philo reprend la théorie sociale de Platon pour analyser l'évolution de la situation actuelle. Il n'y a rien à rajouter, il y a quand même des invariants dans la connerie humaine

Alors que la manifestation parisienne s’etait déroulée dans le calme jusque là, le piège se trouvait place de l’etoile où toutes les rues sont bloquées. Aucun itinéraire possible pour la dispersion de la manifestation n’existe. Ça va sûrement dégénérer. Encore bravo pour ce super plan.

Avec la veille, la petite phrase de Macron qui va bien... On croit rêver

Franchement, j'évite comme la peste les procès d'intention, mais quand on voit les stratégies policières, quand on voit qu'avant chaque rendez-vous il y a un membre du gouvernement qui y va de sa petite phrase...

Ce sont des incompétents absolus ou des stratèges? J'évite d'incliner pour la seconde solution, mais ça commence à faire beaucoup, et surtout ça se répète

Manque plus qu'un intervention de Schiappa .....qui a du taper dans l' oeil de certains ici !!!

https://reporterre.net/Abattre(...)EFjZo

Au soleil la vie est moins rude; moins besoin de "travailler" pour la survie. Cet état de fait correspond d'ailleurs à une des frictions en politique européenne.
Je compte sur l'Afrique pour résister au "travail". (mais inutile de me ressortir le machisme ambiant des sociétés patriarcales- je connais).