Lassé, indigné, par tout ce que je lis et j'entends, je ne résiste pas à provoquer ceux qui sont fermés au dialogue.
Lorsque l'on n'est pas content de son sort, on ne se tourne pas vers l'Etat pour qu'il apporte emploi et argent sur un plateau. On prend toutes les dispositions qui s'imposent pour regarder ailleurs et chercher mieux.
Je connais des gens qui travaillaient dans une usine de fabrique de câbles, dans des conditions difficiles, payés au SMIC. Ils ont passé leur permis poids lourd et sont devenus routiers, doublant ainsi leur salaire.
Ajourd'hui, ils sont satisfaits de leur condition et d'avoir mis ainsi leur famille à l'abri du besoin. Mais, certes, ils partent la semaine, font beaucoup d'heures, leur famille leur manque, mais ils ont le sentiment d'être libres, et que leurs efforts payent enfin!
Des exemples, j'en connais beaucoup, parfois surprenants comme mon moniteur d'auto-école qui me donnait des cours de moto, passionné par son métier et pilote chevronné! Il s'est présenté au concours d'inspecteur pour améliorer son salaire, car il gagnait guère plus que le SMIC.
Il a échoué son concours, est entré au service d'un carreleur, et, quelques mois après, a monté sa petite entreprise. Aujourd'hui, il est heureux de ne plus être exploité, et apprécie sa liberté d'entreprendre.
Mais je suis sûr que vous connaissez, vous aussi, des amis qui ont osé et réussi!