jules_albert a écrit :
(khayati n'était qu'un arriviste incapable)
Un des premiers pourtant en 61 a vouloir organiser un maquis dans les Vosges après le putsch des généraux. Immédiatement dissuadé par cette couille molle de Lefebvre et ses potes situs
jules_albert a écrit :
et tes commentaires ne devraient normalement mériter qu'un silence dédaigneux, mais il faut parfois répondre à l'insensé selon sa folie afin qu'il ne s'imagine pas être sage.
Quel baratin, pour être crédible dans son mépris il faut un minimum de d'élégance. Ce dont les situs et leurs disciples n'ont jamais été capables... Et en particulier leur gourou, tellement fanatique de lui même... Le bouquin qu'il a publié après l'assassinat de son père nourricier Lebovici, uniquement pour se dédouaner des accusations dont il faisait l'objet et de sa relation avec le magnat d'Artmedia... et où il ne parle que de lui (pas un mot pour son pote cané) en est un bel exemple et illustre bien la mesquinerie, l'égocentrisme et le manque de classe du personnage
jules_albert a écrit :
tu t'en prends à debord, à lebovici, à l'encyclopédie des nuisances qui sont pourtant les porteurs de la seule véritable critique sociale de ces dernières années.
C'est une plaisanterie ? Lebo un des patrons capitalistes les plus prospères de l'industrie médiatique décérébrante des 30 glorieuses. Debo, idéologue fumeux, pseudo-philosophe amateur de mauvaise vinasse qui n'a fait que recycler et actualiser des idées, des luttes, des représentations des subversions, des structures (sur le modèle conseilliste) qui lui sont antérieures... Le personnage est d'ailleurs pathétique... être fasciné par Lacenaire, Léauthier, Vaillant, Makhno... Et finir poivrot... Condamner les artistes
parce que l'on se sait sans talent... C'est moche et impotent...
jules_albert a écrit :
lebovici avait beaucoup d'ennemis, c'est logique : il avait de la culture et de l'argent, deux choses que la plupart des gens n'ont pas malgré tous leurs efforts. voilà qui suffit à déchaîner toutes sortes de haines et d'aigreurs diverses...
C'était aussi un patron despotique qui payait mal (ça a motivé le départ de Guégan et de la première équipe de Champ Libre), grand amateur de pute de luxe et de cercles de jeux/poker... Bref en fait c'était un bourge comme un autre... Sans doute un peu cinglé/schizophrène dans ses obsessions pour les révolutionnaires et la transgression... étant juif il a vécu le cauchemar de l'occupation et le sacrifice de sa mère, ça laisse des traces...
jules_albert a écrit :
malaparte était un écrivain de grand talent, mais il était aussi un fasciste (comme pound!). c'est bien pour ça que tu l'as cité car c'est le genre de personnages qui t'attirent, comme par exemple abellio qui a fricotté avec la collaboration, ou m.-e. nabe qui baigne dans l'antisémitisme... tu évoques georges sorel... à quoi bon ? georges sorel a aussi influencé mussolini... est-ce que georges sorel va servir de blanchisseur de fascistes ? les capitalistes ont aussi lu marx. est-ce que ça fait d'eux des marxistes ?
Parler des utopies, des idéologies et des avants-garde qui sont apparues en Europe après la boucherie de 14-18 (Malaparte est bien placé pour le savoir puisqu'il s'est engagé très jeune comme volontaire au coté de la France) et qui voulaient faire table rase du passé pour construire une nouvelle société... avec le recul historique actuel, c'est faire de graves anachronismes. Malaparte se revendiquait du fascisme révolutionnaire des premières heures, il a rapidement critiqué Mussolini (dès 1929), s'est écarté du mouvement quand il est devenu totalitaire, il a risqué sa tête et sa liberté pour ses idées lorsqu'il était correspondant de guerre et il a participé à la libération de l'Italie aux cotés de alliés... Ce n'était pas fasciste au sens ou on l'entend aujourd'hui... Mais plutôt un utopiste déçu.
Quand a Sorel, en étant un des premiers a travailler sur la pensée marxiste et à la répandre en Europe... A eu plus d'influence sur les communistes révolutionnaires (comme Lukács par exemple que Debord a bien pompé) que sur les réactionnaires fascistes...
On peut d'ailleurs jouer de cette rhétorique simpliste qui stigmatise tout écart ou récupération idéologique à l'inverse.
Le courant national révolutionnaire, Alain de Benoist (chantre de la "nouvelle droite") appréciaient pas mal de thèses situationnistes... On y trouve des traces et des références dans la revue d'extrême droite Krisis et mêmes des citations de publications de Champ Libre dans National Hebdo...Beurp's
jules_albert a écrit :
le véritable communisme, celui de la liberté, celui de l'autogestion des producteurs, ne passe ni par moscou ni par la havanne, il passe par barcelone en 1936, cronstadt, les menées des partisans de nestor makhno ou la commune de paris, par exemple. mai 68 est aussi un grand moment de communisme libertaire. dans la plupart de ces moments historiques, le parti communiste officiel a joué un rôle contre-révolutionnaire, un rôle de policier.
A ce moment là on peut même remonter au Cathares et aux anabaptistes... Et ne pas oublier la République de Fiume (avec une vraie constitution anarchiste et une économie basé sur la piraterie)
Bref, quand on veut faire la révolution ou théoriser sur le sujet. Il convient d'être intellectuellement et historiquement plus rigoureux.
Enfin, les pro situs actuels sont tout de même intéressants, on a l'impression que leur esprit critique est soluble dans les élucubrations de Guy Ernest (a l'instar du sien dans le gros rouge)
Sinon, je ne sais pas si on gagne au change... Mais Ad Rock est rigolo dans le rôle de tache 'je sais rien, mais je dirai tout"24
Les rentiers sont sympas