Biosmog a écrit :
skynet a écrit :
Biosmog a écrit :
...
Darmanin c'est pas du tout un libertin, hein. Il n'a peut-être violé personne, il en reste au minimum un queutard qui a profité de sa position de force vis-à-vis d'une femme. Dupond-Moretti s'est moqué plus d'une fois des féministes. Ce gouvernement s'enfonce encore plus dans le maculinisme. C'est légal et on peut trouver ça bien. Mais si vous ne voyez pas la contradiction avec les couplets de campagnes, ou ceux du début d'année sur les violences faites aux femmes, il faut se poser des questions.
Je reviens là dessus, 2 jours après...lol
Je reste surpris qu'on défende un tel puritanisme en accusant un queutard...suite à une mésaventure. Qu'on s'affiche sous un jour de tolérance, et qu'on juge les gens sur leur sexualité.
C'est un scandale!
Tu as pourtant copié intégralement ma citation où je ne parle pas d'un queutard, mais d'un
"queutard qui
a profité de sa position de force vis-à-vis d'une femme".
Tu ne retiens que le premier mot. Le sens est totalement différent. Je précise au début que ce n'est pas du libertinage. Il ne s'agit pas du tout d'un jugement moral, d'américanisme ou je ne sait quoi. C'est un jugement politique au sens large: quel droit a le pouvoir, notamment vis-à-vis des femmes?
C'est un peu secondaire, mais je ne comprends pas pourquoi vous ne saisissez pas qu'on parle d'abus de pouvoir. Cela aurait pu n'avoir rien de sexuel, c'est la même chose: il profite de sa position pour obtenir des faveurs. Il se trouve que ce genre de relations est inscrite dans un système patriarcal: la femme est un objet sexuel soumis au pouvoir de l'homme. En affaires, l'abus de position est puni sans ambiguïté. En matière de sexualité, c'est plus compliqué, justement à cause de ce contexte politique particulier: le libre-arbitre d'une femme n'a pas la même valeur que les désirs d'un homme (c'est ce qui crée la confusion, je pense). Mais encore une fois, on se fiche que Darmanin soit fidèle, échangiste, zoophile. Il fait ce qu'il veut avec son zob comme avec son argent. Tant qu'il ne tord pas le bras des gens avec son pouvoir pour obtenir de l'argent ou du sexe. C'est uniquement cela qu'on lui reproche.
D’accord sur le fond. Pour ta seconde partie aussi, je déplore quand même ton idée de système patriarcal si établi. Est ce vraiment toujours le cas dans notre société ?
Pour simplifier: en effet, s’il est prouvé qu’il lui a arrangé un problème d’ordre judiciaire contre une « faveur » sexuelle, on peut le blâmer : c’est clair. Mais pourra t’on prouver ça?
Même sorti du contexte juridique , car l’affaire n’est pas jugée, n’est il pas un peu tôt pour l’accuser?
Il s’en sortira sans doute blanchi , faute de preuves, et pour le coup, on aura réellement un ministre criminel