casseoreille a écrit :
Dans l'Ain, des coopératives fromagères se développent pour le plus grand intérêt de la chaîne complète de vente, du producteur au consommateur qui ne fait que des heureux.
Les agriculteurs se lassent d'être exploités par des grandes marques de lait et s'associent pour se mettre en coopérative, louant ou achetant une fromagerie, y installant un fromager en gérance. Ce dernier passe tous les matins à l'aube chez les agriculteurs pour récupérer leur lait. Puis il s'attelle à la fabrication du comté, du beurre, et des fromages blancs.
En fin de journée, il vend ses produits à des prix sans concurrence, très souvent entre 17 et 19 heures.
Cette chaîne de ramassage du lait, de fabrication de fromages et de vente de ces produits, ne fait que des heureux: l'agriculteur vend son lait à meilleur prix, le gérant s'applique à produire des produits de qualité pour en assurer la vente aux gens des villes et des villages avoisinants, l'acheteur trouve des fromages à un prix variant entre 9 et 12 euros le kilo, par exemple le comté se vend 10,50 euros le kilo.
Non seulement l'acheteur réalise une excellente opération s'il compare les prix pratiqués avec ceux des grandes surfaces, mais en plus il bénéficie de produits excellents.
Je suppose qu'en fin d'année les agriculteurs se partagent le bénéfice de ce commerce, tout en précisant que les premières années ils doivent consacrer cet argent à l'achat de matériels nécessaires à la modernisation de la fromagerie, et à la rénovation de la salle de vente.
Je trouve cette chaîne très intéressante pour tout le monde, financièrement et qualitativement, et il était temps que nos agriculteurs trouvent une solution pour parvenir à gagner dignement et justement leur vie. L'ambiance générée par ce genre d'exploitation est exceptionnelle, elle rapproche tous les interlocuteurs, y compris les gens de la ville qui découvrent ce mode de vente d'intérêt général et vital pour les agriculteurs, les gérants et les consommateurs!