Redstein a écrit :
cliclac a écrit :
Redstein a écrit :
Mais il y a le zillion d'autres partis pour (faire semblant de) traiter les autres problèmes, tout en se contrefichant joyeusement de la cause animale. Il en fallait bien un qui mette les pieds dans le plat carniste
Lisez l'article, il n'a rien de naïf, comme Mme Thouy d'ailleurs :
Citation:
Avec 2 % des intentions de vote, personne au sein du Parti animaliste n’envisage sérieusement de conquérir l’Élysée en mai 2022. « Nous sommes réalistes », admet Hélène Thouy. L’enjeu est ailleurs :
« L’objectif, c’est que la question animale soit l’un des enjeux majeurs des cinq prochaines années. » La coprésidente du parti espère obtenir un score suffisamment élevé pour convaincre les plus gros partis que le bien-être animal est une question suffisamment importante pour mobiliser la population. S’il parvient à rejoindre officiellement la course, le parti pourra également bénéficier du temps d’antenne octroyé à chaque candidat pour défendre sa cause. « On veut que le futur président ne puisse pas faire l’impasse. »
Il est sûr que l'on ne va pas manquer d'enjeux majeurs dans les 5 prochaines années. C'est juste une question de priorités et de ne pas se disperser inutilement.
La toiture fuit, la maison prend l'eau mais heureusement j'ai débouché le lavabo
Autre chose : l'agriculture et l'élevage industriels sont l'un des principaux facteurs, si pas le principal facteur de déréglement climatique/pollution/destruction de biodiversité/stérilisation des océans.
Mais je suppose qu'on s'en branle tant qu'on a aux commandes un banquier qui veille sur le rendement de nos portefeuilles de placement.
A part les 2 ou 3 prétendants sérieux, tous les autres sont là pour faire entendre leurs voix. La présidentielle est quand même une incroyable caisse de résonnance pour les idées politiques.
Sinon, pour le rôle de l'élevage dans le dérèglement climatique, c'est quand même bien surévalué, car dans le calcul, on prend en compte tout ce qui est de près ou de loin lié à l'élevage (de l'alimentation des bêtes à leur transport et congélation). Par contre, quand il s'agit de culture céréalière, on se garde bien de calculer la fabrication des cornflakes
Si on remplaçait l'élevage par un équivalent protéiné, qu'on prend en compte toutes les émissions comme dans le calcul pour l'élevage, la différence en termes de CO2 (parce qu'on ne peut pas cultiver du tout aux mêmes endroits, on a des problèmes de stockage, de transformation) est bien moindre que les chiffres souvent avancés.
Vous battez pas, je vous aime tous