Il n'y a pas d'incompatibilité, à cette époque on se comprend bien entre "anti-communistes".
Encore dans l'article wiki sur les Comores :
Citation:
Face au refus français de reconnaitre l'île de Mayotte comme un territoire comorien, le président du Conseil des Comores, Ahmed Abdallah Abderamane, proclame unilatéralement l'indépendance de l'ensemble de l'archipel, le 6 juillet 1975.
Il est renversé un mois plus tard par l'opposition de gauche emmenée par Ali Soilih, favorable à de meilleures relations avec la France. Le mercenaire français Bob Denard, avec l'aval de Paris, débarque ensuite pour capturer Ahmed Abdallah Abderamane, qui s'était réfugié sur son ile d'Anjouan. Au pouvoir, Ali Soilih met en place une politique socialiste et réclame à son tour que la France restitue Mayotte. De nouveau missionné par les services de renseignement français, le SDECE, Bob Denard organise un nouveau coup d'État visant cette fois à réinstaller Ahmed Abdallah Abderamane, mieux disposé à l'égard de la France depuis son exil dans la métropole. Ali Soilih est capturé le 13 mai 1978 et exécuté quelques semaines plus tard. Pendant les dix années qui suivent, Bob Denard sert comme premier conseiller Abdallah Abderamane ; surnommé le « vice-roi des Comores », il est parfois considéré comme le véritable homme fort du régime. Très proche de l'Afrique du Sud, qui finance sa « garde présidentielle », il permet à Paris de contourner l'embargo international visant le régime d'apartheid via Moroni. Il met aussi sur pied depuis l'archipel un corps de mercenaires permanent, appelé à intervenir à la demande de Paris ou de Pretoria dans des conflits en Afrique
Les aventures comoriennes du mercenaire français Bob Denard
Citation:
.... quelques années plus tard, soutenu par la France, Denard tentera d’être réhabilité. Jacques Foccart, le « Monsieur Afrique » de l’Elysée, lui organisera, pour sa loyauté envers la France, un entretien dans le journal télévision de la première chaîne.
Mais la "dette morale" c'est aussi due à la séparation politique des Comores en deux parties. Une laissée à elle-même, aux désordres politiques et aux affres des coups d'état successifs et l'autre vitrine de l’occident, de son progrès et son organisation sociale (d'où ma comparaison avec le Mur). Donc rien d'étonnant à la volonté de migration et d'accord avec Cliclac les comoriens, après en avoir bavé pendant des décennies voteraient peut-être aujourd'hui le rattachement à la France.
Au regard du passé, je ne trouve rien d'étonnant à la situation actuelle.
“La peur est le chemin vers le côté obscur. La peur mène à la colère. La colère mène à la haine. La haine mène à la souffrance.” Yoda.