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Actualité politique / Règles en page 1

Rappel du dernier message de la page précédente :
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • MP
C'est bien ce qui me semblait, le vide total. Bonne nuit les petits.
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
SenorMicky
Lao a écrit :
C'est bien ce qui me semblait, le vide total


Ca arrive même aux meilleurs... demain tu te sentiras mieux... bonne nuit Lao tsé
10000001700010 / HEK293 / 978-2-940631-11-7 / SV40 / W02020060606
jamais dans la tendance mais toujours dans la bonne direction ...
les chiens aboient, la caravane passe...
jobbing
casseoreille a écrit :
Mon cher Blow Up, pas plus tard que ce matin je roulais derrière un véhicule où étaient inscrits en gros caractères "Cherche Techniciens". Et je me disais que nous étions en pleine crise de l'emploi pour en arriver à ce stade là!

Car la presse, tous les jours, nous consacre des pavés de propositions d'emplois! Elle en arrive aux mêmes conclusions que votre éminent serviteur, dans de longs paragraphes, les français semblent avoir plus d'intérêt aux loisirs qu'au travail.

Je pense que les confinements successifs ont démobilisé les travailleurs, et certains français découvrent les bienfaits de la fainéantise!

Et demain, ils s'indigneront de l'arrivée massive de migrants qui prennent les emplois!


J'ai remarqué aussi beaucoup d'offres d'emploi, avec des pancartes ou des bannières a l'entrée de PME .
Même dans mon bled on cherche 3 vendeurs/euses , même sans expérience et un 1 km plus loin 2 mécaniciens auto . Le bled d'a coté 1 serveuse .

Il semble y avoir une incohérence demande/offre de l'emploi .
Au lieu de fainéantise je penserais plus à des salaires trop bas ou des mauvaises conditions de travail .
L'oisiveté n'a jamais rendu personne heureux .

En fait je ne comprends pas et je n'ai pas le temps d'étudier les chiffres . Sans doute que beaucoup de paramètres nous échappent .
Nous ne jugeons que sur ce que nous observons de notre balcon donc prudence .

Edit : Par contre je n'ai pas peur de l'invasion de migrants , ni du grand remplacement et toutes ces kon'ries. Le problème de la France n'étant pas là . Et puis nous sommes tous des descendants de migrants .
Citation:

Et demain, ils s'indigneront de l'arrivée massive de migrants qui prennent les emplois!

Et du coup paient nos retraites .
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • MP
jobbing a écrit :
...
Il semble y avoir une incohérence demande/offre de l'emploi .
Au lieu de fainéantise je penserais plus à des salaires trop bas ou des mauvaises conditions de travail . L'oisiveté n'a jamais rendu personne heureux .
Evidemment je suis plutôt de cet avis mais il y a peut-être un autre facteur (qui explique les arguments utilisés par casseoreille) qui est que le tout un chacun réalise de plus en plus qu'"on" peut gagner de l'argent, beaucoup d'argent en ne faisant rien c'est à dire en utilisant les revenus financiers. "Nos" dirigeants (industriels et politiques) l'ont compris depuis longtemps et le résultat c'est la désindustrialisation du pays (de l'occident en général) mais des dividendes qui croissent. Les superprofits s'accumulent dans les poches de certains et je pense que ça ne pousse pas à l'optimisme, à l'envie de "travailler", à l'effort et à la créativité industrieuse et collaborative (on appelle ça avoir le moral dans les chaussettes).
Quand je regarde le passé j'ai l'impression que les différentes générations ont vécu dans des ambiances assez différentes (attention ceci est très subjectif, je ne suis pas historien )
Après guerre : travail et reconstruction ; 60s : on commence à profiter et à rêver ; 70s : la morosité (VGE) ; 80s : l'esprit "fric" matérialiste arrive et donne de l'envie à certains ; 2000 certains commencent à s'inquiéter ; 2010 Visiblement ça va mal se terminer .... Trump, le covid-19, Poutine par dessus ça
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
PierredesElfes
Suffit de devenir " Influenceur " ou " montrer son Q " sur tik tok pour gagner 10 ou 20 fois plus qu'un medecin ou un ouvrier ou dealer pourquoi ils devraient se casser le Q a bosser comme technicien ou apprenti boulanger pour une misere ???? ....
La vie s'écoule comme l'eau d' un ruisseau, chaque mètre parcouru est à jamais perdu ...
Blow Up
Bonne manif !

"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Invité
Va te raser, et soigne moi cette vilaine peau
Blow Up
Il passe à la manif cliclac ? visiblement il a envie de bastonner. Je serais dans le cortège avec les copains AFA paris banlieue.
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Invité
Blow Up a écrit :
Il passe à la manif cliclac ? visiblement il a envie de bastonner. Je serais dans le cortège avec les copains AFA paris banlieue.
AFA c'est Action Fasciste et Aérobic ?
Blow Up
Non, action fasciste et apérobic.
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Invité
Blow Up a écrit :
Non, action fasciste et apérobic.
Slyonline2
Je crois que c'est un sujet qui est en partie politique, mais pas que... philosophique aussi et qui interroge notre rapport au travail et un certain modèle de société.

Pourquoi certains corps de métier peinent autant a embaucher alors qu'il y a toujours du chômage ?

Une analyse rapide et à l'emporte pièce (oui Casseoreille je pense a toi particulièrement) pourrait faire penser que les jeunes sont devenus fainéants et qu'ils préfèrent se contenter d'aides sociales.

Ça me paraît beaucoup plus nuancé que ça.
Certes les confinements successifs durant la période covid ont bouleversés les choses, avec le télétravail notamment, mais je pense que la pandémie a surtout agit collectivement comme le catalyseur de grands changements sociétaux, qui étaient déjà latents avant 2019, et qui se sont révélés amplifiés et exacerbés ensuite.

Sur l'analyse, je crois surtout que c'est la valeur du travail, spécifiquement chez les jeunes, qui est en train de changer.

Il y a encore un an, je me disais que c'était les conditions de travail déplorables, pour des salaires de misère, dans certains secteurs "en tension", qui dissuadait beaucoup de gens a aller vers certains emplois, je le pense toujours, mais encore une fois, ça n'explique pas tout...

A mon avis, ce que réinterroge surtout la plupart des français dans le travail, c'est la question du sens.

Avoir un travail qui représente des valeurs (et pas que financières, il ne suffit plus d'être bien payé...) dans lequel on ne s'épuise plus en vain pour quelqu'un qui vous déconsidére, a faire quelque chose dont on ne voit jamais l'aboutissement, avec des temps de présentiels et de réunions inutiles...

Non, ce qu'on recherche tous au fond, c'est une forme d'épanouissement personnel (et collectif) bien au delà de simplement gagner de l'argent (et non Sarko travailler plus pour gagner plus, ça fait pas rêver) car, est ce bon de le rappeler ?, la vie ne se résume pas qu'au travail.

Ce que j'observe dans ma famille élargie et autour de moi, c'est que des jeunes n'hésitent plus a quitter un boulot pour un autre, même moins bien payé, mais plus porteur de sens.

@Casseoreille Je sais que tu ne regarde pas les vidéos mais si tu ne dois en voir qu'une, essaye celle ci, tu auras le point de vue argumenté d'une philosophe spécialiste du travail.
(Par contre fais vite car c'est un replay donc disponible que temporairement)

https://www.tf1.fr/tmc/quotidi(...).html

Sur ce, je vous laisse pour aller manifester, la question du sens au travail et de modèle de société encore une fois...
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Kandide
Slyonline2 a écrit :
Je crois que c'est un sujet qui est en partie politique, mais pas que... philosophique aussi et qui interroge notre rapport au travail et un certain modèle de société.

Pourquoi certains corps de métier peinent autant a embaucher alors qu'il y a toujours du chômage ?

Une analyse rapide et à l'emporte pièce (oui Casseoreille je pense a toi particulièrement) pourrait faire penser que les jeunes sont devenus fainéants et qu'ils préfèrent se contenter d'aides sociales.

Ça me paraît beaucoup plus nuancé que ça.
Certes les confinements successifs durant la période covid ont bouleversés les choses, avec le télétravail notamment, mais je pense que la pandémie a surtout agit collectivement comme le catalyseur de grands changements sociétaux, qui étaient déjà latents avant 2019, et qui se sont révélés amplifiés et exacerbés ensuite.

Sur l'analyse, je crois surtout que c'est la valeur du travail, spécifiquement chez les jeunes, qui est en train de changer.

Il y a encore un an, je me disais que c'était les conditions de travail déplorables, pour des salaires de misère, dans certains secteurs "en tension", qui dissuadait beaucoup de gens a aller vers certains emplois, je le pense toujours, mais encore une fois, ça n'explique pas tout...

A mon avis, ce que réinterroge surtout la plupart des français dans le travail, c'est la question du sens.

Avoir un travail qui représente des valeurs (et pas que financières, il ne suffit plus d'être bien payé...) dans lequel on ne s'épuise plus en vain pour quelqu'un qui vous déconsidére, a faire quelque chose dont on ne voit jamais l'aboutissement, avec des temps de présentiels et de réunions inutiles...

Non, ce qu'on recherche tous au fond, c'est une forme d'épanouissement personnel (et collectif) bien au delà de simplement gagner de l'argent (et non Sarko travailler plus pour gagner plus, ça fait pas rêver) car, est ce bon de le rappeler ?, la vie ne se résume pas qu'au travail.

Ce que j'observe dans ma famille élargie et autour de moi, c'est que des jeunes n'hésitent plus a quitter un boulot pour un autre, même moins bien payé, mais plus porteur de sens.

@Casseoreille Je sais que tu ne regarde pas les vidéos mais si tu ne dois en voir qu'une, essaye celle ci, tu auras le point de vue argumenté d'une philosophe spécialiste du travail.
(Par contre fais vite car c'est un replay donc disponible que temporairement)

https://www.tf1.fr/tmc/quotidi(...).html

Sur ce, je vous laisse pour aller manifester, la question du sens au travail et de modèle de société encore une fois...

Oui je suis d'accord !
Il y a une quête de sens !
Le Covid a permis aux gens de s'interroger de manière philosophe sur la vie. La vie d'après !

Les gens en ont assez de voir les inégalités grandir et les politiciens en examen, le c*l pas très propre...

C'est peut-être un mal pour un bien ?
Une mutation de société ?
Pour un monde moins polluant et plus équitable ?

Le temps nous le dira...

Si entre-temps Poutine, ou les Chinois, ou les Américains ou la Corée du nord ne jouent pas à celui qui a les plus grosses burnes..
SenorMicky
Slyonline2 a écrit :
Je crois que c'est un sujet qui est en partie politique, mais pas que... philosophique aussi et qui interroge notre rapport au travail et un certain modèle de société.

Pourquoi certains corps de métier peinent autant a embaucher alors qu'il y a toujours du chômage ?

Une analyse rapide et à l'emporte pièce (oui Casseoreille je pense a toi particulièrement) pourrait faire penser que les jeunes sont devenus fainéants et qu'ils préfèrent se contenter d'aides sociales.

Ça me paraît beaucoup plus nuancé que ça.
Certes les confinements successifs durant la période covid ont bouleversés les choses, avec le télétravail notamment, mais je pense que la pandémie a surtout agit collectivement comme le catalyseur de grands changements sociétaux, qui étaient déjà latents avant 2019, et qui se sont révélés amplifiés et exacerbés ensuite.

Sur l'analyse, je crois surtout que c'est la valeur du travail, spécifiquement chez les jeunes, qui est en train de changer.

Il y a encore un an, je me disais que c'était les conditions de travail déplorables, pour des salaires de misère, dans certains secteurs "en tension", qui dissuadait beaucoup de gens a aller vers certains emplois, je le pense toujours, mais encore une fois, ça n'explique pas tout...

A mon avis, ce que réinterroge surtout la plupart des français dans le travail, c'est la question du sens.

Avoir un travail qui représente des valeurs (et pas que financières, il ne suffit plus d'être bien payé...) dans lequel on ne s'épuise plus en vain pour quelqu'un qui vous déconsidére, a faire quelque chose dont on ne voit jamais l'aboutissement, avec des temps de présentiels et de réunions inutiles...

Non, ce qu'on recherche tous au fond, c'est une forme d'épanouissement personnel (et collectif) bien au delà de simplement gagner de l'argent (et non Sarko travailler plus pour gagner plus, ça fait pas rêver) car, est ce bon de le rappeler ?, la vie ne se résume pas qu'au travail.

Ce que j'observe dans ma famille élargie et autour de moi, c'est que des jeunes n'hésitent plus a quitter un boulot pour un autre, même moins bien payé, mais plus porteur de sens.

@Casseoreille Je sais que tu ne regarde pas les vidéos mais si tu ne dois en voir qu'une, essaye celle ci, tu auras le point de vue argumenté d'une philosophe spécialiste du travail.
(Par contre fais vite car c'est un replay donc disponible que temporairement)

https://www.tf1.fr/tmc/quotidi(...).html

Sur ce, je vous laisse pour aller manifester, la question du sens au travail et de modèle de société encore une fois...


analyse pertinente
10000001700010 / HEK293 / 978-2-940631-11-7 / SV40 / W02020060606
jamais dans la tendance mais toujours dans la bonne direction ...
les chiens aboient, la caravane passe...
Redstein
Un son de cloche pas inintéressant : Gérad Biard la semaine dernière

Génération mon larbin



Les jeunes ne veulent plus travailler. Pour être précis, ils ne veulent plus s’emmerder à travailler. Comme nous l’expliquait Laure Daussy la semaine dernière, plusieurs sondages récents montrent que, dans leur grande majorité, les jeunes adultes entre 18 et 24 ans veulent bien bosser, mais dans des emplois qui « font sens », de préférence passionnants et gratifiants, qui leur laissent du temps libre, qui ne font pas exploser leur bilan carbone et, si possible, qu’on peut exercer chez soi. On ne peut que se féliciter de ce louable refus de l’aliénation par le travail et de ce noble engagement pour un futur sans capitalisme, sans pollution et sans RER. Mais il n’est pas interdit d’y voir certaines limites et, surtout, une légère contradiction.

Car cette génération Z, née avec un téléphone cellulaire dans chaque main, est aussi celle qui ne conçoit pas la vie sans réseaux sociaux, plate­formes diverses, applis à tout faire et « dématérialisation » tous azimuts. Non seulement elle fait tourner des serveurs qui consomment l’énergie de cinq aéroports, mais, de surcroît, elle commande ses fringues en coton équitable sur Amazon, met zéro « étoile » au chauffeur Uber si la bouteille d’eau minérale est tiède et ne ­comprend pas pourquoi cette feignasse de livreur Deliveroo met autant de temps à lui apporter sa commande de sushis sur son paillasson, d’autant que la crêperie-pizzeria-sushis-tacos est au pied de l’immeuble… Oui, c’est caricatural. La majorité n’étant pas la totalité, il reste un nombre important de jeunes de 18–24 ans qui acceptent – ou qui sont bien obligés – d’être emballeur chez Amazon, chauffeur Uber ou livreur Deliveroo, sans avoir le loisir de se demander s’ils font un boulot avec du « sens », s’ils sont écoresponsables ou s’ils peuvent télétravailler.

Il n’en demeure pas moins que tous ces jeunes gens qui n’ont pas envie de se salir les mains et le moral dans des boulots à la noix ou pénibles – ce qui est un vœu légitime : quand on est soi-même journaliste, on n’a pas de leçons à leur donner – ne conçoivent pas un instant que ces boulots, même les plus inutiles – qui a vraiment besoin d’Amazon ou d’un livreur de sushis?? –, disparaissent, car ils sont au cœur même de leur quotidien le plus banal. La société dont ils rêvent n’est pas celle dans laquelle ils vivent et souhaitent vivre.

Cette société forgée, quadrillée et contrôlée par une poignée de géants des « nouvelles techno­logies », où chacun, enfermé dans sa petite bulle nombriliste, s’imagine être sorti de la cuisse de Jupiter-Google et pouvoir tout obtenir dans l’instant, comme par magie et sans conséquence aucune ni pour la planète ni pour celles et ceux qui la peuplent. Le vrai génie des Bill Gates, Jeff Bezos, Mark Zuckerberg, Travis Kalanick et autres Elon Musk est d’avoir réussi à faire croire à des milliards d’individus que le Lumpenproletariat et l’esclavage étaient eux aussi dématérialisés.

On peut certes trouver encourageant que de plus en plus de jeunes veuillent « se réaliser » dans leur travail. Mais, si l’on excepte l’exigence écologique qui vient parfois s’y ajouter, ce n’est pas une ambition bien nouvelle. Surtout, elle n’exclut pas de considérer la société dans sa globalité, en commençant par le rôle qu’on y tient. Or, avec l’avènement des « nouvelles technologies » et de sa société « de services » dont nous sommes tous, à des niveaux divers, utilisateurs, jamais autant de monde, dans l’histoire de l’humanité, n’aura eu recours à des larbins. Car qui dit « services » dit serviteurs. Alors, commander ses sushis ou son slip en deux clics, on peut trouver ça « pratique », mais de là à dire que c’est éthique…
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)

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