Blow Up a écrit :
Pour les ethnologues et les anthropologues, c'est quand même un sujet d'étude intéressant la persistance de ces rituels tribaux au XXIe siècle.
Le chef de tribu avec sa coiffe grotesque, ses étoffes d'apparat et autres bijoux et colifichets. Qui reproduit des rituels primitifs dans le grand temple des ancêtres, entouré de shamans qui psalmodient des incantations, des guerriers en costumes, des courtisans et des chefs des tribus amies. Ca offre un spectacle cathartique à la peuplade exaltée et en transe, et ça reconduit symboliquement l'acceptation de cette souveraineté fantoche.
C'est un peu ridicule ces couronnements qui remontent archaïquement au néolithique, mais c'est scientifiquement intéressant à étudier.
Nous aussi on est en monarchie, ne serait-ce par notre héritage passé. (Je doute que Macron paie lui-même ses notes d'électricité) . Et ce, sans parler de notre héritage judéo-chrétien...
L'être humain a sans doute un besoin inné d'idolâtrer...
On a eu le roi Soleil, etc.
Aujourd'hui on a Jupiter...
Faudrait l'avis d'un expert en psychologie sociale pour expliquer ce phénomène...
L'envie de se prosterner, courber l'échine, les génuflexions devant un Dieu, un roi...
Cela relève d'un fantasme, personnalisation ou symbolisme de l'inaccessible pour le commun des mortels qui préfèrent mettre son destin entre les mains d'un autre plutôt que de vivre et d'assumer sa propre liberté car c'est difficile la Liberté. Nous préférons vivre avec des chaînes plutôt que de les briser. Et comme dirait l'autre c'est lorsque l'on veut sortir du système que l'on s'aperçoit que l'on en est prisonnier... La liberté demande beaucoup de courage... (Spartacus)