Actualité politique / Règles en page 1

C'est clair que "c'est quoi être de gauche" se pose toujours là. Mon frère pense être encore être toujours de gauche en ayant voté Macron, en accord avec son programme et sa politique. Même Macron va dire qu'il est de gauche, la preuve il était ministre de Hollande...

Blow up a expliqué au-dessus ce qu'est être de gauche !

On ne peut pas nier que c'est en partie ce que fait l'état Français ?

Le seul souci c'est que de droite a gauche c'est toujours des promesses et jamais suivies d'actes et ca fait 50 ans que ca dure

Beaucoup trop peu vu les inégalités dans notre pays. Et de moins en moins. Nous n'avons pas été un pays de gauche depuis une bonne vingtaine d'années.

En partie oui, mais structurellement non. (encore un truc de gauche s'intéresser aux structures, plutôt qu'aux personnes ou aux groupes de personnes) Vu que les inégalités augmentent, que l'Etat s'appauvrit au profit du privé, et que le bien commun est de moins en moins bien reparti.
En proportion, le SDF qui paye la tva sur sa 8:6 bénéficie moins de l'aide et de la législation de l'Etat, qu'un millionnaire qui fait de l'optimisation fiscale et qui profite des dispositifs basés sur la politique de l'offre.

C'est pour ça que c'est casse gueule de partir sur des définitions définitives et générales pour des courants politiques. Celle que j'ai donné plus haut résume rapidement les choses, mais c'est limitatif et facilement attaquable.

C'est comme le mec d'extrême droite qui dit, je ne suis pas fasciste, d'ailleurs donnez moi une définition du fascisme, et Mussolini et blablabla, ça permet de noyer le poisson.
Evidement qu'il n'est pas fasciste au sens strict et historique (d'ailleurs les historiens ne sont pas d'accord sur la définition). Par contre on peut lui dire qu'il a des tendances fascistes, a partir de là on peut commencer à discuter sur le fond et les actes.

on parle tout le temps des gauches et des droites radicales, car c'est finalement dans ces zones que se trouve le militantisme le plus actif, mais au final, il existe une très grande partie de la population qui se situe dans une frange centriste, plus ou moins de gauche ou de droite.

Je suis de ceux qui pensent qu'au vu de l'extrême complexité des enjeux, des intérêts divers et variés, on ne peut gouverner qu'au centre (l'objectif étant de tenter de préserver la paix sociale). C'est d'ailleurs ce qui s'est passé depuis de nombreuses années, et qu'entre un Mitterand, un Chirac ou un Macron il y a plus de points communs que de différences.

Tout ce je demande aujourd'hui, en tant que citoyen, c'est à minima d'avoir des dirigeants intègres, honnêtes intellectuellement...pour le reste, il faut reconnaitre que le boulot n'est pas facile...
Par ailleurs, je trouve aussi intéressant que des idées plus radicales puissent s'exprimer à l'assemblée nationale ou dans les médias, de droite comme de gauche, ça a le mérite de faire remonter des sujets qu'on aurait tendance à planquer sous le tapis.

Etre militant, être député, être journaliste, exprimer des idées, c'est une chose (et c'est très bien ainsi), mais exercer le pouvoir, c'est bien différent.

ça ce n'est pas gagné...

Il ne faut pas non plus trop généraliser négativement, c'est une tendance très française et à mon avis dangereuse. Il y plein d'élus qui sont clean. Et il ne faut pas non plus faire la confusion entre honnêteté intellectuelle et pratique de la politique. La politique a ses règles particulières, c'est un milieu hostile, dans lequel il faut apprendre à survivre (en utilisant toutes les ficelles du métier) pour pouvoir ensuite réaliser ses objectifs.

Certainement !
Mais, on est tellement déçu...
Gardons espoir toutefois.

C'est la théorie des libéraux (depuis au moins Machiavel) et c'est discutable historiquement, la politique du moindre mal de l'extrême centre, ça fonctionne en période de stabilité et de prospérité, mais à la moindre crise, ça peut conduire à des catastrophes. Surtout dans un pays comme la France qui n'a pas la culture du compromis.

En ce moment c'est très polarisé. La majorité au centre, c'est loin d'être le cas. Il y a un bloc majoritaire d'abstentionnistes, un bloc d'extrême droite, un bloc de centre droit, et un bloc de gauche qui parait il se radicalise (alors que le programme de la NUPES est moins à gauche que celui de Mitterrand en 81).

Ce qui manque, c'est surtout le courage politique. Même si les choses sont complexes, ça n'exonère pas d'avoir une vision et un cap sur le long terme (et c'est pas si complexe que ça, même les libéraux parlent de planification, alors que c'était pratiquement une insulte il n'y a pas si longtemps).
Les visions courtermistes, entre deux échéances électorales, ou pour faire plaisirs aux marchés, aux copains qui financent les campagnes, les politiques chargés de pouvoir des lobbies etc... ça c'est le vrai problème, surtout dans un pays avec des institutions à bout de souffle et d'un autre âge.

Gouverner au centre se résume à gérer les institutions afin que les profits aillent bien dans les poches des riches sous le prétexte (trompeur) qu'ils font fonctionner l'économie. C'est ce que j’appelle gouverner à droite et c'est exactement ce que continue de faire Macron ; le résultat objectif se constate dans les profits des grandes entreprises et de leurs actionnaires.

Gouverner au centre, c'est toujours ce qui a convenu le mieux au peuple français depuis des lustres . Si l'on en croit le résultat des élections.

Quand je vois le nombres degens qui se plaignent en France ça donne quand même envie de regarder en dehors… on a quand même un état qui aide beaucoup plus que beaucoup d’autres, et c’est très bien comme ça. Que cela soit sur la santé, l’éducation, le chômage, les crises…
Pour moi l’enjeu est surtout de ne pas perdre ces atouts, ce qui est loin d’être gagné