Born to run a écrit :
Quelle belle époque…
Moi perso, j'ai que des bons souvenirs de la prépa (ou presque), faut dire que j'étais dans une prépa tranquille de province (à Angers) et que l'ambiance était vraiment énorme...
Faut dire aussi que c’est l’époque où j’ai rencontré ma femme (qui n’était pas du tout de prépa mais c’est pas le sujet)…
A tel point que 5 ans après, mes meilleurs potes datent de cette époque, et qu’on fait régulièrement sur Paris, des réunions « anciens prépas » et les vieux potes viennent avec leur femmes, leurs maris, parfois mêmes leurs gosses (ça commence).
On a tous eu des destins différents après, mais c’est quand même vachement sympa de se revoir.
Le contexte de la prépa est tellement difficile parfois, que mis à part quelques grands lycées parisiens, en général l’ambiance est au rapprochement et à la solidarité : on s’aide dans une matière, on s’échange les colles, on gruge en DS…
Certes, on bosse pas mal, mais franchement il y a quand même des moments énormes : il y a
des colles de philo, et de maths qui finissaient à 22h dont je me rappellerais toute ma vie...
Et des soirées de décompression aussi...
et des filles comment dire, tactiles…
Notre petit jeu à l'époque (un grand classique d'ailleurs), c'était de placer des mots incongrus du style "ornithorynque", "onomatopée" ou "fibroscopie" à l'intérieur de nos colles d'économie, de philo ou de culture générale, mais attention :dans le contexte !
On se réunissait une semaine avant la colle et on tirait au sort le "mot magique", c’était marrant car le tirage au sort était un événement quasiment plus important que celui de la colle elle-même.
Puis, les 2 ou 3 autres membres du groupe de colle donnaient une note suivant la façon dont le mot était amené dans le contexte.
Bien entendu on faisait ensuite un classement...
Le plus marrant je crois, c'est que les profs le savaient et n'hésitaient à saluer nos efforts quand s’était réussi…
La prépa, c’est un truc à faire quand on peut je crois.
j'ai a peu près eu la même expèrience que toi, born to run.
prépa tranquille à amiens et trois années de délire total (et pas mal de boulot à coté quand même)
la prépa, c'est vraiment un truc à faire parce que le fait de bosser à un niveau intensif, ca donne aussi l'imagination pour faire des conneries d'un niveau intensif.
maintenant, moi aussi, tous mes meilleurs amis sont des anciens de la prépa (mais on a pas encore de femmes, on est pas fous