La chance qu'on a en Belgique, c'est de ne pas avoir de big boss de l'industrie du disque. Point barre. C'est pour ça qu'on s'en torche.
Ad Rock a écrit :
Mettre dos à dos Hadopi et PirateBay pour conclure que PirateBay propose un modèle innovant c'est digne de la propagande la plus couillonne qui puisse exister - excuse moi encore)...
Tu seras excusé autant de fois que tu veux. Je resterai un pro piratage, qu'il vienne de PirateBay ou de MonCulSurLaCommode. C'est rigolo que ce soit les vilains méchants qui proposent des solutions plus crédibles.
Ad Rock a écrit :
La vraie question c'est comment permettre aux artistes, à l'heure d'internet, d'obtenir un juste retour de leurs créations. Et à mon sens ni Hadopi ni PirateBay ne proposent une réponse crédible...
Je n'en démords pas que les solutions proposées par Pirate Bay sont moins puantes que Hadopi et ses amis. D'un côté, la rémunération par clics, de l'autre, on coupe internet. Pire : on viole la confidentialité des utilisateurs.
On sait tous que les solutions proposées pour la rémunération par clic n'est pas parfaite. Le problème n'est pas qu'elle ne le soit pas, mais qu'on ne l'aide pas à le devenir. Les boss de maisons de disques préfèrent rester assis sur les droits. Et les artistes dans tout ça ? Des otages, rien de plus.
Il ne s'agit que d'une histoire de droit, de copyright, et de trucmuche du genre. C'est juste ça qui est en cause dans le saint-tintouin. Une histoire de pognon lié aux droits. C'est TOUT. L'artiste n'est pas au centre du débat. Et ce n'est pas près de bouger tant que les détenteurs des droits refuseront de laisser filer les privilèges qu'ils se font sur le dos de ces derniers. Qu'on le veuille ou non, l'accès à la culture EST un droit. Le vol ? Le piratage ? La copie ? C'est avant tout une corde autour du cou des droits divers (de diffusion surtout). Et c'est surtout ça qui est en cause.
Mais à la place, on préfère parler de "cybercriminalité". Chouette. Un nouveau mot. Un seul nouveau mot, à l'heure d'internet, c'est pas sérieux. Trouvons en d'autres : Hadopi, Loppsi, Acta ... c'est moche quand même.
Les solutions hadopi & friends sont assez rigolotes quand on s'y intéresse. Mais pour ça, faudra parler du fonctionnement internet, des protocoles utilisés etc ... pour en venir au fait qu'on tente de vous coller fissa de merveilleux mouchards sur vos machines. Et ce, sans même bouger les oreilles. C'est la liberté de chacun qu'on va prendre en otage. J'invite qui veut à s'intéresser un peu sur le sujet. On s'écartera de la sempiternelle prise d'otage de l'artiste et de son jambon-beurre, ce n'est évidemment pas très rigolo. Mais quand on pleurera après, il sera juste trop tard.
Tout ça pour dire que le seul sujet épineux reste le droit. Tant qu'on ne le rendra pas à l'artiste, on avancera pas.