Coup de gueule sur les clichés de la grève.

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Shmotz
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clarissep a écrit :
Shmotz a écrit :

Le tout n'est pas de savoir combien de pourcent sont syndiqués, mais de savoir quel est le pouvoir réel d'un syndicat aujourd'hui.
C'est sur que si le pouvoir des syndicats (proche de gauche ou de droite) augmente, il y aura moins de salariés syndiqués (les autres ne ressentant pas/plus le besoin de se syndiquer, se disant "ils me defendront quand il le faudra"), et donc moins de jours de grève.


Le syndicat actuel a, je pense, perdu ce qu'il était. Maintenant, il se bouge uniquement pour la majorité. Je ne pense pas qu'il est encore une réelle influence et qu'il apporte encore quelque chose si ce n'est emmerder son monde...Mais le jour où tu auras un problème, il sera pê présent mais pour ce qui est d'agir réellement, j'ai des doutes....


On est d'accord.
Si les salariés français se syndiquent de moins en moins, c'est peut être justement parce qu'ils ne se retrouvent pas dans l'image ou dans les comportements actuels des syndicats, ou qu'ils ne ressentent pas le besoin de se syndiquer, tout simplement.
Kantic_Thunders
En même temps, c'est plus trop bien vu de se mettre dans un syndicats, et puis la jeune génération n'a plus la même vision: les patrons ont de nouvelles grilles salariales, poussant les employés à l'individualisme, privilégiant la compétence de chacun, ce qui pousse les jeunes employés à se désolidariser des syndicats, de la masse. Collabos quoi...
Bien sûr, je ne parle pas de la confrontation "jeunes/vieux" dans les entreprises, autrement dit "non-syndiqués/syndiqués".
Je pense pas qu'il soit réellement question de représentation d'une quelconque majorité...




-Kantic
"le rock'n roll, c'est une histoire de Coca Cola"
Gros Troll
Citation:
La SNCF en route vers un troisième accord salarial consécutif
Par Gérard DUBUS et Juliette COLLEN

PARIS (AFP) - Pour la troisième année consécutive la SNCF devrait en 2006 concrétiser un accord salarial sur la base de ceux de 2004 et 2005, avec une revalorisation de "1,8%" proposée par la direction lors la table ronde mercredi, saluée par la CFE-CGC, la CFDT et la Fgaac.

En revanche, la CGT (premier syndicat), qui demande "6% d'augmentation générale", et Sud Rail ont rejeté des propositions jugées "très insuffisantes".
Les syndicats ont toutefois indiqué "consulter" leur base avant de se prononcer sur une signature qui doit intervenir d'ici le 26 juin.
"C'est un (projet d') accord qui s'inscrit dans le prolongement des deux précédents de 2004 et 2005, on a là une nouvelle étape sur les bas salaires et on améliore assez significativement l'ensemble des rémunérations et des retraites" a déclaré Pierre Izard, directeur des ressources humaines de la SNCF.
M. Izard a mentionné la proposition d'augmentation générale de "1,8% ramassés en quatre termes, 0,3% en janvier, 0,6 en avril, 0,5 en juillet et 0,4 en octobre". Il a souligné la revalorisation de "la prime de travail, qui en année pleine représente 120 euros pour une personne à temps complet et (dont) le processus commence au 1er juillet".
Deux points jugés "significatifs" par la Fgaac (syndicat autonome des agents de conduite): "les 1,8%, correspondent à quelque chose", comme "la majoration des primes de travail de 10 euros mensuels", a déclaré son secrétaire général, William La Rocca.
La CFDT a estimé que "ces propositions, dans l'ensemble, constituent une bonne base pour un accord": la hausse (de 1,8%) proposée ayant "au moins le mérite d'être au-dessus de l'inflation annoncée officiellement", a déclaré à l'AFP son secrétaire général, Arnaud Morvan.
La CFE-CGC a déjà annoncé "signer l'accord salarial 2006" en se "félicitant" de son contenu. "L'augmentation de 1,8% devrait compenser l'inflation prévue pour 2006", a affirmé cette fédération, regrettant toutefois que la SNCF "n'ait pas tenu compte de la perte de pouvoir d'achat estimée à 4% depuis 2000, malgré les bons résultats financiers depuis 2 ans".
Daniel Lapluie (Unsa) s'est déclaré "un peu déçu. Vu les bénéfices de l'entreprise en 2005, on pensait qu'il y aurait un coup de pouce plus significatif". Enfin la CFTC a déclaré avoir "connu pire par le passé".
Pour la CGT-cheminots (premier syndicat), ces propositions restent "insuffisantes au regard des 6% de revalorisation que nous demandons", a déclaré Laurent Russeil, déplorant l'absence de "mesure nouvelle pour les bas salaires".
Enfin Sud Rail a estimé "qu'eu égard aux augmentations de prix depuis le début de l'année, notamment de l'énergie" la proposition de +1,8% était "très insuffisante."
"Le seul point positif est l'augmentation uniforme de la prime de travail (10 euros par mois) qui est équitable sur le principe, mais très insuffisante quant au quantum", a indiqué son responsable Roger Varini.
Sud Rail, a-t-il dit, "a demandé à la SNCF que les millions d'euros prévus pour financer l'intéressement servent à financer le montant de l'augmentation de la prime de travail".
Cet épineux sujet de l'intéressement n'a pas été évoqué lors de la table-ronde, selon la CGT, qui pense que "la direction a préféré garder des moyens pour l'intéressement".
La SNCF doit soumettre à la signature des syndicats, le 15 ou le 16 juin, un projet d'accord sur l'intéressement. Les syndicats majoritaires (CGT, FO, Sud Rail, Unsa et Fgaac), qui s'étaient opposés à l'accord en 2005, n'ont toujours pas levé le voile sur leurs intentions cette année.


Y en a qui ont pas de problème pour la préservation du pouvoir d'achat...

Citation:
jeudi 8 juin 2006, 9h06
Grève à la RATP : trafic normal sauf sur trois lignes du métro

PARIS (AFP) - Le trafic était pratiquement normal à 08H15 jeudi sur les lignes RATP du RER A et B et du métro, sauf sur trois lignes, en dépit d'un mouvement de grève contre des extensions du service de nuit, a-t-on appris auprès de la Régie.

Sont perturbées les lignes 9 (avec une rame sur deux en circulation), 13 (une rame sur trois) et 12 (deux sur trois). Par ailleurs, la ligne 3 a été brièvement perturbée en raison d'un voyageur malade.
Pour les lignes du RER A et B de la RATP, les interconnexions à Nanterre et Gare du Nord avec la SNCF sont maintenues, a précisé le service de presse.
La RATP a toutefois annoncé que des perturbations pourraient affecter d'autres lignes plus tard dans la journée, surtout dans la tranche horaire 10H00-14H00.
Six syndicats de la RATP (CGT, CFTC, FO, Sud, Unsa et Indépendants) ont déposé des préavis de grève pour la matinée ou la journée de jeudi, afin de dénoncer la prolongation du service de nuit des métros et bus le samedi soir et les veilles de fêtes.
Le 5 avril, le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) a décidé de prolonger, sur le métro, le service d'une heure le samedi soir et les veilles de fêtes, avec une rame toutes les 10 minutes environ, les dernières rames arrivant à leur terminus à 02H15 (contre 01H15 actuellement).
Les syndicats ont expliqué dans un communiqué commun qu'ils "ne sont pas opposés à cette décision du Stif" mais que la "direction de la RATP en profite pour déréglementer et opérer de nouveaux gains de productivité."
Des négociations avec la direction sont en cours et un comité d'établissement métro est prévu jeudi.
Les usagers peuvent consulter les services d'information suivants:


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"Si mon père m'avait offert la stimulation orale homosexuelle à laquelle j'avais droit à six ans, je n'aurais jamais pris de LSD sans sa permission, comme la plupart des gens."

Herbert Mullin

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