OldGun a écrit :
Pour moi, à cette époque (2008 ) le problème ne venait pas de Jeannie qui sait prendre beaucoup de place, on est d'accord, mais d'une génération qui n'a pas su percer. Encore heureux que les millennial réussissent à éclipser Mamie en 2023
Oui mais il faut rappeler de quelle époque on parle. 2008 c'est la préhistoire du vélo féminin, le cyclisme était ultra dominé par les Néerlandaises qui étaient parmi les seules pros. Les Françaises et les Belges, non seulement elles ne gagnaient pas d'argent, mais la plupart du temps elles devaient payer pour rouler. Encore maintenant, alors que c'est un sport en pleine explosion en termes de visibilité et de sponsors, beaucoup de coureuses sont de "fausses" pros. Dans l'équipe du Stade Rochelais par exemple, la plupart des filles ne sont engagées qu'à tiers-temps, donc elles doivent encore travailler à côté et ne peuvent donc pas espérer rivaliser avec les meilleures, qui ont un encadrement, un matériel et des moyens en général bien meilleurs.
La seule équipe en France qui a un vrai budget, de vrais moyens d'entraînement et d'optimisation des performances c'est la FDJ-Suez.
En VTT, c'est un peu différent, vous avez eu beaucoup de championnes (et pleins d'autres à venir, Loana Lecomte a déjà un beau palmarès et Line Burquier arrive derrière, et elle va faire mal). Pauline Ferrand-Prevot, je vous trouve durs avec elle. Une influenceuse avec un maillot de championne du monde sur les épaules y en a pas des masses hein
Toute la jeune génération lui doit quelque chose, elle a créé beaucoup de vocations et si le VTT féminin commence à avoir de la visibilité en France c'est grâce à elle.
Le sponsoring en VTT est très différent qu'en route, la plupart des coureuses ne roulent pas en équipe, donc elles doivent se débrouiller pour trouver leurs propres sponsors. C'est peut-être pour ça que certains parlent d'influenceuses, mais elles n'ont pas le choix si elles veulent vivre de leur métier.