Etudes: école normale-sup.

Rappel du dernier message de la page précédente :
Scatterbrain
Ben moi plus j'y suis, en prépa, plus j'ai envie d'y aller parce que prof ca me branche bien, mais en meme temps se tuer a la tache pour ne pas y arriver c'est pas glop
(je suis scientifique moi)
A beer a day keeps the doctor away
Perfect Tömmy
Je suis moi-même professeur mais je ne suis pas passé par les classes prépa, et cela ne m'a pas empêché d'obtenir mon CAPES du premier coup... Aussi, je ne crois pas qu'il soit nécessaire de passer en prépa pour devenir professeur (la majorité des enseignants ont d'ailleurs suivi un cursus universitaire intégral).

De plus, je trouve que le système prépas est complètement déconnecté des réalités du terrain : à quoi bon bûcher comme un esclave deux à trois ans durant pour devenir au final un petit professeur de collège en ZEP pendant une quinzaine d'année ?

Peut-être un passage en prépa va-t-il apporter un plus concernant les méthodes de travail en vu de l'obtention du concours (CAPES ou agrégation) mais il ne donne aucun passe-droit pour intégrer esuite un établissement de qualité. Surtout, l'enseignement des prépas Lettres me paraît extrêmement daté par rapport à celui dispensé en faculté... C'est simple, en matière de critique littéraire, c'est à croire que rien n'a été écrit depuis Barthes !

Voilà ce que je reproche au système prépa : la fabrication d'un élitisme de pacotille qui ne sert qu'à gonfler l'orgueil des quelques professeurs privilégiés qui y enseignent mais qui concrètement n'apporte plus aujourd'hui la moindre certitude d'obtenir un concours ni de travailler ensuite dans des conditions décentes...

A moins d'avoir la chance d'aller à l'ENS, et j'insiste sur ce facteur essentiel au fonctionnement d'un concours... Les admis ne sont pas forcément les meilleurs (même s'ils sont très bons, c'est sûr), ce sont aussi et surtout ceux dont la chance a été la plus grande cette année-là...
De grâce !
Perfect Tommy a écrit :
Je suis moi-même professeur mais je ne suis pas passé par les classes prépa, et cela ne m'a pas empêché d'obtenir mon CAPES du premier coup... Aussi, je ne crois pas qu'il soit nécessaire de passer en prépa pour devenir professeur (la majorité des enseignants ont d'ailleurs suivi un cursus universitaire intégral).

De plus, je trouve que le système prépas est complètement déconnecté des réalités du terrain : à quoi bon bûcher comme un esclave deux à trois ans durant pour devenir au final un petit professeur de collège en ZEP pendant une quinzaine d'année ?

Peut-être un passage en prépa va-t-il apporter un plus concernant les méthodes de travail en vu de l'obtention du concours (CAPES ou agrégation) mais il ne donne aucun passe-droit pour intégrer esuite un établissement de qualité. Surtout, l'enseignement des prépas Lettres me paraît extrêmement daté par rapport à celui dispensé en faculté... C'est simple, en matière de critique littéraire, c'est à croire que rien n'a été écrit depuis Barthes !

Voilà ce que je reproche au système prépa : la fabrication d'un élitisme de pacotille qui ne sert qu'à gonfler l'orgueil des quelques professeurs privilégiés qui y enseignent mais qui concrètement n'apporte plus aujourd'hui la moindre certitude d'obtenir un concours ni de travailler ensuite dans des conditions décentes...

A moins d'avoir la chance d'aller à l'ENS, et j'insiste sur ce facteur essentiel au fonctionnement d'un concours... Les admis ne sont pas forcément les meilleurs (même s'ils sont très bons, c'est sûr), ce sont aussi et surtout ceux dont la chance a été la plus grande cette année-là...


Pour répondre à l'auteur du topic, oui, l'ENS, c'est monstrueux de chez monstrueux. Pour entrer là dedans, il faut non seulement être puissant de chez puissant (raisonner très vite, écrire très vite), mais aussi correspondre à un certain standard. Savoir écrire très clairement en style télégraphique ( pas à la Proust).

Par contre, je ne suis pas vraiment d'accord avec toi, Perfect Tommy. Il faut ab-so-lu-ment intégrer une prépa si on peut. Elles dispensent une formation culturelle exceptionnelle qui t'aide à mieux percevoir le monde et ses enjeux. Tu acquiers une technique de travail, et quoi que tu fasses après tu es mieux armé.

Je dis pas que la prépa est essentielle (deux des meilleurs profs que j'avais en classe prépa étaient bien classés à l'agrégation sans faire de prépa, en niquant des normaliens), mais avec c'est mieux.

En prépa, c'est vrai que tu es déconnecté du terrain ,mais quel bonheur ! Une année de prépa t'oublies jamais ça. Parce que même si tu n'es pas excellent élève, on te considère comme tel, et le moral c'est très important. Quand tu arrives à la fac, tu n'es plus personne. Tu es un mouton parmi les moutons. En plus, en une année de prépa tu apprends plus qu'en deux de fac.

Tu parles de professeurs privilégiés. Je préfère parler d'excellents professeurs. Des gens très bien classés aux concours, parfois d'anciens normaliens, avec un cv impressionnant. Certains sont mauvais, c'est vrai. Mais tu en apprends énormément, avec des gens comme ça.

Pour l'ENS, il y a une certaine chance, oui. Mais j'ai quand même vu beaucoup de khâgneux être admissible la première fois, et admis la seconde. Pas autant de hasard que ça, donc.

En résumé, et je n'ai voulu froisser personne, non, l'hypokhâgne te donne aucune certitude. AUCUNE. Perfect Tommy a raison là dessus. Mais ça peut être une étape capitale dans un cursus scolaire, d'autant que les prépas ne sélectionnent pas les élèves sur des critères sociaux. Elles sont donc un fantastique moyen d'élévation sociale et culturelle.
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.
Pringles
Perfect Tommy a écrit :

De plus, je trouve que le système prépas est complètement déconnecté des réalités du terrain : à quoi bon bûcher comme un esclave deux à trois ans durant pour devenir au final un petit professeur de collège en ZEP pendant une quinzaine d'année ?

[...]

A moins d'avoir la chance d'aller à l'ENS, et j'insiste sur ce facteur essentiel au fonctionnement d'un concours... Les admis ne sont pas forcément les meilleurs (même s'ils sont très bons, c'est sûr), ce sont aussi et surtout ceux dont la chance a été la plus grande cette année-là...


1) Quand tu fais les ENS, tu vises plus haut que les ZEP. Genre prof en prépa, en université etc...

2) Mais ouai, c'est connu, les concours en fait c'est un tirage au sort. Enfin ça dépend, pour Centrale c'est plutôt en fonction du signe astrologique.

Ah que j'aime ces gens qui crachent sur les prépas, et qui dénigrent le boulot que ça demande...
Allez chti coup de pouce à krapal : viendez voir par là
http://www.gregg-m.new.fr/
https://www.guitariste.com/for(...).html
Nounours
Pringles, il faut avouer que la chance joue quand même un rôle très important aux concours (je vais les passer pour la 2e année), que ce soit aux écrits comme aux oraux. Alors oui, si tu es admissible à l'X, c'est certainement que tu es bon, mais d'autres le sont aussi, et ont sans doute eu moins de chance...
Scatterbrain
Je suis pas tout a fait d'accord. les concours spé (a partir d'un certain niveau) sont vraiment bien étagés et correspondent a ton niveau. si tu as travaillé comme un boeuf tu vas réussir... mais bon des fois je me dis a quoi bon la prepa c'est quant meme vachement de boulot pour ceux qui ont un minimum d'ambition et la question qui se pose c'est ... a quoi bon bosser comme un malade pendant deux ans pour aller a l'X ou a centrale... A quoi sert le prestige et pourquoi mérite til de tels sacrifices....
pff y'a des jours...
A beer a day keeps the doctor away
De grâce !
Scatterbrain a écrit :
Je suis pas tout a fait d'accord. les concours spé (a partir d'un certain niveau) sont vraiment bien étagés et correspondent a ton niveau. si tu as travaillé comme un boeuf tu vas réussir... mais bon des fois je me dis a quoi bon la prepa c'est quant meme vachement de boulot pour ceux qui ont un minimum d'ambition et la question qui se pose c'est ... a quoi bon bosser comme un malade pendant deux ans pour aller a l'X ou a centrale... A quoi sert le prestige et pourquoi mérite til de tels sacrifices....
pff y'a des jours...


le prestige sert à l'estime de soi, au salaire, à des boulots qui te permettent de visiter le monde, bref, à une vie hors du commun. Tout le monde ne choisit pas ça et heureusement... mais pourquoi en vouloir à ceux quien veulent?
C'est un peu comme si on disait à un mec qui joue de la gratte 8 h par jour : "pourquoi autant de sacrifices? Pour la gloire?" Ben oui? Quelle honte?
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.
wil78
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Sur les prépas scientifiques, tout depend de sa façon d'être et du niveau de la prépa. J'ai tendance à conseiller les élèves à en tenter une... pour voir, pour se mesurer à leurs limites.
Pour mon parcours (en maths):
Perso j'ai presque apprécié de me faire "detruire", ça a cassé le mythe du mec qui, en ne foutant rien, réussissait quand même. Ca m'a mis une bonne claque "eh ouais mon ptit gars t'es une merde en fait...". J'exagère mais dans l'esprit j'aime trouver un truc bien hard qui me resiste. Ca ne m'a pas fait travailler plus d'ailleurs mais ça m'a prouvé que travailler valait le coup quand on a des objectifs.
Je ne sais pas qui a dit que tu te sentais bon élève en prépa mais là, c'est peut être une difference essentielle entre litteraires et scientifiques, j'ai surtout appris l'humilité. Bon le fait d'être dans une bonne prépa joue aussi beaucoup.
Ensuite interessé par les maths pures, refusant d'être ingenieur et pas assez bon pour Ulm je suis parti pour la fac. Et ,bonne surprise le niveau était loin d'être mauvais (je crois que ça a changé d'ailleurs...).
Pour les concours de l'enseignement, prépa= enorme avantage pour l'agreg (surtout en maths). Parce que l'agreg en maths.... le programme est bien ambitieux et après ça marche à la chance (tomber sur le sujet dans lequel on est à l'aise...). Il faut une enorme culture scientifique.
Pour la suite les agrégés sont prioritaires pour enseigner au lycée mais tout est possible. Les très bien classés, s'ils connaissent du monde, peuvent pretendre à une prepa mais c'est un niveau de brutasse là, pour la fac: NO WAY sans thèse (et pour se faire financer une thèse en maths c'est chaud... très chaud). Et la thèse c'est du plein temps...
Pour ce qui est de l'allusion au niveau et bien je dirais que les meilleurs profs que j'ai croisé étaient souvent des gens qui avaient bien approfondi leurs etudes. je conseillerais de poursuivre après la licence pour enseigner, plus on a de bagages, plus on a de choses à dire même si ça parait à des années lumières du niveau dont on s'occupe.
Voilà
De grâce !
wil78 a écrit :
Sur les prépas scientifiques, tout depend de sa façon d'être et du niveau de la prépa. J'ai tendance à conseiller les élèves à en tenter une... pour voir, pour se mesurer à leurs limites.
Pour mon parcours (en maths):
Perso j'ai presque apprécié de me faire "detruire", ça a cassé le mythe du mec qui, en ne foutant rien, réussissait quand même. Ca m'a mis une bonne claque "eh ouais mon ptit gars t'es une merde en fait...". J'exagère mais dans l'esprit j'aime trouver un truc bien hard qui me resiste. Ca ne m'a pas fait travailler plus d'ailleurs mais ça m'a prouvé que travailler valait le coup quand on a des objectifs.
Je ne sais pas qui a dit que tu te sentais bon élève en prépa mais là, c'est peut être une difference essentielle entre litteraires et scientifiques, j'ai surtout appris l'humilité. Bon le fait d'être dans une bonne prépa joue aussi beaucoup.
Ensuite interessé par les maths pures, refusant d'être ingenieur et pas assez bon pour Ulm je suis parti pour la fac. Et ,bonne surprise le niveau était loin d'être mauvais (je crois que ça a changé d'ailleurs...).
Pour les concours de l'enseignement, prépa= enorme avantage pour l'agreg (surtout en maths). Parce que l'agreg en maths.... le programme est bien ambitieux et après ça marche à la chance (tomber sur le sujet dans lequel on est à l'aise...). Il faut une enorme culture scientifique.
Pour la suite les agrégés sont prioritaires pour enseigner au lycée mais tout est possible. Les très bien classés, s'ils connaissent du monde, peuvent pretendre à une prepa mais c'est un niveau de brutasse là, pour la fac: NO WAY sans thèse (et pour se faire financer une thèse en maths c'est chaud... très chaud). Et la thèse c'est du plein temps...
Pour ce qui est de l'allusion au niveau et bien je dirais que les meilleurs profs que j'ai croisé étaient souvent des gens qui avaient bien approfondi leurs etudes. je conseillerais de poursuivre après la licence pour enseigner, plus on a de bagages, plus on a de choses à dire même si ça parait à des années lumières du niveau dont on s'occupe.
Voilà


je crois que ton intervention en éclaire pas mal...
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.
Torquemada
merci pour vos réponses, elles m apportent pas mal d informations.

plus précisément maintenant, j aimerai en savoir plus sur les prépas Khagnes-Hypokhagnes, la difficultée dans le parcours comme dans l admission principalement.

Merci d avance et @++

Torquemada l Inquisiteur
"Le jour ou Randy est mort, je n'ai pas seulement perdu un ami, mais aussi le meilleur guitariste que j'ai eu l'occasion de rencontrer"
. RIP, Randy.
---------------------------------
http://www.towersound.net/
De grâce !
Torquemada a écrit :
merci pour vos réponses, elles m apportent pas mal d informations.

plus précisément maintenant, j aimerai en savoir plus sur les prépas Khagnes-Hypokhagnes, la difficultée dans le parcours comme dans l admission principalement.

Merci d avance et @++

Torquemada l Inquisiteur


Ben en gros, ça dépend de ton dossier,c'est tout. Je te conseille de ne pas mettre de prépas trop prestigieuses dans tes 3 demandes. C'est le meilleur moyen de n'être pris nulle part. J'avais demandé le Parc, moi . Et les soi-disant meilleures prépas ont une ambiance douteuse. Dans les petites, tout le monde s'aide, c'est génial. Et puis les filles... dans ma prépa il y avait 46 filles pour 4 mecs. Je n'ai jamais autant baisé de toute ma vie. C'est pour ça que je suis pas passé en khâgne.
Moi j'étais dans une prépa inconnue, mais l'année où j'y étais 3 entrées à l'ENS (admises) ! Mieux : dans les petites prépas, les profs sont plus derrière toi. Ne pas se fier aux "réputations".

Sinon, dans ma prépa, une bonne copie c'était de 8 à 10 selon les profs. Si t'avais 8 de moyenne t'étais pas dégueulasse.
Au dernier semestre j'avais environ 6 et j'étais 20eme sur 50.

Pour info au bac j'ai eu 17 en philo(bac L), en prépa, j'avais 3. Mais les notes, en prépa, on s'en fout.

MON CONSEIL : FAIS UNE PREPA C'EST INOUBLIABLE. Serieux. J'avais une prof de lycée de 50 ans ; quand elle parlait de sa prépa, elle pleurait. Véridique. La plus belle année de ma vie.
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.
cantabiblues
8O hum on parle bien de la rue d'Ulm la.....?
Si y a bien un truc dont t'as pas a t'inquiéter c'est des débouchées
Mais bon, vu ce que tu décris, sans vouloir te décourager :c'est mort!!
Par contre tu as raison, vois pour la prépa littéraire c'est un bon plus je pense, pour les études et aussi humainement(par contre pour la vie sociale la fac est clairement plus indiquée mais bon, t'auras le temps après!)
Pour l'admission, si c'est comme pour les prépas scientifiques, c'est maintenant qu'il faut t'en occuper(constituer un dossier, etc...http://www1.admission-postbac.org/CPGEPublic/authentification)
vas voir aussi ce lien y a surement des trucs pour toi http://www.education.gouv.fr/s(...)e.htm

voila voila, bonne prépa donc si tu choisis cette voie, c'est un truc qui s'apprecie...mais après coup!

sinon wil78, tu fais quoi dans les maths maintenant?

(enfin un sujet non guitaristique intéréssant!)
De grâce !
cantabiblues a écrit :
8O hum on parle bien de la rue d'Ulm la.....?
Si y a bien un truc dont t'as pas a t'inquiéter c'est des débouchées
Mais bon, vu ce que tu décris, sans vouloir te décourager :c'est mort!!
Par contre tu as raison, vois pour la prépa littéraire c'est un bon plus je pense, pour les études et aussi humainement(par contre pour la vie sociale la fac est clairement plus indiquée mais bon, t'auras le temps après!)
Pour l'admission, si c'est comme pour les prépas scientifiques, c'est maintenant qu'il faut t'en occuper(constituer un dossier, etc...http://www1.admission-postbac.org/CPGEPublic/authentification)
vas voir aussi ce lien y a surement des trucs pour toi http://www.education.gouv.fr/s(...)e.htm

voila voila, bonne prépa donc si tu choisis cette voie, c'est un truc qui s'apprecie...mais après coup!

sinon wil78, tu fais quoi dans les maths maintenant?

(enfin un sujet non guitaristique intéréssant!)


Je te garantis que j'ai su apprécier pendant ! Je suis beaucoup plus emmerdé à la fac qu'en prépa !
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.
wil78
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sinon wil78, tu fais quoi dans les maths maintenant?

Bah... je suis prof... de maths... je dis pas où des eleves sont peut être là...ouch
Scatterbrain
degrace a écrit :
Scatterbrain a écrit :
Je suis pas tout a fait d'accord. les concours spé (a partir d'un certain niveau) sont vraiment bien étagés et correspondent a ton niveau. si tu as travaillé comme un boeuf tu vas réussir... mais bon des fois je me dis a quoi bon la prepa c'est quant meme vachement de boulot pour ceux qui ont un minimum d'ambition et la question qui se pose c'est ... a quoi bon bosser comme un malade pendant deux ans pour aller a l'X ou a centrale... A quoi sert le prestige et pourquoi mérite til de tels sacrifices....
pff y'a des jours...


le prestige sert à l'estime de soi, au salaire, à des boulots qui te permettent de visiter le monde, bref, à une vie hors du commun. Tout le monde ne choisit pas ça et heureusement... mais pourquoi en vouloir à ceux quien veulent?
C'est un peu comme si on disait à un mec qui joue de la gratte 8 h par jour : "pourquoi autant de sacrifices? Pour la gloire?" Ben oui? Quelle honte?


Boarf on a bien le droit d'être démotivé non?
moi je suis en sup , et je glande rien parce que je suis dans une prepa au niveau plus que faible, et qu'il ne m'en faut pas plus pour majorer du moins dans les matieres scientifiques. mais je sens que si je veux me tirer de ce bahut il faut que je bosse, et pour ca il me manque la motivation. donc parfois j'ai des chutes de moral (comme quoi la prepa c'est pas facile pour tout le monde)....

D'autre part la prepa c'est pas bien partout; moi dans la mienne y'a des racailles qui foutent le bordel pendant les interros, 5 filles cradingues pour 30 mecs assoiffés ... enfin bon no comment

comme quoi choisissez votre prépa, sans pour autant viser la lune mais un peu quant meme
A beer a day keeps the doctor away
De grâce !
Scatterbrain a écrit :
degrace a écrit :
Scatterbrain a écrit :
Je suis pas tout a fait d'accord. les concours spé (a partir d'un certain niveau) sont vraiment bien étagés et correspondent a ton niveau. si tu as travaillé comme un boeuf tu vas réussir... mais bon des fois je me dis a quoi bon la prepa c'est quant meme vachement de boulot pour ceux qui ont un minimum d'ambition et la question qui se pose c'est ... a quoi bon bosser comme un malade pendant deux ans pour aller a l'X ou a centrale... A quoi sert le prestige et pourquoi mérite til de tels sacrifices....
pff y'a des jours...


le prestige sert à l'estime de soi, au salaire, à des boulots qui te permettent de visiter le monde, bref, à une vie hors du commun. Tout le monde ne choisit pas ça et heureusement... mais pourquoi en vouloir à ceux quien veulent?
C'est un peu comme si on disait à un mec qui joue de la gratte 8 h par jour : "pourquoi autant de sacrifices? Pour la gloire?" Ben oui? Quelle honte?


Boarf on a bien le droit d'être démotivé non?
moi je suis en sup , et je glande rien parce que je suis dans une prepa au niveau plus que faible, et qu'il ne m'en faut pas plus pour majorer du moins dans les matieres scientifiques. mais je sens que si je veux me tirer de ce bahut il faut que je bosse, et pour ca il me manque la motivation. donc parfois j'ai des chutes de moral (comme quoi la prepa c'est pas facile pour tout le monde)....

D'autre part la prepa c'est pas bien partout; moi dans la mienne y'a des racailles qui foutent le bordel pendant les interros, 5 filles cradingues pour 30 mecs assoiffés ... enfin bon no comment

comme quoi choisissez votre prépa, sans pour autant viser la lune mais un peu quant meme
*

arf ouais... dans les prépas scientifiques t'as tout le temps deux meufs moches pour 40 mecs !! Vive la littérature !

nan mais moi aussi j'avais des baisses de moral... les intellos ça s'interroge plus que les autres...
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.

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