RootsRadicals a écrit :
Il parle de quoi ce film ?
Pour schématiser, de ce que l'Eglise était parfaitement au courant concernant la Shoah, et a délibérément choisi de fermer les yeux dessus...
Pour revenir au sujet de départ, je viens d'entendre une très intéressante intervention de Mgr Di Falco (évèque de Gap, et un des ténors de l'épiscopat français), qui confirme ce que je pensais: les prises de position du nouveau pape en tant que dirigeant de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi était parfaitement en phase avec son rôle de défenseur de la tradition, de "gardien du temple", et que tous ses prédécesseurs dans ce poste, pour avoir tous sans exception été qualifiés de réactionnaires, ne l'étaient en pratique pas nécessairement...
Enfin bon, on verra bien, mais il n'est pas impossible qu'on ait des surprises dans les mois à venir.
20 century boy a écrit :
il parle du fait que l'église catholique a fermé les yeux sur la shoa.
Bien sûr qu'il y a des historiens qui nient. le conraire eu été étonnant.
En tout ccas, le film est très bien documenté et c'est, formelement, une grande réussite AUSSI.
Facile comme argument (avec en arrière-plan l'idée que les historiens en question sont soit inféodés au Vatican, soit révisionnistes), mais il se trouve que, si le film a provoqué une polémique à sa sortie, c'est aussi parce que, justement, le récit que fait Costa-Gavras est
très contestable, et que justement sa version a été réfuté par un certain nombre de spécialistes de la période (et que à ma connaissance la controverse est toujours d'actualité, mais que ladite thèse n'est pas celle que retiennent la majorité des historiens, toutes sensibilités confondues).
Enfin bon, la diabolisation à tout crin de l'Eglise est un gigantesque classique, surtout dans le contexte idéologique post-soixantehuitard post-marxiste/maoiste/trotskiste (rayez la mention inutile)...
Enfin bon, on va pas polémiquer, mais quand on voit la présentation totalement erronée de l'Inquisition qu'on nous présente depuis des années (et qu'a pourtant réfuté une génération entière s'historiens), plus rien ne m'étonne en la matière.