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L'ANTI-FÉMINISME (sujet anti-politiquement correct)

Rappel du dernier message de la page précédente :
Redstein
Pierre-Andre a écrit :
Société "patriarcale", monde politique "misogyne"

Ursula von der Leyen et Christine Lagarde désignées aux plus hauts postes de l’Union européenne
Les vingt-huit chefs d’Etat et de gouvernement se sont mis d’accord pour nommer la ministre allemande de la défense à la tête de la Commission et la directrice générale du Fonds monétaire international à la Banque centrale européenne.

https://www.lemonde.fr/interna(...)U8KH0


C'est la première fois que ça arrive - ça va donc effacer tout le reste ?

'spèce de guignol.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Pierre-Andre
Petit guide du «disempowerment» pour hommes proféministes
Par Francis Dupuis-Déri

Extraits :

"le disempowerment des hommes doit faciliter l’empowerment des femmes (…)

L’empowerment féministe des femmes consiste donc à développer leur pouvoir de, soit leur capacité d’agir et de faire, alors que le disempowerment des hommes proféministes consiste à réduire notre pouvoir sur les femmes et les féministes avec pour objectif sa disparition complète.
Il s’agit alors de travailler contre les institutions, les actes et les attitudes qui produisent et consolident, au niveau individuel et collectif, notre statut masculin et notre pouvoir sur les femmes (…) le disempowerment implique de réduire notre pouvoir avec les autres hommes, soit la complicité et la solidarité entre hommes (…) Nous sommes des auxiliaires (…)

Nous ne sommes pas essentiels et nous sommes parfois même indésirables (…)

Quand nous discutons avec des féministes au sujet des agressions sexuelles, par exemple, rappelons-nous toujours que les femmes qui nous parlent ont peut-être vécu cette expérience dans leurs corps, qu’elles en gardent encore les marques et qu’elles en ont une intelligence concrète, et que, par conséquent, il est justifié qu’elles nous soupçonnent d’avoir été, ou d’être, un agresseur réel ou potentiel (…) notre proféminisme affiché peut être rassurant, voire charmant aux yeux de certaines féministes, surtout celles ayant des pratiques hétérosexuelles. (1)

Dans un tel contexte, il est donc encore plus important de ne pas pratiquer la manipulation sentimentale et la consommation des cœurs et des corps (…) briser la solidarité entre mâles, cela signifie qu’en tant qu’auxiliaires des féministes, les hommes proféministes peuvent consciemment et explicitement se donner le rôle de surveiller les autres hommes, y compris les autres proféministes, pour «exposer, confronter, opposer» le sexisme et l’antiféminisme des autres hommes et les attitudes et comportements problématiques (…) dans la mesure du possible, consulter des féministes avant d’agir et valider, avec des féministes, si nos actions sont légitimes de leur point de vue, par exemple avant d’écrire et de publier un texte proféministe, d’organiser un évènement féministe, etc."

(1) Mouhaha

http://redtac.org/possibles/fi(...)GUM9s
Invité
Intéressant ce texte en lien. Ça interroge sur la question de l'engagement envers ou contre le féminisme.

Il y a là une bonne base de débat.
Biosmog
Ce texte est un torchon qui répète des choses évidentes, banales, répétées de longues date: il faut cesser de parler à la place des autres, et notamment des femmes.

Citation:
Plus souvent qu’on pourrait si attendre, des féministes suggèrent qu’il faudrait que plus d’hommes se joignent à leur lutte pour la liberté des femmes et l’égaité entre les sexes.



Ce qui est intéressant c'est que la seule chose que PA a retenue est l'une des seules grosses imbécilités de ce texte: les hommes adhèreraient au féminisme pour baiser... On est dans le lénifiant là, on mélange activisme politique et discussion de bar:

PA qui n'a lu qu'un paragraphe a écrit :
notre proféminisme affiché peut être rassurant, voire charmant aux yeux de certaines féministes, surtout celles ayant des pratiques hétérosexuelles.


Par contre, le reste, pour ce que j'en ai lu, j'approuve. Et ce serait bien que PA retienne ceci: il serait bien qu'il cesse de parler à la place des femmes et des juges "trop féministes" (les "connasses"). Puisque depuis le début du topic, on a droit à un concentré de préjugés sur ce qu'elles pensent, planifient, veulent...

C'est assez épique qu'il ait posté ce texte, finalement.
Vous battez pas, je vous aime tous
Pierre-Andre
Ah ben si y en a qui aiment les discours féministes c'est pas ça qui manque en ce moment, en voilà une, et pas des moindres, qui voudrait abolir la drague, vu comme "anti-féministe" quel sacrilège !

"les rapports de séduction hétérosexuels sont profondément sexistes"

Pour Valérie Rey-Robert, essayiste féministe, les rapports de séduction hétérosexuels sont profondément sexistes. « Je suis pour bannir la drague. Puisqu'elle est antiféministe. »

« Nous sommes en France, le pays du raffinement et de l’amour courtois. Celui dans lequel les scènes les plus scabreuses peuvent être décrites dans les termes les plus galants. » Installée à la table du cossu, quoiqu’anachronique Café Zimmer, dans le 1er arrondissement, l’essayiste féministe Valérie Rey-Robert sirote son thé.
Egalement connue sous le pseudo Crêpe Georgette, nom du compte Twitter et du blog qu’elle alimente depuis des années, la militante n’a pas sa langue dans sa poche. « L’amour courtois – hérité du Moyen-Âge – est le jeu de séduction encore utilisé aujourd’hui. C’est une conquête, dans laquelle les protagonistes devraient tenter, refuser, insister, repousser, pour enfin céder et accepter. C’est un jeu qui entretient une confusion autour du consentement et engendre des violences sexuelles. »

Récemment, elle a publié son premier ouvrage, Une culture du viol à la française, aux éditions indépendantes Libertalia. « C’est l’ensemble des idées reçues sur le viol, les victimes de viol et les violeurs. On va parler de “culture” parce qu’elle imprègne toute la société. Et “française”, car nous entretenons nos spécificités. »
L’auteure y démystifie le patrimoine culturel français, pour en venir à la conclusion qu’il est empreint de cette culture du viol. D’un ton calme, en sourçant chaque idée et en les étayant de chiffres, la féministe définit chaque concept.
Pour StreetPress, elle déboulonne le concept de drague. « Elle est vendue aux femmes comme quelque chose de profondément flatteur. C’est faux. » Elle explique comment les rapports de séduction – dans les couples hétérosexuels en France – sont profondément sexistes.

Est-ce que les féministes sont anti-drague ?

Je ne sais pas si les féministes le sont, mais moi je suis anti-drague. En général, c’est un moyen pour les hommes – dans un monde patriarcal – de s’approprier la tranquillité et la liberté des femmes dans un espace public. Entre un point A et un point B, la femme est interrompue dans son chemin, dans ses réflexions, par un homme qui va lui imposer des choses dont elle n’a pas envie, comme lui faire perdre son temps, etc…

Quelles sont nos spécificités françaises ?

Dans le livre, je cite Isabelle Adjani, qui dit : « En France, il y a les trois G : galanterie, grivoiserie, goujaterie. Glisser de l’une à l’autre jusqu’à la violence en prétextant le jeu de séduction est l’une des armes de l’arsenal de défense des prédateurs et des harceleurs ».
On a créé des contes pour adultes, où la France aurait inventé l’égalité entre homme et femme dans l’amour hétérosexuel. L’homme, galant et courtois, propose, quand la femme dispose. C’est en fait un jeu de dupes, où les femmes ont l’impression d’avoir le pouvoir alors que ça n’est pas vraiment le cas. Dans ce jeu de séduction, la femme a certes le pouvoir de dire « oui » ou « non », mais en ayant appris depuis son plus jeune âge que les hommes ont des besoins sexuels à satisfaire et qu’ils peuvent devenir agressifs s’ils ne sont pas satisfaits.

Le « oui » et le « non » n’existent pas dans la drague ?

Ils sont biaisés. Par exemple, la femme ne doit pas dire « oui » trop rapidement, au risque de passer pour une « fille facile ». Elle doit se faire désirer, c’est son rôle. Quant à l’homme, il devrait persévérer et se faire pressant. D’où la légitimité d’être lourd. Ainsi, quand la femme dit « non », elle penserait en fait « oui ». Il suffirait de la pousser un peu pour qu’elle finisse par céder et y prendre du plaisir.
La tribune sur la liberté d’importuner découle de cette idée. Ce sont les femmes qui assument et revendiquent que les hommes les « importunent », selon leur terme. Je ne pense pas que cette tribune aurait pu être écrite ailleurs qu’en France. Il y a une revendication patriotique. Comme si on s’attaquait à un bastion de la culture française qu’est la domination masculine dans l’hétérosexualité.

Pourquoi les femmes revendiquent-elles cette asymétrie ?

On est vraiment dans l’idéologie d’Andrea Dworkin avec son livre Les femmes de droite. Ces femmes ont conscience que le patriarcat existe, mais elles considèrent qu’il faut faire avec. C’est comme ça. Et quand on rajoute le fait que ça ferait partie de notre identité nationale, ça n’arrange rien.

Est-ce qu’une drague avec le consentement peut exister ?

Je suis pour bannir la drague. Puisqu’elle est antiféministe.

Il ne peut pas y avoir une drague féministe ?

Ce que j’appelle drague, c’est-à-dire l’appropriation des femmes et de leur temps dans l’espace public par les hommes, non. Aucune ne peut l’être. Vraiment pas. Je pense qu’il faut faire évoluer nos représentations en termes de sexualité et commencer à comprendre que les femmes peuvent être des « sujets sexuels » au même titre que les hommes. Elles peuvent affirmer haut et fort ce qu’elles désirent sexuellement.
On m’a déjà dit : « Non mais s’il faut s’assurer à chaque fois, à tous les moments, du consentement, ça n’est pas excitant ». Une femme qui dit : « J’ai envie que tu me sodomises » ou : « J’ai envie que tu me doigtes », pourquoi ce ne serait pas excitant ? Je pense que le problème, c’est que les hommes ne sont pas habitués à ce qu’une femme leur dise crûment ce qu’elle veut. Et parce qu’ils sont éduqués, aussi, avec cette idée que le rapport de domination est excitant. Une femme qu’on ne sait pas vraiment consentante, c’est excitant. Et ça, il va falloir le faire évoluer.

D’où vient cette idée ?

On retrouvait ça dans le porno des années 90 – je prends l’exemple du porno, mais c’est vrai dans toutes les productions culturelles. On y retrouve le schéma du type qui saute sur la femme, elle dit : « Non, non, non » pendant 30 secondes et puis, en fait, c’est parti. C’est une idée qui s’ancre dans nos représentations culturelles : dans les contes, les comédies romantiques,… La femme ne peut pas être vue comme un « sujet sexuel », sinon elle devient une « salope » et une « fille facile ». Mais il faut bien montrer la femme dans les relations hétérosexuelles. Alors on a imaginé des femmes qu’on pousse et qui finissent par céder et aimer. C’est la seule façon de montrer des femmes qui se respectent en fait.

Avez-vous des exemples de ces représentations culturelles ?

Beaucoup de comédies américaines. Je prends l’exemple de 40 ans toujours puceau, parce que ce film a eu un succès monstre au box-office. Les amis du héros le poussent à faire boire une femme jusqu’à l’inconscience pour coucher avec elle. Ce n’est jamais présenté comme un viol. Parce que le désir de la femme est vraiment invisibilisé et n’a aucune importance. Le consentement importe peu. C’est la même chose pour les American Pie et bien d’autres.
Dans le livre, je cite aussi le film français À bout de souffle, dans lequel Belmondo va insister auprès de Jean Seberg pour coucher avec elle. C’est vendu comme une scène très belle et très inspirante. Alors qu’il est lourd.

Pourquoi lorsqu’une femme dénonce ce genre de comportement lourd, ou même une agression ou un viol, on lui rétorque qu’elle exagère ?

Les idées reçues autour des violences sexuelles sont nées du sexisme. Les femmes auraient des défauts propres à leur position féminine : elles seraient plutôt menteuses, fourbes et manipulatrices. On entend régulièrement des femmes dire : « Je préfère travailler avec des hommes, ils sont plus réglos ». On est éduqués avec ces idées. Notre histoire culturelle regorge de ce type de personnages féminins, qui voudraient par ailleurs le malheur des hommes : Ève, Pandore, la femme fatale dans les films noirs des années 40 aux USA… Elles font que tous les crimes visant les femmes sont remis en question : soit elles exagèrent – parce qu’elles sont vicieuses – soit elles l’ont bien cherché, parce qu’elles ont poussé des pauvres hommes à bout. Il n’avait pas d’autre choix que de la violer ou la tuer.

De l’autre côté, on considère que la femme est un être fragile à courtiser. Comment est-ce possible ?

C’est l’histoire du « sexisme hostile » et du « sexisme bienveillant », qui forment le duo du « sexisme ambivalent ». Le bienveillant tient la porte. La femme est alors la princesse à défendre. Ce sont de petits chiots sympathiques qu’on caresse et qu’on envoie au panier. Lorsque l’on sort de ce rôle docile, le « sexisme hostile » apparaît. Par exemple, j’ai plusieurs fois abordé le problème de la galanterie sur Twitter, en disant qu’il ne fallait pas être galant mais poli, et tenir la porte à tout le monde. Pratiquement immédiatement, à chaque fois, j’ai été agressée de manière extrêmement hostile. Des hommes m’ont dit directement : « Ah bah puisque c’est comme ça, si je te croise un jour, je t’enverrai la porte dans la gueule » ou « Je te frapperai », « Je te foutrai un coup de pied au cul ». Ceux qui étaient des gentlemen deviennent instantanément violents. Et on devient des femmes méchantes, des femmes mauvaises, à qui il faut faire du mal.

Dans votre livre, vous faites un lien entre la violence des rapports sexuels et le vocabulaire employé pour les définir. Pourquoi ?

Tout le vocabulaire autour du rapport sexuel et de la pénétration – puisque le reste est invisibilisé – n’est pas neutre. Prenons la métaphore d’un caillou dans ma main, le caillou étant un pénis et ma main un vagin. On va dire que « j’ai pris » un caillou dans ma main. Pourtant on ne dira jamais qu’une femme « a pris » un homme en elle. On va dire qu’ « un homme prend un femme ». La femme est passive et l’homme actif. Ensuite, si on analyse le vocabulaire familier et vulgaire autour de la pénétration, on constate qu’il est d’une extrême violence et tourne autour de la chasse, de la pêche, de la guerre. Je prends pour exemple un sketch de Jean Marie Bigard. Il est en boîte de nuit, drague des femmes et couche avec elles. Il parle d’ « embrocher », de « tirer », de « casser les pattes arrière », c’est d’une extraordinaire violence. Et les femmes sont des victimes de sa chasse. Et une victime de la chasse est un cadavre. Aussi, concernant le verbe « baiser », il a un double sens : « être pénétré par un pénis » – puisqu’une femme ne baise pas un homme, elle est baisée par un homme – et « se faire avoir ». Dans un monde neutre, « je me suis fait baiser » renverrait à une expression positive, comme passer un bon moment avec quelqu’un. Ce n’est manifestement pas le cas. Et ce vocabulaire violent a des répercussions sur nos comportements.

Est-ce qu’il y a des améliorations ces dernières années sur la drague et la sexualité ?

Bien sûr on avance, mais c’est long. Pour le moment, on en est au stade du constat. Quand je suis devenue féministe vers 1998, il y avait plein de choses dont on n’avait pas conscience. Dès l’âge de 14 ou 15 ans, j’ai subi du slut-shaming [harcèlements de femmes sous prétexte qu’elles auraient des comportements sexuels jugés hors-normes]. Je ne connaissais évidemment pas ce mot – qui n’existait pas – mais j’avais conscience que ce n’était pas normal. Après, à 18 ans, j’ai été violée. J’ai la chance de ne jamais m’être sentie coupable de ce viol. Mais une partie de moi aurait aimé, qu’autour de moi, on me dise que ce que j’ai vécu n’est pas normal. Ce n’est pas arrivé. Encore une fois, j’ai eu la chance de me rendre compte que le comportement de mon entourage était anormal. Quand internet est arrivé, une des premières choses que j’ai faites a été de chercher des forums féministes. Il y avait sur le forum des Chiennes de garde un sujet « Banalité des violences physiques et sexuelles ». Il y avait tout un pan de ce sujet qui nous échappait à l’époque, comme le harcèlement de rue.
Aujourd’hui, on relève toujours ce qui est de l’ordre du normal et de l’anormal. C’est encore difficile pour beaucoup de femmes de questionner la sexualité. Qu’est ce qui relève du consentement ou non? Est-ce normal que les hommes insistent jusqu’à ce que je ne sache plus comment dire non ? On continue à les appeler des « forceurs » ou des « charo », mais pas agresseurs. La loi ne le dit pas, mais on peut se demander s’ils le sont ou non. Petit à petit, je pense qu’on va passer à la réflexion et se demander comment changer les choses. Et ce n’est pas la loi qui va changer les choses, mais les mentalités. Et je pense que les féministes vont devoir s’interroger sur l’hétérosexualité en elle-même, et pas seulement sur les violences.

Depuis MeToo, on entend beaucoup que les hommes ne peuvent plus draguer. Est-ce mal ?

Non. Je les trouve indécents. Des femmes racontent les souffrances par lesquelles elles sont passées. Et le fait que, en face, des hommes racontent : « Ouais mais moi j’ai envie qu’on me suce la bite » – c’est à ça que ça revient – c’est extrêmement indécent.
Et, par ailleurs, ils ont raison d’avoir peur. Parce que certains ne vont plus pouvoir se comporter comme ils le faisaient. DSK, par exemple, avait visiblement des comportements de prédateur répétés – il était connu pour ça non ? – et continuait autant qu’il le voulait. C’est une question d’époque. Pour les femmes de l’âge de ma mère, c’était normal. Ma mère me racontait que dans les soirées étudiantes de droit et de médecine, il fallait savoir enlever ses talons hauts très vite, pour courir au bon moment. Et il ne fallait pas trop boire, sinon, comme elle le disait, « on y passait ». C’était totalement intériorisé par les femmes. Et une partie des hommes ne pourra aujourd’hui plus baiser non plus. Certains ont construit leur façon d’avoir des relations sexuelles sur l’acharnement, jusqu’à ce que les femmes cèdent. C’est fini ! Et comme certains sont trop inintéressants, moches, pas séduisants, sans humour, pas intelligents, et qu’ils ne pourront plus forcer, ces mecs-là vont rester sur le carreau. Ils vont devoir être ingénieux et plein d’humour au lieu d’insister comme des porcs.

Et se laisser draguer aussi. Aujourd’hui, est-ce que la séduction ne passe pas aussi par les femmes?

C’est quelque chose que je vois beaucoup sur les réseaux sociaux chez les femmes de moins de 25 ans. Je sens que cette génération évolue très rapidement. Et des femmes s’y affirment vraiment comme sujets sexuels. Elles disent clairement ce qu’elles veulent et ce qu’elles ne veulent pas. Pour notre génération, c’est entre guillemets foutu ! (rires) Mais on a déblayé le terrain et les hommes vont devoir s’y faire. Ils n’ont pas à être à l’aise. S’ils l’étaient, ce serait inquiétant.

Une culture du viol à la Française, Du « troussage de domestique » à la « liberté d’importuner ». Un livre de Valérie Rey-Robert paru aux éditions Libertalia.

https://www.streetpress.com/su(...)WZVHo
Biosmog
Citation:
Ce que j’appelle drague, c’est-à-dire l’appropriation des femmes et de leur temps dans l’espace public par les hommes


C'est précis.

Voilà un compte rendu moins malhonnête des idée défendues par Valérie Rey-Robert:

https://www.liberation.fr/fran(...)12223
Vous battez pas, je vous aime tous
Invité
Comment les féministes considèrent celui qui fait la femme dans un couple gay ?
Redstein


Biosmog a écrit :
Citation:
Ce que j’appelle drague, c’est-à-dire l’appropriation des femmes et de leur temps dans l’espace public par les hommes


C'est précis.

Voilà un compte rendu moins malhonnête des idée défendues par Valérie Rey-Robert:

https://www.liberation.fr/fran(...)12223


Merci
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Pierre-Andre
Les hommes homosexuels sont vus comme n'étant pas macho par les féministes, ce qui est étrange vu que le culte de l'homme macho est beaucoup plus présent chez les homosexuels que chez les hétéros

Mais comme leurs désirs sont dirigés vers d'autres hommes et pas vers les femmes, ils sont vus comme inoffensifs donc pas macho.

Kandide
Pierre-Andre a écrit :
Mais moi j'aime bien le pognon, ça fait pas de moi quelqu'un d'inhumain ou de violent, je pense même que le pognon est tellement bon que tout le monde devrait en profiter, j'ai jamais vu un pauvre dire "Aaah je vis avec de vraies valeurs, quel pied! Pas besoin d'argent! De l'amour, des papouilles et puis voilà!"
Ceux qui vivent avec des minima sociaux ne disent pas "Surtout ne les augmentez pas! C'est pas ça le bonheur! Un peu plus d'attention et de respect, c'est tout ce qu'on demande."

OR si l'argent est si bénéfique il faut commencer par le créer, et donc commencer par se demander comment le créer au lieu de pleurnicher sur le sale argent qui pourrit tout, c'est plutôt la misère qui pourrit tout ! Qui écrase les gens et détruit leur personne, les rabaisse à une vie au jour le jour, peu de personnes sont capables de traverser la misère et de rester eux-même, lucide, intelligent, attentif etc.
Y en a, je les admire, mais moi non non je veux du z'argent! wéééé ENCORE!
Des biftons du flouze des pépettes d'la caillase par ici la monnaie, je prends !


Je n'ai rien contre le pognon... tu déformes un peu mon propos... Mais par contre, le pognon est devenu une finalité quite à rendre insalubre notre propre planète... Et c'est contre cela que je m'insurge....

Et bien entendu que tout le monde devrait en profiter et non s'accaparer plus que sa quote-part...

Citation:
2,8 milliards de personnes, soit près de la moitié de la population mondiale, vivent avec moins de 2 dollars par jour.


https://www.atd-quartmonde.org(...)vres/

Sinon désolé pour le HS
PEACE & LOVE
Pierre-Andre
Quand une femme est violente, la justice est clémente et estime qu'elle doit "soigner sa colère"
comme si c'était une maladie, une bizarrerie chez une femme, alors qu'un homme avec le même comportement...

Elle percute en voiture son ex et sa nouvelle petite amie

"un an de prison avec sursis et obligation de soigner sa colère"

https://www.rci.fm/guadeloupe/(...)9tcDE
Lao
  • Lao
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  • Publié par
    Lao
    le 04 Jul 19, 09:47
...... Je souris quand je vois les gens commenter des décisions de justice ......
...... et encore davantage quand certain généralise à partir d'un cas particulier ....
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
Pierre-Andre
Lao a écrit :
...... Je souris quand je vois les gens commenter des décisions de justice ......
...... et encore davantage quand certain généralise à partir d'un cas particulier ....


Une étude, que j'ai postée ici je crois, montre qu'à délit égale les femmes ont des peines bien moindres. D'environ 30% en moyenne si je ne m'abuse, ça a été évalué.
Pour qu'une femme soit condamnée à de la prison ferme avec mandat de dépôt (peine exécutée immédiatement) elle doit avoir fait quelque chose de bien plus grave que ce qui envoie un homme en prison, pour la plupart c'est suite à un meurtre qu'elle font de la prison ferme, alors que les meurtriers hommes sont minoritaires parmi les prisonniers.
On requiert de la prison ferme pour Balkany pour blanchiment de fraude fiscale, a-t-on déjà vu la même sévérité pour une femme ?
(Madame Balkany, qui a fait les mêmes choses que son mari, ne risque pas la prison ferme, ceci dit je pense que la prison ferme pour ce genre de délit est une aberration... des confiscations de biens avec amendes très élevées quitte a amener un endettement à vie serait amplement suffisant. )

Je peux essayer de retrouver l'étude mais elle ne sera pas lue, ou traitée avec dédain et on me sortira une connerie du genre "Oui mais n'empêche que les femmes sont des victimes de la société blablabla..."
Biosmog
Citation:
Je peux essayer de retrouver l'étude mais elle ne sera pas lue, ou traitée avec dédain et on me sortira une connerie du genre "Oui mais n'empêche que les femmes sont des victimes de la société blablabla..."


Non, les femmes sont victimes des hommes dans ton genre.

Tiens, puisque ton melon te permet de commenter les décisions de justice:

http://www.lefigaro.fr/interna(...)90703
Vous battez pas, je vous aime tous
BernardoTheSpy
Tout le monde sait que les femmes sont avantagées dans notre monde, la preuve : elles peuvent se faire du fric en vendant leurs sous-vêtements sales. Si c'est pas de la discrimination pro-femmes...

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