King V a écrit :
Citation:
Sur le plan intellectuel nous le savons tous a peu prés maintenant .
Mon point de vue est le bon et sera un jour universellement reconnu. Il s'agit d'un domaine où l'homme standard est encore trop englouti dans des considérations religieuses sans la moindre valeur pour émettre un jugement cohérent.
Tu as tort et le fait que vous soyez nombreux à partager ta fausse opinion ne rend pas celle-ci plus valable et ne te permet surtout pas de m'agresser verbalement.
Je pense que si tu voulais vraiment aller vers cette piste qui dit que "l'homme est encore trop dépendant de ses chimères" tu t'y prends comme une vraie merde. Déjà il faut, pour aller en ce sens, un peu plus d'ouverture d'esprit que ce que tu nous montres. Sous tes faux airs de moralisateurs de la bonne pensée, du visionnaire que tu ne seras jamais, il y a quelque part un peu de vrai.
1929 : « la Vérité est un pays sans chemin »
Aucune organisation, aucune foi, nul dogme, prêtre ou rituel, nulle connaissance philosophique ou technique de psychologie ne peuvent y conduire l’homme. Il lui faut la trouver dans le miroir de la relation, par la compréhension du contenu de son propre esprit, par l’observation et non par l’analyse intellectuelle ou la dissection introspective. L’homme s’est construit des images religieuses, politiques ou personnelles, lui procurant un sentiment de sécurité. Celles-ci se manifestent en symboles, idées et croyances. Le fardeau qu’elles constituent domine la pensée de l’homme, ses relations et sa vie quotidienne. Ce sont là les causes de nos difficultés, car, dans chaque relation, elles séparent l’homme de l’homme. Sa perception de la vie est façonnée par les concepts préétablis dans son esprit. Le contenu de sa conscience est cette conscience. Ce contenu est commun à toute l’humanité. L’individualité est le nom, la forme et la culture superficielle que l’homme acquiert au contact de son environnement. La nature unique de l’individu ne réside pas dans cet aspect superficiel, mais dans une liberté totale à l’égard du contenu de la conscience.
La liberté n’est pas une réaction ; la liberté n’est pas le choix. C’est la vanité de l’homme qui le pousse à se croire libre par le choix dont il dispose. La liberté est pure observation, sans orientation, sans crainte ni menace de punition, sans récompense. La liberté n’a pas de motif ; la liberté ne se trouve pas au terme de l’évolution de l’homme mais réside dans le premier pas de son existence. C’est dans l’observation que l’on commence à découvrir le manque de liberté. La liberté se trouve dans une attention vigilante et sans choix au cours de notre existence quotidienne.
La pensée est temps. La pensée est née de l’expérience, du savoir, inséparables du temps. Le temps est l’ennemi psychologique de l’homme. Notre action est basée sur le savoir et donc sur le temps, ainsi l’homme se trouve toujours esclave du passé.
Quand l’homme percevra le mouvement de sa propre conscience il verra la division entre le penseur et la pensée, l’observateur et l’observé, l’expérimentateur et l’expérience. Il découvrira que cette division est une illusion. Alors seulement apparaît la pure observation qui est vision directe, sans aucune ombre provenant du passé. Cette vision pénétrante, hors du temps, produit dans l’esprit un changement profond et radical.
La négation totale est l’essence de l’affirmation. Quand il y a négation de tout ce qui n’est pas amour - le désir, le plaisir - alors l’amour est, avec sa compassion et son intelligence.
Le jour ou tu comprendras ce texte, alors on parlera de changement véritable en toi. Pour le moment tu n'es qu'un ridicule pantin de tes propres chimères.
Bonne nuit.