Jim Morrison a écrit :
On est bien d'accord rapideyemove
C'est clair qu'on est loin de l'époque où les blancs ne s'aventuraient pas dans cette rue...
L'accord ne faisait aucun doute dans mon esprit.
C'était juste pour saluer Sam et Mister Riley B. d'un même mouvement : Blues Boy King, Howlin' Wolf, Elvis Aaron furent des créateurs.
Pour les deux premiers au moins, Sam Phillips fut le passeur des deux rives, de Beale à Sun Rec. et de Sun Rec. jusqu'à la radio.
Les gars de Beale voulaient bien en sortir de Beale et de ses blindages.
Mais on ne les laissait pas trop s'aventurer ailleurs.
«
Long distance information, give me Memphis Tennessee»
Ghetto et
traghetto comme on pouvait le dire à Venise, autrefois.
Rosa Parks en 1955 fit aussi parler d'elle dans un autre moyen de transport, un autre passage.
Celui–ci resta bien plus célèbre que la passion de Sam pour les amis de Beale Street, disons à partir de 1952–1953, pas moins.
Les érudits me corrigeront.
Mais dit ainsi, c'est l'allure générale de la courbe.
Il est vrai que Sam déménagea un jour de Memphis pour rejoindre Nashville...
Bref, c'est aussi le sens que pouvait prendre un hommage au late great Blues B. King que d'y joindre Samuel Cornelius Phillips
.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.