Sinon en ce qui concerne Jorge, on voit bien qu'il considère l'homosexualité comme un problème, une maladie, mais qu'il ne faut pas rejeter les homos par charité chrétienne. Juste prier et aller voir le psychiatre en espérant pouvoir influer sur le développement de la maladie, étant entendu qu'à 20 ans c'est trop tard...
Jorge a écrit :
(...)
Continuant sur la gestion des affaires de pédophilie et à une question sur les conseils à donner à des parents pris par de telles affaires, François a commencé par mettre en cause les parents d'enfants victimes de pédophiles parce qu'ils n'auraient pas pris leur responsabilité et qu'ils n'auraient pas suffisamment écouté leurs enfants: «Quand on voit quelque chose, il faut le dire tout de suite. Je veux dire ici une chose aussi un peu vilaine: tant de fois ce sont les parents aussi qui couvrent les prêtres qui abusent. Ils ne croient pas, ils se persuadent que ce n'est pas vrai. Et le garçon ou la fille reste comme ça…»
Et de poursuivre: «J'ai pour méthode chaque semaine de recevoir une ou deux victimes. J'ai reçu une femme qui, depuis 40 années, souffrait de cette plaie du silence parce que les parents ne l'ont pas crue, elle a été agressée à 8 ans. Parler, c'est important. C'est vrai que, pour une mère, voir ça… Ce serait mieux si cela n'existait pas. Parler et parler avec les personnes justes, parler avec ceux qui peuvent lancer un jugement, un jugement préliminaire. Parler avec le juge, parler avec l'évêque, avec le prêtre, s'il est bon. Voilà d'abord ce que peut faire le peuple de Dieu. On ne doit pas couvrir ces choses-là.»
Et cette conclusion «Une psychiatre me disait - mais je ne veux pas que ce soit une offense faite aux femmes -, les femmes, par sens maternel, sont plus susceptibles que les hommes, de couvrir ces choses de l'enfant. Mais je ne sais pas si c'est vrai. Je le dis comme cela, mais l'important c'est… de parler.»
« Ignorer son fils ou sa fille qui a des tendances homosexuelles est un défaut de paternité ou de maternité. »
Le pape François
Interrogé ensuite sur la réaction que des parents devraient avoir en apprenant que leur enfant est homosexuel, François a répondu: «Il y a toujours eu des homosexuels et des personnes avec des tendances homosexuelles. Toujours. Les sociologues disent - je ne sais pas si c'est vrai - que lors de périodes de changement d'époque, certains phénomènes sociaux et éthiques croissent dont celui-là. C'est une opinion de certains sociologues. Mais la question est claire: qu'est-ce que je dirais à un papa qui verrait que son fils ou sa fille a cette tendance? Je lui dirais premièrement de prier, ne pas condamner, de dialoguer, de comprendre, de donner une place au fils ou à la fille, de donner une place pour qu'il s'exprime. Et puis, je regarderais à quel âge se manifeste cette inquiétude de son fils? C'est important. Quand cela se manifeste dès l'enfance, il y a alors beaucoup de choses à faire par la psychiatrie pour voir comment les choses se présentent. La situation est différente quand cela se manifeste après vingt ans. Mais je ne dirai jamais que le silence est un remède. Ignorer son fils ou sa fille qui a des tendances homosexuelles est un défaut de paternité ou de maternité. Tu es mon fils. Tu es ma fille. Comme tu es. Je suis ton père ou ta mère: parlons! Et si vous, père et mère, vous ne comprenez pas, demandez de l'aide. Mais toujours dans le dialogue. Parce que ce fils ou cette fille a droit à une famille. Et sa famille qui est-elle? Ne le chassez pas de la famille. C'est un défi sérieux fait à la paternité et à la maternité.»