Biosmog a écrit :
Redstein a écrit :
Biosmog a écrit :
Ça n'a rien à voir avec le délit de blasphème. Je te renvoie à l'argumentation du tribunal.
Citation:
Ce vendredi 25 octobre, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a validé la condamnation d'une femme autrichienne, en 2011, pour "
dénigrement de doctrines religieuses". Pour justifier sa décision, la CEDH a invoqué la "préservation de la
paix religieuse en Autriche", et entériné le choix de la justice autrichienne de
faire primer "le droit des autres personnes à voir protéger leurs convictions religieuses" sur "le droit de la plaignante à la liberté d'expression".
Citation:
Pour l'instance internationale, "
les déclarations accusatrices sous le couvert de l'expression d'une opinion par ailleurs acceptable" ne relèvent pas de la liberté d'expression ; même si la CEDH rappelle que les croyants "doivent tolérer le rejet par autrui de leurs croyances religieuses", les critiques ne doivent pas "
inciter à l'intolérance religieuse".
Cékueffdé ?
Putain, ce que ton anticléricalisme te rend peu futé
Pourtant il y a un exemple d'actualité récente où l'on parle de délit de blasphème. Relis bien de quoi il s'agit, compare avec ce cas et essaie de trouver les 7 différences.
Ensuite, mon propos n'était pas celui-là, ou plutôt, à la réflexion, en fait si: les gens ne savent plus de quoi ils parlent, utilisent les mots à tort et à travers. Il faut masquer cette sale tendance à la perversité, cette intolérance absolue à force de ne rien comprendre à ce monde qui diffère: oui il y a encore des gens qui diffèrent de nous, en 2018!! Il faut faire passer sa perversité pour de la vertu. L'attaque ne se soucie pas de vérité, elle ne cherche qu'à se conforter dans l'annihilation de l'autre.
Pendant ce temps, les Brésiliens se retrouvent avec un type de personnalité bien dans cet air du temps, à la tête du pays. Comme les USA, comme les italiens, comme les Turcs. Tous des autocrates pervers, qui manipulent les mots, la vérité par vertu, t'expliqueront-ils le plus sincèrement du monde: "oui je dis n'importe quoi, mais c'est pour la bonne cause". C'est tellement 2018.
Vrai que je ne suis pas très futé : je ne vois pas l'intérêt de ta digression ci-dessus...
...sinon (de ton point de vue relativiste) de noyer un peu le poisson, évidemment.
Que tu le veuilles ou non (et il semblerait bien que tu le veuilles), dès lors qu'on peut traîner quelqu'un devant les tribunaux pour avoir euh...
attaqué publiquement une figure clé d'une superstition quelconque, et que les tribunaux en question se permettent de condamner (au nom de
la paix religieuse !!!) cette personne qui ne faisait qu'exercer sa liberté d'expression dans un pays prétendument démocratique, on se trouve pris dans un climat délétère qui tend au rétablissement du délit de blasphème - et qui est le fait de la lâcheté et de l'inculture historique des uns et de la duplicité des autres.
Finalement, ta digression a son utilité : tous les autocrates que tu cites s'appuient sur la religion - c'est tout sauf un hasard.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'
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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)