"Lao" je me demande parfois si le fait que l'homme a quitté la campagne pour vivre dans les villes et villages ces dernières décennies, il ne s'est pas fragilisé par cette coupure avec la nature et l'absence de cohabitation avec les animaux sauvages.
Je ne sais pas si c'est le traumatisme du Covid qui m'amène à dire cela, mais j'ai l'impression que nous devenons plus fragiles. Pour étayer mon argumentation, je me souviens que nous prenions de grandes précautions l'hiver avec nos jeunes enfants, systématiquement on leur mettait de gros bonnets de laine enfoncés sur la tête et protégeant leurs oreilles. Les rares fois où l'on oubliait de leur mettre, ils nous faisaient de graves otites.
Un jour, quelques caravanes de gens du voyage se sont installées près de chez nous. Leurs enfants qui semblaient avoir l'âge des nôtres, sortaient du camping car, tout nus, et, malgré le froid, ils ne "choppaient" rien.
J'ai l'impression que plus nous prenons des précautions, plus nous nous protégeons, plus nous devenons fragiles! Nos anciens ne disaient-ils pas que le froid endurcit?